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Certains candidats sont en "décalage"
Pour le professeur de droit public, Walid Laggoune :
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 04 - 2017

La campagne électorale est un moment où l'on doit laisser place au débat public sur les questions sociales, culturelles et institutionnelles intéressant le pays et les citoyens.
La campagne électorale est un moment où l'on doit laisser place au débat public sur les questions sociales, culturelles et institutionnelles intéressant le pays et les citoyens.
Ce sont là les propos exprimés, hier, par le professeur agrégé en droit public, Walid Laggoune, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne qui note que les prochaines élections législatives interviennent à un moment "significatif" de l'évolution de l'histoire politique de l'Algérie.
De la campagne électorale, il estime qu'elle gagnerait à quitter le terrain du discours "incantatoire et péremptoire pour laisser place au débat public contradictoire, à l'échange d'idées, et à l'argumentaire afin qu'elle suscite l'adhésion du citoyen". M. Laggoune déclare avoir l'impression que certains candidats sont en "décalage" en confondant le prochain scrutin avec une présidentielle "alors que nous sommes dans l'élection d'un Parlement de l'Assemblée nationale".
Se lançant dans un exercice pédagogique relatif au rôle de l'APN, l'intervenant rappelle à l'intention de ceux qui auront à y siéger, qu'être dans la majorité parlementaire ne signifie pas, nécessairement, figurer au sein de l'exécutif, notant cependant que dans la pratique constitutionnelle, la composition de ce dernier devrait émaner de la majorité parlementaire.Il relève, en outre, que le Parlement n'est plus désormais qu'un intervenant, "parmi d'autres", dans le processus de production législative, en ce sens qu'il doit composer avec l'exécutif, mais aussi avec la légitimité du président de la République "qui, lui aussi, est élu au suffrage universel".
De plus, appuie-t-il, "il partage la fonction législative avec la deuxième chambre". Le député, explique-t-il, "légifère sur les matières qui lui sont fixées par la Constitution, sous le contrôle du Conseil constitutionnel" qui, lui aussi, participe à l'élaboration de la loi. L'invité de la chaîne 3 signale, de plus, à l'attention des futurs députés que tout projet de loi soumis à leur attention n'est pas une vérité "révélée", mais un texte argumenté, qui doit être clairement interprété.
La loi, souligne-t-il, n'est pas faite pour affirmer des évidences ou émettre des voeux, mais pour "fixer des obligations et ouvrir des droits", d'où la nécessité pour le législateur de savoir produire des textes "nécessaires mais non inutiles".
Le député ne siège-t-il à l'APN que pour cautionner les décisions que lui soumet le gouvernement et bénéficier des avantages de son poste ? Le professeur Laggoune, confirme les "pratiques de certains parlementaires" tels l'absentéisme, le nomadisme et le peu d'intérêt pour leur mission, autant de situations, admet-il, qui ont accentuées la "défiance" des citoyens à leur encontre.
Ce sont là les propos exprimés, hier, par le professeur agrégé en droit public, Walid Laggoune, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne qui note que les prochaines élections législatives interviennent à un moment "significatif" de l'évolution de l'histoire politique de l'Algérie.
De la campagne électorale, il estime qu'elle gagnerait à quitter le terrain du discours "incantatoire et péremptoire pour laisser place au débat public contradictoire, à l'échange d'idées, et à l'argumentaire afin qu'elle suscite l'adhésion du citoyen". M. Laggoune déclare avoir l'impression que certains candidats sont en "décalage" en confondant le prochain scrutin avec une présidentielle "alors que nous sommes dans l'élection d'un Parlement de l'Assemblée nationale".
Se lançant dans un exercice pédagogique relatif au rôle de l'APN, l'intervenant rappelle à l'intention de ceux qui auront à y siéger, qu'être dans la majorité parlementaire ne signifie pas, nécessairement, figurer au sein de l'exécutif, notant cependant que dans la pratique constitutionnelle, la composition de ce dernier devrait émaner de la majorité parlementaire.Il relève, en outre, que le Parlement n'est plus désormais qu'un intervenant, "parmi d'autres", dans le processus de production législative, en ce sens qu'il doit composer avec l'exécutif, mais aussi avec la légitimité du président de la République "qui, lui aussi, est élu au suffrage universel".
De plus, appuie-t-il, "il partage la fonction législative avec la deuxième chambre". Le député, explique-t-il, "légifère sur les matières qui lui sont fixées par la Constitution, sous le contrôle du Conseil constitutionnel" qui, lui aussi, participe à l'élaboration de la loi. L'invité de la chaîne 3 signale, de plus, à l'attention des futurs députés que tout projet de loi soumis à leur attention n'est pas une vérité "révélée", mais un texte argumenté, qui doit être clairement interprété.
La loi, souligne-t-il, n'est pas faite pour affirmer des évidences ou émettre des voeux, mais pour "fixer des obligations et ouvrir des droits", d'où la nécessité pour le législateur de savoir produire des textes "nécessaires mais non inutiles".
Le député ne siège-t-il à l'APN que pour cautionner les décisions que lui soumet le gouvernement et bénéficier des avantages de son poste ? Le professeur Laggoune, confirme les "pratiques de certains parlementaires" tels l'absentéisme, le nomadisme et le peu d'intérêt pour leur mission, autant de situations, admet-il, qui ont accentuées la "défiance" des citoyens à leur encontre.


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