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Les mises en garde de Benghabrit
Non scolarisation d'enfants à 6 ans
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 09 - 2018

La ministre de l'Education était l'invitée du forum du journal El Moudjahid, hier, pour faire une première évaluation de la rentrée scolaire 2018/2019.
La ministre de l'Education était l'invitée du forum du journal El Moudjahid, hier, pour faire une première évaluation de la rentrée scolaire 2018/2019.
Dans son intervention liminaire, elle s'est attardée longuement sur laquestion de la surcharge des classes,et pour cause, Il est vrai que ce phénomèneest l'un des marqueurs négatifs de cetterentrée.Mais elle a expliqué que le recours aux chalets dans certaines régions où la pressionest forte n'est qu'une solution d'urgenceet non la règle. Benghabrit, reconnaissantobjectivement le phénomène atenté de l'expliquer et non de le "justifier".Selon elle, c'est le retard dans la réception des infrastructures scolaires quiest une des causes."Des lycées, des collèges, des écoles primairesont été réceptionnés cette année,mais il y a des régions où des retards sontenregistrés dans la livraison des projets",dit-elle à ce propos, avançant aussi le facteur du déplacement des populations,dansle cadre des opérations de relogement intervenuesdans plusieurs wilayas.
A cela s'ajoute le problème du taux denatalité, avec une population algériennequi augmente chaque année de presque unmillion d'âmes. Et donc une pression permanentesur les infrastructures solaires etpédagogiques.Toujours à propos de la surcharge,Benghabrit a pointé la question du redoublement,un des points abordés lors de sadernière rencontre avec les partenairessociaux (syndicats et deux associations deparents d'élèves. "Les syndicats et parentsd'élèves ont réclamé le droit au redoublementdes élèves de terminale, mais ceredoublement est un facteur de surcharge des classes", tente-t-elle deconvaincre en insistant sur l'obligation derespecter la souveraineté du conseil desprofesseurs,une fois qu'il juge que ces élèves ne sont pas admissibles au redoublement et orientésvers la formation professionnelle.
"On ne peut pas prendre la décision administrativement de les faire redoubler, car Il y a aussi la question de leur capacité, si lesprofs ont décidé de les exclure, c'est par rapport à leur niveau qui ne leur permetpas de refaire l'année", relèvera-telle.Au sujet de sa rencontre avec les syndicats,"modestement, je peux dire qu'elle a étépositive, car on a parlé en toute franchise et on a évoqué toutes les questions sans tabou". Néanmoins elle a observé que les"syndicats doivent faire preuve du sens dela mesure", allusion certainement auxrevendication socio-profesionnelles et àpropos desquelles elle a indiqué que50 % des travailleurs de l'Education vontbénéficier de nouvelles augmentationsdans le cadre de la mise en oeuvre des réajustementsintroduits dans les classementscatégoriels.
La ministre a également parlé d'un plannational de lutte contre le décrochage scolairequi impliquerait son ministère, celuide la Culture, l'Office national d'alphabétisationet l'association Iqra.Plus globalement Benghabrit est revenuesur ce qui semblelui tenir le plus à coeur,à savoir "le référent national" en matièred'éducation qui doit, selon elle, s'articulersur les constantes de l'identité nationale,la modernité, la citoyenneté et le vivreensembleen paix.En évoquant la langue amazighe,Benghabrit a fait savoir que le nombre dewilayas où elle est enseignée est passé de11 à 44 pour la rentrée 2018/2019.
Des poursuites judiciaires à l'encontre des parents
Nouria Benghabrit a mis en garde, également, les parents d'élèves qui risquent des "poursuites judiciaires" en cas de refusdefaire scolariser leurs enfants ayant atteintl'âge de six ans. Sʼexprimant sur le volet de l'"échec" scolaire,Benghabrit a instruit aujourdʼhui les parents dʼélève à propos de lʼobligation de lʼenseignement des enfants âgés de 6 ans."Lʼécole est obligatoire de six (6) à seize(16) ans", a-t-elle insisté.
"On ne peut pas faire ce quʼon veut avecnos enfants. Les enfants ont des droits",adéclaré la ministre. Ils ont le droit à la scolarisationqui est "obligataire", a soutenula première responsable du secteur delʼEducation, au forum dʼEl Moudjahid.La ministre a annoncé lors de cette rencontreque son département a mis en place unnouveau "plan pour lutter contre lʼéchecscolaire, qui selon elle, nʼexiste pas",mais quʼil sʼagit, plutôt de certains"élèves qui ont des difficultés decompréhension des cours et des lacunes à lʼécole".
