Le cancer affecte plus de480.000 personnes en Algérie,auxquelles viennent s'ajouter50.000 nouveaux malades,chaque année. Le cancer affecte plus de480.000 personnes en Algérie,auxquelles viennent s'ajouter50.000 nouveaux malades,chaque année. Considéré comme la seconde cause de mortalité en Algérie après les maladies cardiovasculaires, le cancercause le décès de 3.000 patients chaqueannée.Dans un reportage de la Radio nationale,on affirme que le cancer est désormais unproblème majeur de santé publique. Il affecte plus de 480.000 personnes dans le pays auxquelles viennent s'ajouter 50.000nouveaux malades, chaque année. Parmi les différents types de cancer, celuidu sein représente, à lui seul, 40%. Deplus, 13.000 personnes sont frappées,chaque année, par cette pathologie. Le professeur Hamdi Chérif fait état d'unetendance évolutive des divers types de cancersparmi lesquels, souligne-t-il,vient enpremier lieu celui du sein, dont ilprécisequ'il a tendance à augmenter de 7% annuellement,soit le quart de ce type d'affectionsdiagnostiquées, sur 39 ans.Le Centre pierre et Marie Curie d'Alger, chargé de traiter les différents types de cancer, reçoit des malades venant des quatrecoins du pays, indique le reporter. Au niveau de l'un des services, celui desénologie, le professeur Benhachhourévèle, pour sa part, que plus de 1.500femmes affectées par le cancer du sein sont opérées, chaque année. Le lymphome : un cancer peu connu Chaque année, plus de 1.000 Algériens sont atteints du lymphome, un cancer peu connu, dont le diagnostic n'est pas toujoursévident, et qui s'attaque au systèmelymphatique.Les spécialistes réunis, lorsd'une rencontre organisée, ont mis l'accentsur la nécessité d'approfondir la réflexionau sujet de cette maladie, puisquel'incidencea tendance à augmenter, ces dernièresannées. "En Algérie, l'incidence de cette maladieest passée de 0.81/100.000 habitants, en 2003, à 2,15 en 2011", a en effet indiqué le Pr Nadia Boudjerra, coordinatrice nationaledu groupe lymphome non hodgkinienet chef de service au Chu de BeniMessous.En effet, Mme Boudjerra a fait savoir, que les deux sexes peuvent être touchés, avec une prédominance pour les hommes.Néanmoins, les lymphomes ganglionnaires sont rares chez l'enfant, a-t-elle faitsavoir, notant qu'en Algérie, un pic de fréquencea été enregistré pour la tranched'âge entre 50 et 60 ans. "Pour 60% descas, il s'agit d'une augmentation de lataille d'un ganglion, dans les autres 40%,une atteinte extraganglionnaire qui peut atteindre le tractus digestif, la peau et lasphère ORL", a-t-elle précisé. Cependant, la spécialiste affirme, que "ce sont des signes moins spécifiques qui, fréquemment, conduisent à la découverte du lymphome : fièvre avec sueurs nocturnes, fatigue intense, amaigrissement inexpliqué et sensation de démangeaisons de la peau".Cette maladie, qui occupe la cinquième place parmi les hémopathies malignes, souffre de l'absence de diagnostic, car elle ne présente pas de signes apparents, "saufun examen clinique complet permettraitd 'évaluer l'état général du patient, de noter les signes fonctionnels, dechercher et d noter sur un schéma, tous lesganglions dont la taille est supérieure à 1cm", atenuà souligner la coordinatrice nationale du groupe lymphome. Poursuivant ses propos,Mme Boudjerra a affirmé, que le diagnosticest souvent posé tardivement, d'où l'impératif de sensibiliser les médecins généralistes, à la nécessité de déceler le mal à temps. "De nombreux patients arriventchez nous une fois, après avoir été vus par plusieurs autres spécialistes. Ils sont donc, dans certains cas, à un stade avancé de la maladie", a-t-elle dit, précisant que la rémission totale de la maladieest possible.La spécialiste a, dans ce sillage, jugé urgent de débloquer des litsd'hospitalisationsupplémentaires car, dans certainscas, des séances de chimiothérapie lourdes s'imposent. "Cette maladie impose unsuivi médical rigoureux, sur le longterme", affirme-t-elle.De son côté, Mme Samia Gasmi, organisatrice de l'événement et présidente del'Association nationale Nour Doha(lumière du jour), a fait savoir que cette rencontre scientifique a été organisée, dans le but de mieux informer lescitoyens sur cette forme méconnue du cancer, et d'exposer les difficultés rencontrées par les spécialistes pour son dépistage. Laspécialiste a estimé urgent de mettre en place des équipes pluridisciplinaires, pour prendre en charge les personnes atteintes de cette maladie, dansl'établissementdu diagnostic et la mise sur le marchérapide des traitements novateurs. "Il est question, pour nous tous, d'améliorerle diagnostic et de l'uniformiser au niveaunational, afin que l'on arrive à une meilleure prise en charge du malade", a-t-elle dit.Elle a rapporté, que beaucoup de patients sont perdus avant d'arriver à la chimiothérapie, alors que la maladie estguérissable dans 90% des cas, quand elle est traitée à temps et convenablement. "Une fois le diagnostic connu, une prise en charge thérapeutique correcte suivra etle sujet sera normalement tranquille, en plus du protocole de