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Le ministère doit "enquêter" selon L'APOCE
Prix de "sortie d'usine" des véhicules
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 03 - 2018

Les prix de "sortie d'usine" des véhicules montés en Algérie, annoncés par la tutelle, montrent que certains concessionnaires "avides" ont su profiter du déséquilibre du marché automobile.
Les prix de "sortie d'usine" des véhicules montés en Algérie, annoncés par la tutelle, montrent que certains concessionnaires "avides" ont su profiter du déséquilibre du marché automobile.
Ce déséquilibre résulte de la décision du gouvernement de geler les importations,entrainant une hausse significative de la demande, au cours des dernières années, donc une hausse des prix.
C'est ce qu'a indiqué le président del'Association algérienne de Protection etd'Orientation du Consommateur et sonenvironnement (APOCE), Mustapha Zebdi. Selon lui, ces prix, qui représentent le coût de la production, sont décidés par les entreprises de montage elles-mêmes,sans aucune enquêté faite au préalable parle ministère de l'Industrie, le ministère du Commerce ou même le ministère des finances.
Les marges bénéficiaires sont "imaginaires" !
Et d'ajourer : les marges bénéficiaires semblent être "imaginaires" pour certainesmarques pouvant aller jusqu'à un millionde dinars par véhicule.Ainsi, l'association, exige que le ministèrede tutelle suive toutes les étapes de lachaîne commerciale et enquête sur la "validité"de ces prix, qui restent de simples déclarations par les fabricants. Car, ajoutet-il, ceux-ci restent loin des prix appliqués dans d'autres pays.
L'APOCE appelle également à une enquête minutieuse pour détecter "la complicité" de certains concessionnaires avec les courtiers qui vendent un grand nombre de voitures neuves à des fournisseurs non accrédités, bien que le décret exécutif 15/58 du 08 Février 2015 l'interdise explicitement. Il note que ce genre de pratiques a aggravé de manière significative la spéculation sur le marché de voitures d'occasion.
Boycott des véhicules " Made in Algeria" -
Interrogé sur la campagne de boycott des véhicules "Made in Bladi", lancée ces derniers temps à travers les réseaux sociaux, M. Zebdi a indiqué que l'APOCE encourage cette initiative, bien qu'il ne "s'attend pas à des résultats positifs". "Ça ne marchera pas", car tout simplement, il "n'y a pas d'autres alternatives".
D'ailleurs, les gens sont contraints, outre la cherté des prix, d'attendre plus de six mois pour se faire livrer leurs véhicules. La voiture est devenue aujourd'hui un besoin urgent pourchaque famille. Selon lui, l'action de boycott est un engagement qui "favorise"l'intérêt des citoyens algériens et montre, toutefois, que "la culture" de la consommation commence à s'installer dans notre pays.
8 000 véhicules semi-assemblés importés de Roumanie
L'usine Renault Algérie d'Oran a importé, durant les deux premiers mois de 2018, quelques 8 036 véhicules "semi-assemblés" de l'usine Dacia en Roumanie. Selon les chiffres révélés le 20 mars dernier par l'Association roumaine des constructeurs automobiles, des véhiculesen SKD, carrosseries semi-assemblées, ont été expédiés vers l'Algérie entre janvier et février 2018.
Ce chiffre concerne principalement le modèle très prisé du constructeur français implanté en Algérie, Dacia Sandero, un SUV très demandé. Pour rappel, durant l'année 2017, Renault Algérie a importé quelque 20 000 carrosseries de la Symbol "Made in Bladi" depuis l'usine d'AvtoVaz en Russie.
Ce déséquilibre résulte de la décision du gouvernement de geler les importations,entrainant une hausse significative de la demande, au cours des dernières années, donc une hausse des prix.
C'est ce qu'a indiqué le président del'Association algérienne de Protection etd'Orientation du Consommateur et sonenvironnement (APOCE), Mustapha Zebdi. Selon lui, ces prix, qui représentent le coût de la production, sont décidés par les entreprises de montage elles-mêmes,sans aucune enquêté faite au préalable parle ministère de l'Industrie, le ministère du Commerce ou même le ministère des finances.
Les marges bénéficiaires sont "imaginaires" !
Et d'ajourer : les marges bénéficiaires semblent être "imaginaires" pour certainesmarques pouvant aller jusqu'à un millionde dinars par véhicule.Ainsi, l'association, exige que le ministèrede tutelle suive toutes les étapes de lachaîne commerciale et enquête sur la "validité"de ces prix, qui restent de simples déclarations par les fabricants. Car, ajoutet-il, ceux-ci restent loin des prix appliqués dans d'autres pays.
L'APOCE appelle également à une enquête minutieuse pour détecter "la complicité" de certains concessionnaires avec les courtiers qui vendent un grand nombre de voitures neuves à des fournisseurs non accrédités, bien que le décret exécutif 15/58 du 08 Février 2015 l'interdise explicitement. Il note que ce genre de pratiques a aggravé de manière significative la spéculation sur le marché de voitures d'occasion.
Boycott des véhicules " Made in Algeria" -
Interrogé sur la campagne de boycott des véhicules "Made in Bladi", lancée ces derniers temps à travers les réseaux sociaux, M. Zebdi a indiqué que l'APOCE encourage cette initiative, bien qu'il ne "s'attend pas à des résultats positifs". "Ça ne marchera pas", car tout simplement, il "n'y a pas d'autres alternatives".
D'ailleurs, les gens sont contraints, outre la cherté des prix, d'attendre plus de six mois pour se faire livrer leurs véhicules. La voiture est devenue aujourd'hui un besoin urgent pourchaque famille. Selon lui, l'action de boycott est un engagement qui "favorise"l'intérêt des citoyens algériens et montre, toutefois, que "la culture" de la consommation commence à s'installer dans notre pays.
8 000 véhicules semi-assemblés importés de Roumanie
L'usine Renault Algérie d'Oran a importé, durant les deux premiers mois de 2018, quelques 8 036 véhicules "semi-assemblés" de l'usine Dacia en Roumanie. Selon les chiffres révélés le 20 mars dernier par l'Association roumaine des constructeurs automobiles, des véhiculesen SKD, carrosseries semi-assemblées, ont été expédiés vers l'Algérie entre janvier et février 2018.
Ce chiffre concerne principalement le modèle très prisé du constructeur français implanté en Algérie, Dacia Sandero, un SUV très demandé. Pour rappel, durant l'année 2017, Renault Algérie a importé quelque 20 000 carrosseries de la Symbol "Made in Bladi" depuis l'usine d'AvtoVaz en Russie.


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