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Parodies d'hommages
Célébration du 20 avril
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 04 - 2016

Compassion, récupération, manipulation, surenchère... telles sont exactement les pratiques inscrites dans les agendas de notre classe politique.
Compassion, récupération, manipulation, surenchère... telles sont exactement les pratiques inscrites dans les agendas de notre classe politique.
Absentes sur le terrain, et en prédateurs rompus, les personnalités et des partis montent à chaque événement au créneau pour tenter de se replacer sur l'échiquier politique, abandonnés à des activistes indisciplinés, et tenter surtout de récupérer une base électorale notamment à la veille d'importantes échéances nationales.
C'est une culture ancrée dans la "culture politique" algérienne. Comme il n'est un secret pour personne, les Algériens s'apprêtent à célébrer le 36e anniversaire du Printemps amazigh du 20 avril 1980. Chaque année, les partis politiques en particulier, ceux ancrés dans région se bousculent pour se placer devant la scène. Une manière de se redonner une nouvelle virginité. Mais la population n'est pas dupe.
D'ailleurs, on entendait de surprenants rappels au "calme", à l'unanimisme, à on ne sait quelle "décence" inventée et étouffante. Parodie d'hommages hypocrites. Cette année, les pouvoirs publics s'invitent à la célébration du Printemps berbère à Tizi-Ouzou.
Annoncées par différentes personnalités politiques, notamment le wali de Tizi-Ouzou, ces manifestations organisées ont tout simplement pour but de contrecarrer les partis implantés dans la région qui ont décidé, à travers leurs actions et marches, de maintenir le Printemps berbère dans son esprit revendicatif.
Pour cette occasion, le gouvernement a arrêté un vaste programme d'animation folklorique de deux semaines pour faire de cette même date une "fête" de la consécration de la constitutionnalisation de tamazight.
Célébrer honnêtement l'événement est un acte citoyen et responsable mais sans exclure personne. Malheureusement la réalité n'est pas celle souhaitée. Car, d'autres associations et institutions en l'occurrence, l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, a été interdite d'organiser une conférence sur le 20 avril. Ces anciens étudiants veulent partager cette histoire.
Ce sont des personnes très humbles habitées par un idéal. Aucun n'a eu envie de se mettre en avant. Ils étaient idéalistes. Tamazight n'est la propriété de personne au point de l'accaparer. Tamazight est le patrimoine collectif. Une culture, une langue qui ont traversé des siècles. Alors, laissons-la hors de la politique ! Pour rappel, ladite université a toujours été au premier rang, particulièrement pour cette cause. Des questions se posent un peu partout dans la région concernant cet abus.
Alors, "ailleurs, on autorise, des marches, des conférences et autres activités pour des raisons qui ne concernent même pas l'Algérie", se demandent-ils.
De son côté, le Syndicat des enseignants Cnes de l'université de Tizi-Ouzou défie le gouvernement. Après l'interdiction d'une conférence de Hakim Saheb, initiée par les étudiants, le Syndicat des enseignants a décidé de braver l'interdiction de la direction de l'université. Il a initié un important événement politique qui sera animé par des acteurs politiques d'avril 1980 à l'intérieur même de l'université.
Dans un communiqué publié rendu public le Cnes annonce en effet l'organisation, aujourd'hui, d'une conférence qui sera animée par Ali Yahia Abdenour, Arab Aknine, About Arezki, Said Khelil, Said Doumane, Halit Rachid, Mouloud Lounaouci, Ahmed Sadi, Ahmed Fali, Meltouz Youcef, Ali Brahimi, Rachid Aït Ouakli et Oussalem Mohand Ouamar.
Absentes sur le terrain, et en prédateurs rompus, les personnalités et des partis montent à chaque événement au créneau pour tenter de se replacer sur l'échiquier politique, abandonnés à des activistes indisciplinés, et tenter surtout de récupérer une base électorale notamment à la veille d'importantes échéances nationales.
C'est une culture ancrée dans la "culture politique" algérienne. Comme il n'est un secret pour personne, les Algériens s'apprêtent à célébrer le 36e anniversaire du Printemps amazigh du 20 avril 1980. Chaque année, les partis politiques en particulier, ceux ancrés dans région se bousculent pour se placer devant la scène. Une manière de se redonner une nouvelle virginité. Mais la population n'est pas dupe.
D'ailleurs, on entendait de surprenants rappels au "calme", à l'unanimisme, à on ne sait quelle "décence" inventée et étouffante. Parodie d'hommages hypocrites. Cette année, les pouvoirs publics s'invitent à la célébration du Printemps berbère à Tizi-Ouzou.
Annoncées par différentes personnalités politiques, notamment le wali de Tizi-Ouzou, ces manifestations organisées ont tout simplement pour but de contrecarrer les partis implantés dans la région qui ont décidé, à travers leurs actions et marches, de maintenir le Printemps berbère dans son esprit revendicatif.
Pour cette occasion, le gouvernement a arrêté un vaste programme d'animation folklorique de deux semaines pour faire de cette même date une "fête" de la consécration de la constitutionnalisation de tamazight.
Célébrer honnêtement l'événement est un acte citoyen et responsable mais sans exclure personne. Malheureusement la réalité n'est pas celle souhaitée. Car, d'autres associations et institutions en l'occurrence, l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, a été interdite d'organiser une conférence sur le 20 avril. Ces anciens étudiants veulent partager cette histoire.
Ce sont des personnes très humbles habitées par un idéal. Aucun n'a eu envie de se mettre en avant. Ils étaient idéalistes. Tamazight n'est la propriété de personne au point de l'accaparer. Tamazight est le patrimoine collectif. Une culture, une langue qui ont traversé des siècles. Alors, laissons-la hors de la politique ! Pour rappel, ladite université a toujours été au premier rang, particulièrement pour cette cause. Des questions se posent un peu partout dans la région concernant cet abus.
Alors, "ailleurs, on autorise, des marches, des conférences et autres activités pour des raisons qui ne concernent même pas l'Algérie", se demandent-ils.
De son côté, le Syndicat des enseignants Cnes de l'université de Tizi-Ouzou défie le gouvernement. Après l'interdiction d'une conférence de Hakim Saheb, initiée par les étudiants, le Syndicat des enseignants a décidé de braver l'interdiction de la direction de l'université. Il a initié un important événement politique qui sera animé par des acteurs politiques d'avril 1980 à l'intérieur même de l'université.
Dans un communiqué publié rendu public le Cnes annonce en effet l'organisation, aujourd'hui, d'une conférence qui sera animée par Ali Yahia Abdenour, Arab Aknine, About Arezki, Said Khelil, Said Doumane, Halit Rachid, Mouloud Lounaouci, Ahmed Sadi, Ahmed Fali, Meltouz Youcef, Ali Brahimi, Rachid Aït Ouakli et Oussalem Mohand Ouamar.


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