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Benyounes : "L'article 51 est une injustice"
Avant-projet de la nouvelle constitution
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 01 - 2016

Une grande surprise pour la classe politique, l'ancien ministre du Commerce et fervent défenseur du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Amara Benyounes, secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA)
Une grande surprise pour la classe politique, l'ancien ministre du Commerce et fervent défenseur du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Amara Benyounes, secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA)
, s'est exprimé hier sur les ondes de la Radio nationale sur la mouture du projet de texte de la nouvelle Constitution, en soulignant que l'article 51 de ce texte énonçant que "la nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques", comme étant une "injustice" en appelant, de ce fait, le président à la corriger en procédant à une "amende ou à l'abroger".
Cette réaction de l'ancien membre du gouvernant n'est nullement une preuve de son retour vers l'opposition. Loin de là, puisque Amara Benyounes n'a pas manqué, une fois de plus, de s'attaquer à ses frères d'hier, l'opposition, en soulignant que leurs réactions "négatives", dont des "surenchères politiques".
Au cours de son intervention, commentant la consécration dans l'avant-projet de tamazight comme langue nationale et officielle, c'est le résultat, dit-il, du combat "de plusieurs générations", il tient à saluer le "courage" du chef de l'Etat pour avoir pris cette décision "historique" et, en ce faisant, "d'avoir tenu compte de l'évolution de la société algérienne".
Des échos suscités par le texte, faisant référence à une limitation à deux des mandats présidentiels, il estime qu'il s'agit là d'une "faux débat", cette dernière n'étant pas, selon lui, "un critère de démocratie, à la condition que l'accès au pouvoir se fasse par voie démocratique et non par la force".
De l'adoption annoncée du texte de la nouvelle Constitution par le Parlement, Benyounes déclare sa préférence à la voie référendaire, ajoutant aussitôt que "si le Conseil constitutionnel tranche pour la première option, il n'y verrait pas d'objection". Concernant la crédibilité des élections à venir, le secrétaire général du MPAconsidère que l'institution d'une commission indépendante chargée de les préparer et d'en contrôler le déroulement, représente une "avancée considérable" de la démocratie.
De l'article 31 faisant état de l'encouragement par l'Etat d'ouvrir aux femmes des responsabilités dans les institutions, les administrations publiques et les entreprises, Benyounès le qualifie "d'avancée importante" ajoutant toutefois que c'est le Code de la famille qu'il s'agit d'abroger "pour donner corps à la parité hommes-femmes". A propos de la polémique qui enfle actuellement sur la proposition qui aurait été faite par Khaled Nezzar à Hocine Aït Ahmed après l'interruption des élections, Amara Benyounes déclare que :
"Hocine Aït Ahmed a dit un certain nombres de choses. Khaled Nezzar est en train de les contredire. Maintenant, c'est paroles d'homme contre parole d'homme. Il faut laisser les historiens qui vont un jour trancher. Je n'ai pas les moyens de trancher ces paroles d'un contre un autre". Selon Amara Benyounès, certains veulent "déballer" le dossier de la décennie noire. "Celui qui veut ouvrir le dossier des années 90 n'a qu'à l'ouvrir.
Moi personnellement je n'ai aucun problème par rapport à ces années. Nous savons ce qui s'est produit à l'époque", a-t-il soutenu. "C'est le terrorisme intégriste qui a déclaré la guerre à l'Etat algérien et au peuple. On s'est défendu et on l'a vaincu militairement", a-t-il ajouté avant de saluer l'arrêt du processus électoral qui a été décidé par l'armée en 1992. Concernant le limogeage du général Toufik de la direction du DRS, Amara Benyounes estime que le président Bouteflika a exercé ses prérogatives.
Le président de la République a pris un certain nombre de décisions en ce qui concerne la nomination ou le limogeage de certains militaires. La question qui se pose est-ce que ce sont ses prérogatives ou non ? Oui, ce sont ses prorogatives", a-t-il dit.
, s'est exprimé hier sur les ondes de la Radio nationale sur la mouture du projet de texte de la nouvelle Constitution, en soulignant que l'article 51 de ce texte énonçant que "la nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques", comme étant une "injustice" en appelant, de ce fait, le président à la corriger en procédant à une "amende ou à l'abroger".
Cette réaction de l'ancien membre du gouvernant n'est nullement une preuve de son retour vers l'opposition. Loin de là, puisque Amara Benyounes n'a pas manqué, une fois de plus, de s'attaquer à ses frères d'hier, l'opposition, en soulignant que leurs réactions "négatives", dont des "surenchères politiques".
Au cours de son intervention, commentant la consécration dans l'avant-projet de tamazight comme langue nationale et officielle, c'est le résultat, dit-il, du combat "de plusieurs générations", il tient à saluer le "courage" du chef de l'Etat pour avoir pris cette décision "historique" et, en ce faisant, "d'avoir tenu compte de l'évolution de la société algérienne".
Des échos suscités par le texte, faisant référence à une limitation à deux des mandats présidentiels, il estime qu'il s'agit là d'une "faux débat", cette dernière n'étant pas, selon lui, "un critère de démocratie, à la condition que l'accès au pouvoir se fasse par voie démocratique et non par la force".
De l'adoption annoncée du texte de la nouvelle Constitution par le Parlement, Benyounes déclare sa préférence à la voie référendaire, ajoutant aussitôt que "si le Conseil constitutionnel tranche pour la première option, il n'y verrait pas d'objection". Concernant la crédibilité des élections à venir, le secrétaire général du MPAconsidère que l'institution d'une commission indépendante chargée de les préparer et d'en contrôler le déroulement, représente une "avancée considérable" de la démocratie.
De l'article 31 faisant état de l'encouragement par l'Etat d'ouvrir aux femmes des responsabilités dans les institutions, les administrations publiques et les entreprises, Benyounès le qualifie "d'avancée importante" ajoutant toutefois que c'est le Code de la famille qu'il s'agit d'abroger "pour donner corps à la parité hommes-femmes". A propos de la polémique qui enfle actuellement sur la proposition qui aurait été faite par Khaled Nezzar à Hocine Aït Ahmed après l'interruption des élections, Amara Benyounes déclare que :
"Hocine Aït Ahmed a dit un certain nombres de choses. Khaled Nezzar est en train de les contredire. Maintenant, c'est paroles d'homme contre parole d'homme. Il faut laisser les historiens qui vont un jour trancher. Je n'ai pas les moyens de trancher ces paroles d'un contre un autre". Selon Amara Benyounès, certains veulent "déballer" le dossier de la décennie noire. "Celui qui veut ouvrir le dossier des années 90 n'a qu'à l'ouvrir.
Moi personnellement je n'ai aucun problème par rapport à ces années. Nous savons ce qui s'est produit à l'époque", a-t-il soutenu. "C'est le terrorisme intégriste qui a déclaré la guerre à l'Etat algérien et au peuple. On s'est défendu et on l'a vaincu militairement", a-t-il ajouté avant de saluer l'arrêt du processus électoral qui a été décidé par l'armée en 1992. Concernant le limogeage du général Toufik de la direction du DRS, Amara Benyounes estime que le président Bouteflika a exercé ses prérogatives.
Le président de la République a pris un certain nombre de décisions en ce qui concerne la nomination ou le limogeage de certains militaires. La question qui se pose est-ce que ce sont ses prérogatives ou non ? Oui, ce sont ses prorogatives", a-t-il dit.


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