Cité par chaîne israélienne Canal 12, le chef du Mossad, David Barnea, s'est rendu à Washington, fin juillet 2025, pour demander le soutien de la Maison-Blanche afin de persuader d'autres pays de soutenir l'initiative visant à déplacer les Palestiniens de Ghaza vers d'autres pays.Selon la chaîne, Barnea a rencontré l'envoyé américain Steve Whitkoff et a suggéré que la Libye, l'Indonésie et l'Ethiopie soient des destinations potentielles pour absorber les Gazaouis. Lors d'une réunion à la Maison-Blanche plus tôt la semaine passée, le chef du Mossad a déclaré à l'envoyé du président américain Donald Trump, Steve Whitkoff, qu'Israël était en pourparlers avec la Libye, l'Indonésie et l'Ethiopie pour absorber des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza. Barnea a affirmé que ces trois pays avaient exprimé leur volonté d'envisager d'absorber un grand nombre de Palestiniens de Gaza. Il a demandé à l'administration américaine d'aider ces pays en les persuadant et en leur fournissant des incitations pour qu'ils acceptent cette décision. En février, Trump a proposé de déplacer deux millions de Palestiniens de Gaza vers d'autres pays. Le mouvement de résistance palestinien Hamas est toujours debout après 21 mois de guerre génocidaire israélienne à Gaza, a affirmé le journal israélien «Yediot Aharonot», ajoutant que les allégations israéliennes concernant une victoire imminente ne sont que mensonges et propagande. Dans un article publié par le journaliste israélien Yoav Zitun qui a écrit : « L'opinion publique est alimentée par des mensonges et de la propagande, comme ce fut le cas au cours de la décennie précédant l'opération du 7 octobre et après chaque série de combats avec le Hamas.» Evoquant le récent déploiement israélien de quatre à cinq divisions à Gaza, présenté comme des manœuvres, il a affirmé que: «Le mouvement était très limité et bien plus restreint que ce qui avait été annoncé : l'armée n'a pas réellement activé cinq divisions, mais a plutôt envoyé un nombre relativement restreint d'équipes de combat de niveau brigade sous commandement divisionnaire.» L'article décrit également les annonces répétées du contrôle de l'armée israélienne sur 60 % ou 75 % du territoire de Gaza, qui apparaissent sous forme de notifications sur les téléphones de centaines de milliers de colons, comme vides de sens, rappelant celles du début de la dernière décennie concernant l'attaque de dizaines de cibles que l'occupant sioniste qualifié de terroristes à Gaza, qui se sont ensuite révélées n'être que de simples dunes de sable. L'auteur souligne que si la guerre prend fin dans les prochains mois, le Hamas existera toujours, avec plus de dix mille combattants.le journaliste cite également les propos tenus l'année dernière par un commandant de bataillon de la brigade «Nahal» à propos du Hamas : Découvrir et détruire ses capacités prendra des années, au moins une décennie de combats. « Le Hamas a construit des infrastructures de grande envergure pendant de nombreuses années dans toute la bande de Gaza, sans aucune interférence. Toute autre affirmation concernant une victoire imminente ou la destruction de l'ennemi est tout simplement absurde », ajoute ce commandant qui a longtemps combattu à Gaza. Selon l'article, le Hamas est toujours debout, avec des capacités de commandement et de contrôle limitées et affaiblies, mais il n'en demeure pas moins debout. Un commandant de terrain lui aurait déclaré : « Il est regrettable que l'on vende des illusions au public, comme quoi tout sera bientôt terminé et que nous parviendrons à un résultat décisif à Gaza dans un avenir proche.» Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza, le 7 octobre 2023, après que les combattants de la Résistance palestinienne ont mené l'opération surprise «Déluge d'Al-Aqsa », en réponse à la campagne sanglante et dévastatrice israélienne contre les Palestiniens depuis des décennies. L'assaut sanglant israélien contre Gaza a déjà tué au moins 58 667 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.