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Déjà "récupérée" par Ould Abbès ?
Association des anciens élus du FLN
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 11 - 2018

Quelques jours après son lancement,l'Association desanciens élus du FLN adéjà du plomb dansl'aile. HocineKhaldoun, l'un desinitiateurs du projet, a décidé de jeter l'éponge.
Quelques jours après son lancement,l'Association desanciens élus du FLN adéjà du plomb dansl'aile. HocineKhaldoun, l'un desinitiateurs du projet, a décidé de jeter l'éponge.
"J'ai décidé de prendre mes distancesavec l'association",a confirmé à TSA,l'ancien chargé de la communication du parti. Pour le moment, seul l'ancienvice-président du groupe FLNà l'APN a confirmé son départ. Mais, au sein del'association,d'autres personnalités necachent pas leur désarroi. Ilsveulent toutefois "attendreavant de se prononcer."À l'origine de ce trouble, ladécision du secrétaire généraldu FLN, Djamel Ould Abbes,de confier à Saida Bouneb,membre du BP, le dossier des anciens élus nationaux et locaux du parti.
Une première dans l'histoire de la formation politique qui n'avaitjamais, jusque-là, désigné un responsableen charge des anciens cadresqui ne sont plus en activité.Cette initiative est perçuecomme une démarche dupatron du FLN pour "squatterl'espace" et "s'immiscer dansles affaires internes de la nouvelleassociation." "Je trouveabsurde la démarche de Djamel Ould Abbès, de vouloir déstabilisernotre association quirenferme la crème des cadres duparti qui refusent de travailleravec lui ",
juge HocineKhaldoun.L'autre conséquence indirectede la démarche du chef du FLN est d'ordre légal, et touchedirectement la structure miseen place. En effet, les associationssont tenues par l'article 13 du texte régissant leur fonctionnement, d'être "distinctes par leur objet, leur dénomination et leur fonctionnement despartis politiques et ne peuvententretenir avec eux, aucunerelation qu'elle soitorganique ou structurelle, ni recevoir de subventions, dons ou legs, sous quelque forme que ce soitde leur part, ni participer à leurfinancement".En décidant de s'immiscer dansles affaires de l'association, OuldAbbès la met en porte-àfauxavec la loi. "Pour évitercette situation, j'avaisdemandé, dès le 6 octobre, de proclamer notre indépendanceet notre autonomie, pour ne pas tomber sous le coup de laloi", explique M. Khaldoun.
Dans cette affaire, MahdjoubBedda, ministre des relations avec le Parlement et parrain del'association, est pointé dudoigt. Il est accusé de ne pasavoir fait respecter le pacte tacite décidé entre les membresde l'association, de travailler en dehors des structures duparti et de son SG, dont unemajorité des membres sont enfroid avec lui.
Adversaire
Si l'association, qui n'a pas encore d'existence du point devue statutaire, a pour objectifd'alimenter le débat en propositions,en mettant à contributionles personnalités ayant ccupé d'importantes fonctions au sein des appareils de l'Etat, au FLN, on était convaincu que ce lancement avait d'autresvisées. "Djamel Ould Abbès a jugé le projet de Bedda commeune attaque dirigée contre lui", affirme un proche du secrétairegénéral.Malgré les assurances duministre des relations avec leParlement sur le rôle de l'association,"nous voulons tirerprofit de l'expérience et du savoir-faire de personnalités qui peuvent encore alimenter parleurs propositions et leursidéesn le débat dans notre pays", assurait-il, et au siègedu parti "on restait convaincu du contraire".
Du coup, le SG avait a menédans un premier temps, unecampagne de lobbying parmiles anciens cadres, pour les décourager de rejoindre l'association,avant de décider de court-circuiterl'initiative."Face aux structures du parti àl'arrêt et desmilitantslivrés àeux-mêmes, il était évidentque, l'association devait en 2019, remplacer les structuresde base pour alimenter la campagnedu président", reconnaitun membre du Comité central,qui, au passage, se demandecomment un élu du parti peut activer en dehors de sa formation politique, comme le réclamentles initiateurs du projet d'association. "Un élu FLN nepeut pas être indépendant. Il nepeut être encadré que par leparti".