Dans son intervention liminaire, elle s'est attardée longuement sur laquestion de la surcharge des classes,et pour cause, Il est vrai que ce phénomèneest l'un des marqueurs négatifs de cetterentrée.Mais elle a expliqué que le recours aux chalets dans certaines régions où la pressionest forte n'est qu'une solution d'urgenceet non la règle. Benghabrit, reconnaissantobjectivement le phénomène atenté de l'expliquer et non de le "justifier".Selon elle, c'est le retard dans la réception des infrastructures scolaires quiest une des causes."Des lycées, des collèges, des écoles primairesont été réceptionnés cette année,mais il y a des régions où des retards sontenregistrés dans la livraison des projets",dit-elle à ce propos, avançant aussi le facteur du déplacement des populations,dansle cadre des opérations de relogement intervenuesdans plusieurs wilayas.
A cela s'ajoute le problème du taux denatalité, avec une population algériennequi augmente chaque année de presque unmillion d'âmes. Et donc une pression permanentesur les infrastructures solaires etpédagogiques.Toujours à propos de la surcharge,Benghabrit a pointé la question du redoublement,un des points abordés lors de sadernière rencontre avec les partenairessociaux (syndicats et deux associations deparents d'élèves. "Les syndicats et parentsd'élèves ont réclamé le droit au redoublementdes élèves de terminale, mais ceredoublement est un facteur de surcharge des classes", tente-t-elle deconvaincre en insistant sur l'obligation derespecter la souveraineté du conseil desprofesseurs,une fois qu'il juge que ces élèves ne sont pas admissibles au redoublement et orientésvers la formation professionnelle.
"On ne peut pas prendre la décision administrativement de les faire redoubler, car Il y a aussi la question de leur capacité, si lesprofs ont décidé de les exclure, c'est par rapport à leur niveau qui ne leur permetpas de refaire l'année", relèvera-telle.Au sujet de sa rencontre avec les syndicats,"modestement, je peux dire qu'elle a étépositive, car on a parlé en toute franchise et on a évoqué toutes les questions sans tabou". Néanmoins elle a observé que les"syndicats doivent faire preuve du sens dela mesure", allusion certainement auxrevendication socio-profesionnelles et àpropos desquelles elle a indiqué que50 % des travailleurs de l'Education vontbénéficier de nouvelles augmentationsdans le cadre de la mise en oeuvre des réajustementsintroduits dans les classementscatégoriels.
La ministre a également parlé d'un plannational de lutte contre le décrochage scolairequi impliquerait son ministère, celuide la Culture, l'Office national d'alphabétisationet l'association Iqra.Plus globalement Benghabrit est revenuesur ce qui semblelui tenir le plus à coeur,à savoir "le référent national" en matièred'éducation qui doit, selon elle, s'articulersur les constantes de l'identité nationale,la modernité, la citoyenneté et le vivreensembleen paix.En évoquant la langue amazighe,Benghabrit a fait savoir que le nombre dewilayas où elle est enseignée est passé de11 à 44 pour la rentrée 2018/2019.
Des poursuites judiciaires à l'encontre des parents
Nouria Benghabrit a mis en garde, également, les parents d'élèves qui risquent des "poursuites judiciaires" en cas de refusdefaire scolariser leurs enfants ayant atteintl'âge de six ans. Sʼexprimant sur le volet de l'"échec" scolaire,Benghabrit a instruit aujourdʼhui les parents dʼélève à propos de lʼobligation de lʼenseignement des enfants âgés de 6 ans."Lʼécole est obligatoire de six (6) à seize(16) ans", a-t-elle insisté.
"On ne peut pas faire ce quʼon veut avecnos enfants. Les enfants ont des droits",adéclaré la ministre. Ils ont le droit à la scolarisationqui est "obligataire", a soutenula première responsable du secteur delʼEducation, au forum dʼEl Moudjahid.La ministre a annoncé lors de cette rencontreque son département a mis en place unnouveau "plan pour lutter contre lʼéchecscolaire, qui selon elle, nʼexiste pas",mais quʼil sʼagit, plutôt de certains"élèves qui ont des difficultés decompréhension des cours et des lacunes à lʼécole".


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