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"Le peuple algérien veut et va aller à la présidentielle"
Ali Benflis, président du parti talai el-houriyat, au midi libre
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 12 - 2019

Le président du parti Talai El-Houriyat, Ali Benflis, candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, participe à cette élection pour la troisième fois, après celles de 2004 et de 2014, il s'est livré au jeu des questions-réponses de Midi Libre.
Le président du parti Talai El-Houriyat, Ali Benflis, candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, participe à cette élection pour la troisième fois, après celles de 2004 et de 2014, il s'est livré au jeu des questions-réponses de Midi Libre.
Midi Libre : Pour entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous nous dire un mot sur ce qui s'est passé dans la wilaya de Bouira cette semaine, lors de votre campagne électorale ?
Ali Benflis : je suis Algérien et je suis jaloux pour mon pays, la wilaya de Bouira m'est très chère, comme chaque parcelle de l'Algérie, et nous avons programmé cettevisite. J'étais en route pour animer mon meeting, jusqu'au moment où une radio étrangère - dont je ne sais pas d'ailleurs, comment elle a eu mon numéro de téléphone - me contacte pour me demander : "Allez-vous partir à Bouira? Nous avons entendu dire que votre meeting a été annulé". Je leur répond que je suis en route, que l'Algérie est sereine, tranquille et en paix. S'il y a quoi que ce soit à Bouira, moi je pars là-bas, j'aide à résoudre les problèmes. C'est une partie du peuple algérien, je leur parle, je discute avec eux. Je vais en paix pour leur expliquer mon programme. Je pars à Bouira comme je suis parti dans d'autres régions. J'ai encore d'autres régions à visiter, donc j'ai décidé de partir à Bouira, j'y suis allé et j'y ait fait entendre ma voix.
Ce qui me désole, par contre, personnellement, lorsqu'il y a des événements ou quoi que ce soit, c'est lorsqu'une personne est blessée, je suis peiné pour cela. Les services de l'ordre sont mes frères et vos frères, les citoyens sont mes frères et vos frères. Je ne ferai jamais de différence entre mes concitoyens. Le politicien doit affronter les difficultés et y faire face, s'il a peur il reste chez lui. Je n'ai pas tout ce que je viens de citer pour tempérament... moi je suis déterminé à défier tous les obstacles, à présenter mon programme, ce dernier consiste à faire sortir l'Algérie de cette crise, de répondre aux revendications populaires. J'ai expliqué mon programme, je continuerai à le faire dans les prochains jours, jusqu'au dernier jour de la campagne électorale.
A ce propos, quel constat ou bilan faites-vous de cette campagne électorale depuis son coup d'envoi?
Je suis serein et content. Lorsque jefais le compte, je suis à vingt et une wilayas visitées, au sud, à l'est-ouest et au nord du pays. Il y a eu une grande présence et une très bonne interaction, pas seulement avec mon programme, mais j'ai vu aussi que le peuple algérien veut et va aller à la présidentielle, la défend et les gens sont conscients qu'il n'y pas une autre issue pour la sortie de crise en dehors de cette élection. Pour ma part, j'ai constaté une excellente réaction des présents lors de mes meetings, bien sûr qu'il y a eu une ou deux personnes qui affichaient un avis différent. Dans ce genre de cas, je laisse ces personnes s'exprimer en toute liberté, je répond avec sagesse et conviction à leurs propos. Dans la plupart du temps, j'arrive à les convaincre et à les rallier à mon programme. Pour ceux qui ne sont pas convaincus, ils restent nos frères. Moi je suis rassembleur du peuple algérien, c'est mon rôle et mon devoir.
En parlant justement de ces différents avis, que pensez-vous de la dernière résolution du Parlement européen sur "La situation des libertés en Algérie" ?
Premièrement, je salue le communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien, il est dans son rôle et c'est son devoir. Pour les questions internationales et étrangères, ma position est la même que l'Etat algérien. Concernant le Parlement européen, il doit comprendre qu'il n'y pas d'association avec l'Algérie s'il ne comprend pas encore que l'Algérie est un pays indépendant et souverain. Il doit comprendre que s'associer avec l'Algérie est seulement sur le plan des affaires économiques. Se mêler des affaires internes du pays est refusé catégoriquement, dans la forme et dans le contenu. Ce qui se passe en Algérie est une affaire purement interne. Personne n'a le droit d'exprimer son opinion sur ce qui se passe dans notre pays libre et indépendant. L'Algérie, qui a obtenu son Indépendance depuis 1962, est libre et souveraine dans ses décisions.
