À l'occasion d'une ntervention, hier matin, sur les ondes de la Radio nationale, Mustapha Abdelkrim, conseiller au ministère de l'Industrie, a livré quelques explications sur ladémarche des pouvoirs publics dans le domaine de l'industrie automobile. À l'occasion d'une ntervention, hier matin, sur les ondes de la Radio nationale, Mustapha Abdelkrim, conseiller au ministère de l'Industrie, a livré quelques explications sur ladémarche des pouvoirs publics dans le domaine de l'industrie automobile. cours des dernières années, M. Abdelkrim a insisté sur la nécessité de distinguer deux périodes. La première, jusqu'en 2016, a été marquée par une hausse significative des prix qu'ilattribue à une série de facteurs parmi lesquels "figure tout d'abord l'obligation imposée au concessionnaires, dès 2015, d'introduire de nouveaux équipements de sécurité dans les véhicules importés ou montés en Algérie". Le deuxième facteurexplicatif de la hausse des prix au cours decette première période, qui s'étend de 2014 à 2016, réside dans la "dévaluation du dinar au cours de cette période qui se situe entre20 et 30 % suivant les sources et les monnaiesconsidérées". Le représentant du ministère de l'Industrie évoque enfin "l'influence des licences d'importation introduites au début de 2016 qui ont également poussé les prix à la hausse en raison des difficultés d'approvisionnementdu marché national". Enrevanche, Mustapha Abdelkrim conteste l'augmentation de prix entre fin 2016 et fin 2017. Il relève plutôt une tendance à une "légère diminution des prix au coursde cette dernière période et affirme mêmepouvoir citer beaucoup d'exemples".Dans ce domaine, il précise en outre que le nouveau cahier des charges signé par les constructeurs automobiles prévoit que les pièces importées par les usines de montage installées en Algérie ne pourront en aucun cas être facturées à un prix supérieur à leur "prix sortie usine hors taxe". Les exportations dans le calcul du taux d'intégration Pour le représentant du ministère de l'Industrie, l'augmentation importante de la facture globale d'importation de "parts de véhicules destinées au montage", qu'il chiffre à 1,6 milliard de dollars en 2017, doit cependant être comparée aux 7,5 milliards de dollars qu'ont coûtés les importations de véhicules en 2012. Abdelkrim juge logique cette augmentation qui devrait se poursuivre dans les prochaines années à mesure de lamontée en régime de l'industrie de montage nationale. À ce sujet, le cadre du ministèrede l'Industrie évoque un objectif de 500.000véhicules montés en Algérie à l'horizon2021 - 2022. À cette date il s'agira de capter40 % de la valeur ajoutée créée par cetteactivité. Précision intéressante, le montantdes exportations interviendra dans le calculdu taux d'intégration imposé aux constructeursinstallés en Algérie. C'est même, pour le représentant du ministère de l'Industrie, à cette seule condition que les objectifs ambitieux en matière de taux d'intégration (15 % au bout de 3 ans et 40 % après 5 ans ) pourront être atteints. cours des dernières années, M. Abdelkrim a insisté sur la nécessité de distinguer deux périodes. La première, jusqu'en 2016, a été marquée par une hausse significative des prix qu'ilattribue à une série de facteurs parmi lesquels "figure tout d'abord l'obligation imposée au concessionnaires, dès 2015, d'introduire de nouveaux équipements de sécurité dans les véhicules importés ou montés en Algérie". Le deuxième facteurexplicatif de la hausse des prix au cours decette première période, qui s'étend de 2014 à 2016, réside dans la "dévaluation du dinar au cours de cette période qui se situe entre20 et 30 % suivant les sources et les monnaiesconsidérées". Le représentant du ministère de l'Industrie évoque enfin "l'influence des licences d'importation introduites au début de 2016 qui ont également poussé les prix à la hausse en raison des difficultés d'approvisionnementdu marché national". Enrevanche, Mustapha Abdelkrim conteste l'augmentation de prix entre fin 2016 et fin 2017. Il relève plutôt une tendance à une "légère diminution des prix au coursde cette dernière période et affirme mêmepouvoir citer beaucoup d'exemples".Dans ce domaine, il précise en outre que le nouveau cahier des charges signé par les constructeurs automobiles prévoit que les pièces importées par les usines de montage installées en Algérie ne pourront en aucun cas être facturées à un prix supérieur à leur "prix sortie usine hors taxe". Les exportations dans le calcul du taux d'intégration Pour le représentant du ministère de l'Industrie, l'augmentation importante de la facture globale d'importation de "parts de véhicules destinées au montage", qu'il chiffre à 1,6 milliard de dollars en 2017, doit cependant être comparée aux 7,5 milliards de dollars qu'ont coûtés les importations de véhicules en 2012. Abdelkrim juge logique cette augmentation qui devrait se poursuivre dans les prochaines années à mesure de lamontée en régime de l'industrie de montage nationale. À ce sujet, le cadre du ministèrede l'Industrie évoque un objectif de 500.000véhicules montés en Algérie à l'horizon2021 - 2022. À cette date il s'agira de capter40 % de la valeur ajoutée créée par cetteactivité. Précision intéressante, le montantdes exportations interviendra dans le calculdu taux d'intégration imposé aux constructeursinstallés en Algérie. C'est même, pour le représentant du ministère de l'Industrie, à cette seule condition que les objectifs ambitieux en matière de taux d'intégration (15 % au bout de 3 ans et 40 % après 5 ans ) pourront être atteints.