En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy vit sans doute ses dernières heures. Une majorité semble s'être dégagée au Parlement pour voter ce vendredi 1er juin la motion de censure déposée par les socialistes. Une initiative prise après que la Haute Cour de justice a condamné plusieurs hauts cadres du Parti Populaire à de lourdes peines dans le cadre de l'affaire Gürtel, un "système de corruption généralisé", a estimé la justice. En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy vit sans doute ses dernières heures. Une majorité semble s'être dégagée au Parlement pour voter ce vendredi 1er juin la motion de censure déposée par les socialistes. Une initiative prise après que la Haute Cour de justice a condamné plusieurs hauts cadres du Parti Populaire à de lourdes peines dans le cadre de l'affaire Gürtel, un "système de corruption généralisé", a estimé la justice. Si la censure est votée, c'est une page qui se tourne pour l'Espagne. Au pouvoir depuis fin 2011, Mariano Rajoy devrait dans les prochaines heures céder la place au socialiste Pedro Sanchez. Ce sera alors la fin d'une histoire mouvementée, Mariano Rajoy, 63 ans, a surmonté plusieurs crises majeures, économiques et politiques, dont la dernière, et non des moindres, a été la tentative de sécession de la Catalogne à l'automne dernier. C'est finalement le ralliement des députés du parti nationaliste basque à la motion de censure qui a fait basculer les choses jeudi 31 mai. Pedro Sanchez a convaincu les députés basques en leur promettant de préserver leur budget. Il avait par ailleurs assuré aux Catalans qu'il entendait rétablir des liens avec le gouvernement de Barcelone. La motion est aussi soutenue par la gauche de Podemos. Le parti Ciudadanos qui souhaite lui aussi la chute du gouvernement, ne votera pas la censure car il veut des élections immédiates. Si les socialistes prennent la tête du gouvernement, ils auront derrière eux une majorité hétéroclite et fragile. Pedro Sanchez a promis d'anticiper les législatives prévues en 2020. Le vote de la motion de censure doit avoir lieu à la mi-journée ce vendredi 1er juin. Mariano Rajoy n'a plus qu'une carte à jouer, celle d'une éventuelle démission dans la matinée. Si la censure est votée, c'est une page qui se tourne pour l'Espagne. Au pouvoir depuis fin 2011, Mariano Rajoy devrait dans les prochaines heures céder la place au socialiste Pedro Sanchez. Ce sera alors la fin d'une histoire mouvementée, Mariano Rajoy, 63 ans, a surmonté plusieurs crises majeures, économiques et politiques, dont la dernière, et non des moindres, a été la tentative de sécession de la Catalogne à l'automne dernier. C'est finalement le ralliement des députés du parti nationaliste basque à la motion de censure qui a fait basculer les choses jeudi 31 mai. Pedro Sanchez a convaincu les députés basques en leur promettant de préserver leur budget. Il avait par ailleurs assuré aux Catalans qu'il entendait rétablir des liens avec le gouvernement de Barcelone. La motion est aussi soutenue par la gauche de Podemos. Le parti Ciudadanos qui souhaite lui aussi la chute du gouvernement, ne votera pas la censure car il veut des élections immédiates. Si les socialistes prennent la tête du gouvernement, ils auront derrière eux une majorité hétéroclite et fragile. Pedro Sanchez a promis d'anticiper les législatives prévues en 2020. Le vote de la motion de censure doit avoir lieu à la mi-journée ce vendredi 1er juin. Mariano Rajoy n'a plus qu'une carte à jouer, celle d'une éventuelle démission dans la matinée.