"J'ai décidé de prendre mes distancesavec l'association",a confirmé à TSA,l'ancien chargé de la communication du parti. Pour le moment, seul l'ancienvice-président du groupe FLNà l'APN a confirmé son départ. Mais, au sein del'association,d'autres personnalités necachent pas leur désarroi. Ilsveulent toutefois "attendreavant de se prononcer."À l'origine de ce trouble, ladécision du secrétaire généraldu FLN, Djamel Ould Abbes,de confier à Saida Bouneb,membre du BP, le dossier des anciens élus nationaux et locaux du parti.
Une première dans l'histoire de la formation politique qui n'avaitjamais, jusque-là, désigné un responsableen charge des anciens cadresqui ne sont plus en activité.Cette initiative est perçuecomme une démarche dupatron du FLN pour "squatterl'espace" et "s'immiscer dansles affaires internes de la nouvelleassociation." "Je trouveabsurde la démarche de Djamel Ould Abbès, de vouloir déstabilisernotre association quirenferme la crème des cadres duparti qui refusent de travailleravec lui ",
juge HocineKhaldoun.L'autre conséquence indirectede la démarche du chef du FLN est d'ordre légal, et touchedirectement la structure miseen place. En effet, les associationssont tenues par l'article 13 du texte régissant leur fonctionnement, d'être "distinctes par leur objet, leur dénomination et leur fonctionnement despartis politiques et ne peuvententretenir avec eux, aucunerelation qu'elle soitorganique ou structurelle, ni recevoir de subventions, dons ou legs, sous quelque forme que ce soitde leur part, ni participer à leurfinancement".En décidant de s'immiscer dansles affaires de l'association, OuldAbbès la met en porte-àfauxavec la loi. "Pour évitercette situation, j'avaisdemandé, dès le 6 octobre, de proclamer notre indépendanceet notre autonomie, pour ne pas tomber sous le coup de laloi", explique M. Khaldoun.
Dans cette affaire, MahdjoubBedda, ministre des relations avec le Parlement et parrain del'association, est pointé dudoigt. Il est accusé de ne pasavoir fait respecter le pacte tacite décidé entre les membresde l'association, de travailler en dehors des structures duparti et de son SG, dont unemajorité des membres sont enfroid avec lui.
Adversaire
Si l'association, qui n'a pas encore d'existence du point devue statutaire, a pour objectifd'alimenter le débat en propositions,en mettant à contributionles personnalités ayant ccupé d'importantes fonctions au sein des appareils de l'Etat, au FLN, on était convaincu que ce lancement avait d'autresvisées. "Djamel Ould Abbès a jugé le projet de Bedda commeune attaque dirigée contre lui", affirme un proche du secrétairegénéral.Malgré les assurances duministre des relations avec leParlement sur le rôle de l'association,"nous voulons tirerprofit de l'expérience et du savoir-faire de personnalités qui peuvent encore alimenter parleurs propositions et leursidéesn le débat dans notre pays", assurait-il, et au siègedu parti "on restait convaincu du contraire".
Du coup, le SG avait a menédans un premier temps, unecampagne de lobbying parmiles anciens cadres, pour les décourager de rejoindre l'association,avant de décider de court-circuiterl'initiative."Face aux structures du parti àl'arrêt et desmilitantslivrés àeux-mêmes, il était évidentque, l'association devait en 2019, remplacer les structuresde base pour alimenter la campagnedu président", reconnaitun membre du Comité central,qui, au passage, se demandecomment un élu du parti peut activer en dehors de sa formation politique, comme le réclamentles initiateurs du projet d'association. "Un élu FLN nepeut pas être indépendant. Il nepeut être encadré que par leparti".


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