Quatre terroristes abattus au niveau des frontières sud-est du pays    BDL : résultat net en hausse de 31% à près de 23 milliards Da en 2024    Lancement d'une session de formation pour les chargés de l'enquête nationale sur les dépenses de consommation et le niveau de vie des ménages    Les relations algéro-somaliennes sont historiques et puisent leur force des valeurs de solidarité et de confiance mutuelle    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 61.430 martyrs et 153.213 blessés    Alerte sur la dégradation des conditions carcérales d'un journaliste sahraoui dans les geôles marocaines    FOOT/CHAN 2024 (décalé à 2025)/Algérie : match d'application pour les remplaçants samedi    Osaka Kansai Expo 2025: la Protection civile participe à la semaine de la paix, de la sécurité et de la dignité au Japon    Mouloudji préside une réunion de coordination sur les préparatifs de la rentrée sociale    Festival Culturel National de la Chanson Raï : une exposition d'arts plastiques en hommage à l'artiste défunt Ahmed Zergui    Mascara: commémoration du 67e anniversaire de la bataille de Djebel Stamboul    CHAN-2024 Les Fennecs passent à côté des trois points    L'Algérie remporte douze médailles, dont 4 en or à Lagos    Dans les relations internationales, ils n'existent pas de sentiments mais que des intérêts    « La superficie dédiée aux cultures stratégiques est en nette augmentation »    La Protection civile poursuit ses efforts pour éteindre les feux de forêt dans certaines wilayas du pays    Ce pays qui est le mien…    La cohésion entre les Algériens et leur armée, une épine dans la gorge des ennemis de l'Algérie    Gemini invente les contes du soir    CSJ : conférence préparatoire à la 2e édition du camp des créateurs de contenu    Le ministère de la Poste contribue à l'animation des camps d'été avec un programme éducatif et de sensibilisation    Natation / Traversée de la Baie d'Alger : 189 nageurs engagés dans la 3e édition    Basket 3x3 (U23) : l'Algérie, 1ère nation africaine et 5ème mondiale, signe une première historique    Mascara: La bataille de "Djebel Stamboul", un haut fait d'armes de la glorieuse Guerre de libération    Réunion de coordination sur la santé publique et l'environnement    Souk El Tenine refait ses surfaces urbaines en peau neuve    CHAN-2025 Une course pour un trophée    Chantage à l'antisémitisme pour justifier le Palestinocide    La solution vapeur pour un lavage sans traces    Australie et Royaume-Uni mettent en garde contre l'occupation israélienne de Ghaza    500 kg de kif traité saisis en une semaine    « Hommage à Abdelhamid Mehri : Un homme d'Etat, une conscience nationale »    Voyage au cœur d'un trésor vivant...    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Benghebrit dans l'impasse
Grève des enseignants contractuels
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 04 - 2016

Nous "n'arrêterons pas notre mouvement tant que notre problème ne sera pas réglé. Jusqu'à la prise en charge de leur revendication, à savoir l'intégration sans condition". Tels sont les propos des enseignants contractuels.
Nous "n'arrêterons pas notre mouvement tant que notre problème ne sera pas réglé. Jusqu'à la prise en charge de leur revendication, à savoir l'intégration sans condition". Tels sont les propos des enseignants contractuels.
De son côté, le ministère de l'Education nationale campe sur ses positions. Même après la réunion de jeudi dernier entre la ministre de l'Education nationale,Nouria Benghebrit, au siège de son département avec les partenaires sociaux et les représentants des enseignants contractuels dans l'objectif de trouver une issue à la crise qui ébranle le secteur à moins de deux mois des épreuves du Bac.
À noter que Benghebrit s'est remarquablement penchée avec ses hôtes sur le problème des contractuels, en appelant les partenaires sociaux à s'impliquer dans le but de trouver une solution en tentant de dissuader les contestataires en grève de la faim à Boudouaou de renoncer à leur action. "La Fonction publique a tranché sur la question". Les enseignants contractuels n'ont qu'à participer au concours derecrutement", a affirmé Benghebrit.