chimiothérapie, de nouveaux produits sont déjà sur le marché pour le traitement efficace de cette maladie", a-t-elle conclu. Considéré comme la seconde cause de mortalité en Algérie après les maladies cardiovasculaires, le cancercause le décès de 3.000 patients chaqueannée.Dans un reportage de la Radio nationale,on affirme que le cancer est désormais unproblème majeur de santé publique. Il affecte plus de 480.000 personnes dans le pays auxquelles viennent s'ajouter 50.000nouveaux malades, chaque année. Parmi les différents types de cancer, celuidu sein représente, à lui seul, 40%. Deplus, 13.000 personnes sont frappées,chaque année, par cette pathologie. Le professeur Hamdi Chérif fait état d'unetendance évolutive des divers types de cancersparmi lesquels, souligne-t-il,vient enpremier lieu celui du sein, dont ilprécisequ'il a tendance à augmenter de 7% annuellement,soit le quart de ce type d'affectionsdiagnostiquées, sur 39 ans.Le Centre pierre et Marie Curie d'Alger, chargé de traiter les différents types de cancer, reçoit des malades venant des quatrecoins du pays, indique le reporter. Au niveau de l'un des services, celui desénologie, le professeur Benhachhourévèle, pour sa part, que plus de 1.500femmes affectées par le cancer du sein sont opérées, chaque année. Le lymphome : un cancer peu connu Chaque année, plus de 1.000 Algériens sont atteints du lymphome, un cancer peu connu, dont le diagnostic n'est pas toujoursévident, et qui s'attaque au systèmelymphatique.Les spécialistes réunis, lorsd'une rencontre organisée, ont mis l'accentsur la nécessité d'approfondir la réflexionau sujet de cette maladie, puisquel'incidencea tendance à augmenter, ces dernièresannées. "En Algérie, l'incidence de cette maladieest passée de 0.81/100.000 habitants, en 2003, à 2,15 en 2011", a en effet indiqué le Pr Nadia Boudjerra, coordinatrice nationaledu groupe lymphome non hodgkinienet chef de service au Chu de BeniMessous.En effet, Mme Boudjerra a fait savoir, que les deux sexes peuvent être touchés, avec une prédominance pour les hommes.Néanmoins, les lymphomes ganglionnaires sont rares chez l'enfant, a-t-elle faitsavoir, notant qu'en Algérie, un pic de fréquencea été enregistré pour la tranched'âge entre 50 et 60 ans. "Pour 60% descas, il s'agit d'une augmentation de lataille d'un ganglion, dans les autres 40%,une atteinte extraganglionnaire qui peut atteindre le tractus digestif, la peau et lasphère ORL", a-t-elle précisé. Cependant, la spécialiste affirme, que "ce sont des signes moins spécifiques qui, fréquemment, conduisent à la découverte du lymphome : fièvre avec sueurs nocturnes, fatigue intense, amaigrissement inexpliqué et sensation de démangeaisons de la peau".Cette maladie, qui occupe la cinquième place parmi les hémopathies malignes, souffre de l'absence de diagnostic, car elle ne présente pas de signes apparents, "saufun examen clinique complet permettraitd 'évaluer l'état général du patient, de noter les signes fonctionnels, dechercher et d noter sur un schéma, tous lesganglions dont la taille est supérieure à 1cm", atenuà souligner la coordinatrice nationale du groupe lymphome. Poursuivant ses propos,Mme Boudjerra a affirmé, que le diagnosticest souvent posé tardivement, d'où l'impératif de sensibiliser les médecins généralistes, à la nécessité de déceler le mal à temps. "De nombreux patients arriventchez nous une fois, après avoir été vus par plusieurs autres spécialistes. Ils sont donc, dans certains cas, à un stade avancé de la maladie", a-t-elle dit, précisant que la rémission totale de la maladieest possible.La spécialiste a, dans ce sillage, jugé urgent de débloquer des litsd'hospitalisationsupplémentaires car, dans certainscas, des séances de chimiothérapie lourdes s'imposent. "Cette maladie impose unsuivi médical rigoureux, sur le longterme", affirme-t-elle.De son côté, Mme Samia Gasmi, organisatrice de l'événement et présidente del'Association nationale Nour Doha(lumière du jour), a fait savoir que cette rencontre scientifique a été organisée, dans le but de mieux informer lescitoyens sur cette forme méconnue du cancer, et d'exposer les difficultés rencontrées par les spécialistes pour son dépistage. Laspécialiste a estimé urgent de mettre en place des équipes pluridisciplinaires, pour prendre en charge les personnes atteintes de cette maladie, dansl'établissementdu diagnostic et la mise sur le marchérapide des traitements novateurs. "Il est question, pour nous tous, d'améliorerle diagnostic et de l'uniformiser au niveaunational, afin que l'on arrive à une meilleure prise en charge du malade", a-t-elle dit.Elle a rapporté, que beaucoup de patients sont perdus avant d'arriver à la chimiothérapie, alors que la maladie estguérissable dans 90% des cas, quand elle est traitée à temps et convenablement. "Une fois le diagnostic connu, une prise en charge thérapeutique correcte suivra etle sujet sera normalement tranquille, en plus du protocole de chimiothérapie, de nouveaux produits sont déjà sur le marché pour le traitement efficace de cette maladie", a-t-elle conclu.