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Sidi Saïd vante les mérites de la tripartite
Processus de stabilité sociale
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 12 - 2016

Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué hier, que l'Algérie a pu, à travers le dialogue, engager un "processus de stabilité sociale, synonyme de paix".
Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué hier, que l'Algérie a pu, à travers le dialogue, engager un "processus de stabilité sociale, synonyme de paix".
A travers le dialogue social, nous avons pu "engager le processus de la stabilité. Le dialogue est synonyme de stabilité sociale et de paix. Ces trois facteurs constituent la pierre angulaire des avancées économiques et sociales", a-t-il soutenu, lors d'un colloque sur le partage de l'expérience algérienne en matière de dialogue et de protection sociales.
Il a ajouté que l'Algérie avait entamé depuis 1990, un processus "d'entente et de cordialité" entre le gouvernement, le patronat et l'UGTA, autour des questions économiques et sociales. Le SG de l'UGTA a rappelé dans ce sens, la tenue de la première bipartite en 1990 et de la tripartite en 1991, deux vecteurs essentiels, selon lui, qui ont permis au pays d'avancer dans une "démarche collective" sur les questions "très sensibles", concernant le monde du travail.
"Nous sommes le seul pays, affilié ou membre de l'OIT, à exercer réellement sur le terrain le bipartisme et le tripartisme", a-t-il dit, ajoutant que "nous avons pu, ensemble, innover dans un processus de dialogue dans un pays émergent".
M. Sidi Said a soutenu qu'en Algérie, les textes de loi régissant le monde du travail sont préalablement, soumis aux partenaires sociaux, citant au passage un document "éminemment important", à savoir le statut général de la Fonction publique qui avait fait l'objet de consultations, ayant duré trois années, avec l'ensemble des partenaires socio-économiques.
Tout en relevant qu'il y avait "beaucoup de difficultés" pour la mise en place de ce processus de dialogue, il a noté qu'actuellement "on est passé de la problématique du dialogue à celle de la confiance". M. Sidi Saïd a ajouté que "nous avons cette conviction
d'avoir construit notre pays sur une tradition séculaire, car le débat démocratique et la consultation existaient déjà dans les villages au sein de la Djemaa", mettant en exergue, la "solidité" des liens entre Algériens qui fait qu'aucune partie et personne ne peut attenter à la stabilité de l'Algérie, a-t-il souligné. "Nous avons cette conception à travailler ensemble.
Nous avons des difficultés certes, mais nous avons aussi cette volonté politique de travailler ensemble". Sidi Saïd a ajouté, par ailleurs, que son organisation et les parties concernées sont "en train d'élaborer tranquillement et sereinement le code du travail, sans aucune précipitation", dans le cadre de l'amélioration des lois sociales des années 90. "Le code du travail est entre les mains des organisations patronales et de notre organisation, pour discussion.
A l'UGTA, nous sommes notamment arrivés à faire 780 assemblées générales sur ce document", a-t-il dit, ajoutant que "nous avons demandé au BIT, son avis technique sur le projet du code de travail". Il a relevé, dans ce cadre, qu'aucun pays, "même parmi les plus développés et les plus démocratiques", n'a transmis son code du travail pour avis technique, expliquant que cela évitera des éventuelles remarques ou contestations du BIT lors de son examen par l'Assemblée populaire nationale.
A travers le dialogue social, nous avons pu "engager le processus de la stabilité. Le dialogue est synonyme de stabilité sociale et de paix. Ces trois facteurs constituent la pierre angulaire des avancées économiques et sociales", a-t-il soutenu, lors d'un colloque sur le partage de l'expérience algérienne en matière de dialogue et de protection sociales.
Il a ajouté que l'Algérie avait entamé depuis 1990, un processus "d'entente et de cordialité" entre le gouvernement, le patronat et l'UGTA, autour des questions économiques et sociales. Le SG de l'UGTA a rappelé dans ce sens, la tenue de la première bipartite en 1990 et de la tripartite en 1991, deux vecteurs essentiels, selon lui, qui ont permis au pays d'avancer dans une "démarche collective" sur les questions "très sensibles", concernant le monde du travail.
"Nous sommes le seul pays, affilié ou membre de l'OIT, à exercer réellement sur le terrain le bipartisme et le tripartisme", a-t-il dit, ajoutant que "nous avons pu, ensemble, innover dans un processus de dialogue dans un pays émergent".
M. Sidi Said a soutenu qu'en Algérie, les textes de loi régissant le monde du travail sont préalablement, soumis aux partenaires sociaux, citant au passage un document "éminemment important", à savoir le statut général de la Fonction publique qui avait fait l'objet de consultations, ayant duré trois années, avec l'ensemble des partenaires socio-économiques.
Tout en relevant qu'il y avait "beaucoup de difficultés" pour la mise en place de ce processus de dialogue, il a noté qu'actuellement "on est passé de la problématique du dialogue à celle de la confiance". M. Sidi Saïd a ajouté que "nous avons cette conviction
d'avoir construit notre pays sur une tradition séculaire, car le débat démocratique et la consultation existaient déjà dans les villages au sein de la Djemaa", mettant en exergue, la "solidité" des liens entre Algériens qui fait qu'aucune partie et personne ne peut attenter à la stabilité de l'Algérie, a-t-il souligné. "Nous avons cette conception à travailler ensemble.
Nous avons des difficultés certes, mais nous avons aussi cette volonté politique de travailler ensemble". Sidi Saïd a ajouté, par ailleurs, que son organisation et les parties concernées sont "en train d'élaborer tranquillement et sereinement le code du travail, sans aucune précipitation", dans le cadre de l'amélioration des lois sociales des années 90. "Le code du travail est entre les mains des organisations patronales et de notre organisation, pour discussion.
A l'UGTA, nous sommes notamment arrivés à faire 780 assemblées générales sur ce document", a-t-il dit, ajoutant que "nous avons demandé au BIT, son avis technique sur le projet du code de travail". Il a relevé, dans ce cadre, qu'aucun pays, "même parmi les plus développés et les plus démocratiques", n'a transmis son code du travail pour avis technique, expliquant que cela évitera des éventuelles remarques ou contestations du BIT lors de son examen par l'Assemblée populaire nationale.


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