Pour elle, certaines parties tentent "d'instrumentaliser politiquement la cause des contestataires en leur demandant d'attendre une décision politique de sorte que la contestation perdure". La ministre a rappelé aux partenaires sociaux qu'elle "cherchait souvent à faire bénéficier au secteur des acquis de la Fonction publique, dont son département bénéficie annuellement de postes budgétaires".
Pour rappel, la "marche pour la dignité" a été lancée le 27 mars. Des centaines d'enseignants vacataires, partis de Béjaïa, devaient rejoindre Alger, à plus de 200 kilomètres de là. Ils ont marché pendant huit jours pour rejoindre Alger et demander leurs titularisations. Bloqués par les forces de l'ordre à 50 kilomètres de la capitale, les manifestants ont décidé de camper sur place et d'entamer une grève de la faim.
Le problème avec les enseignants dits "vacataires", c'est que certains sont en poste depuis 10, voire 15 ans et ne sont toujours pas titularisés. Or, normalement, au bout de cinq ans d'expérience, ils doivent le devenir. En plus, pour le même travail, un enseignant contractuel gagne la moitié du salaire d'un permanent. À quelques petites semaines des examens de fin d'année scolaire le bras de fer entre les grévistes et la tutelle ne finit pas de causer des dégâts collatéraux aux élèves dans la poursuite de leurs études.
Toutefois, sur ce long mouvement de grève qui a secoué l'école algérienne, les citoyens avec lesquels on s'est entretenu de leur quotidien, affirment que "la responsabilité engage les deux parties, en particulier le système qu'ils accusent de pousser l'école dans le gouffre. Et que c'est toujours le simple citoyen qui paye les conséquences et cette foisci, c'est le tour des élèves encore une fois".
De son côté, le ministère de l'Education nationale campe sur ses positions. Même après la réunion de jeudi dernier entre la ministre de l'Education nationale,Nouria Benghebrit, au siège de son département avec les partenaires sociaux et les représentants des enseignants contractuels dans l'objectif de trouver une issue à la crise qui ébranle le secteur à moins de deux mois des épreuves du Bac.
À noter que Benghebrit s'est remarquablement penchée avec ses hôtes sur le problème des contractuels, en appelant les partenaires sociaux à s'impliquer dans le but de trouver une solution en tentant de dissuader les contestataires en grève de la faim à Boudouaou de renoncer à leur action. "La Fonction publique a tranché sur la question". Les enseignants contractuels n'ont qu'à participer au concours derecrutement", a affirmé Benghebrit.
Pour elle, certaines parties tentent "d'instrumentaliser politiquement la cause des contestataires en leur demandant d'attendre une décision politique de sorte que la contestation perdure". La ministre a rappelé aux partenaires sociaux qu'elle "cherchait souvent à faire bénéficier au secteur des acquis de la Fonction publique, dont son département bénéficie annuellement de postes budgétaires".
Pour rappel, la "marche pour la dignité" a été lancée le 27 mars. Des centaines d'enseignants vacataires, partis de Béjaïa, devaient rejoindre Alger, à plus de 200 kilomètres de là. Ils ont marché pendant huit jours pour rejoindre Alger et demander leurs titularisations. Bloqués par les forces de l'ordre à 50 kilomètres de la capitale, les manifestants ont décidé de camper sur place et d'entamer une grève de la faim.
Le problème avec les enseignants dits "vacataires", c'est que certains sont en poste depuis 10, voire 15 ans et ne sont toujours pas titularisés. Or, normalement, au bout de cinq ans d'expérience, ils doivent le devenir. En plus, pour le même travail, un enseignant contractuel gagne la moitié du salaire d'un permanent. À quelques petites semaines des examens de fin d'année scolaire le bras de fer entre les grévistes et la tutelle ne finit pas de causer des dégâts collatéraux aux élèves dans la poursuite de leurs études.
Toutefois, sur ce long mouvement de grève qui a secoué l'école algérienne, les citoyens avec lesquels on s'est entretenu de leur quotidien, affirment que "la responsabilité engage les deux parties, en particulier le système qu'ils accusent de pousser l'école dans le gouffre. Et que c'est toujours le simple citoyen qui paye les conséquences et cette foisci, c'est le tour des élèves encore une fois".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.