Quelles sont les grandes lignes de votre programme électoral ?
Les grandes lignes de mon programme électoral, qui se veut une transition globale, visent la modernisation politique, économique et sociale du pays . Notre slogan "Notre serment pour l'Algérie", tend à opérer un changement global, dans la perspective de réaliser la modernisation politique, économique et sociale du pays, conformément aux demandes et aux aspirations justes et légitimes du hirak pacifique et à poser les fondations, sur la base desquelles la République de la citoyenneté et l'Etat de Droit devront être construits. Je conçois mon programme comme un ensemble de priorités pour cette conjoncture, notamment en remettant au plus tôt 'Etat national en ordre de marche, avec des institutions légitimes du sommet à la base, en enrayant l'effondrement économique et en mobilisant notre peuple autour d'un projet national, dans lequel il pourra, enfin, voir une traduction fidèle de ses ambitions, de ses aspirations et de ses espoirs.
Concrètement, que proposezvous pour sortir de la crise ?
Je propose une transition politique, sous la forme d'une transition démocratique qui repose sur sept chantiers prioritaires : institutionnel, constitutionnel et judiciaire, ainsi que des chantiers sur les libertés, les droits, les médias, la moralisation de la vie publique en général, et de la vie politique en particulier, ainsi que la gouvernance moderne . Il s'agit, en cette conjoncture, de transformer l'Etat national en un Etat de droit, ainsi que de la refonte de nos ordres constitutionnel et institutionnel, de manière telle que l'exercice des responsabilités politiques soit soumis, en permanence, au contrôle, à la reddition des comptes et à la sanction.
En quoi consiste "le mandat d'urgence nationale" ?
Le mandat d'urgence nationale repose sur trois avantages essentiels, à savoir la prise en charge effective des revendications légitimes de la révolution démocratique pacifique, ainsi que leur satisfaction pleine et entière, ensuite, offrir un compromis juste et équilibré, de même qu'une voie de conciliation possible, entre l'option présidentielle et l'option constituante, en les combinant en une seule et même démarche, ayant pour finalité la rupture radicale avec l'ancien régime politique. Enfin, celui d'assurer par des institutions, la crédibilité, la représentativité et la légitimité irréprochables.
Et pour le volet économique ?
Au volet économique, je propose un nouveau système économique qui règlemente, encadre et stimule la croissance économique et sociale de l'Algérie. J'affirme que ce système met tout acteur économique et social devant ses responsabilités, et permet l'association de l'effort intense visant l'élargissement du champ de création des richesses, la mise en place de structures et de règles plus efficaces et efficientes pour une répartition équitable des richesses. Quant au volet social, j'insiste sur la nécessité de poser les fondements d'un pacte social pour la société des libertés et des responsabilités aspirant à ériger l'investissement dans l'élément humain en véritable clé de voûte de la prospérité et de la croissance sociale, tout en se focalisant sur cinq priorités absolues: l'éducation, la formation, la santé, le logement, l'emploi et les jeunes.
Un dernier mot...
Je saisis l'occasion pour affirmer que mon programme d'urgence est mû par le devoir de sincérité, de franchise et de vérité, qu'il est pragmatique, réaliste et réalisable. J'insiste pour dire au peuple algérien, que vous êtes souverain et que votre souveraineté s'exprime par les urnes, en allant l'exprimer lors de la prochaine élection présidentielle du 12 décembre
Midi Libre : Pour entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous nous dire un mot sur ce qui s'est passé dans la wilaya de Bouira cette semaine, lors de votre campagne électorale ?
Ali Benflis : je suis Algérien et je suis jaloux pour mon pays, la wilaya de Bouira m'est très chère, comme chaque parcelle de l'Algérie, et nous avons programmé cettevisite. J'étais en route pour animer mon meeting, jusqu'au moment où une radio étrangère - dont je ne sais pas d'ailleurs, comment elle a eu mon numéro de téléphone - me contacte pour me demander : "Allez-vous partir à Bouira? Nous avons entendu dire que votre meeting a été annulé". Je leur répond que je suis en route, que l'Algérie est sereine, tranquille et en paix. S'il y a quoi que ce soit à Bouira, moi je pars là-bas, j'aide à résoudre les problèmes. C'est une partie du peuple algérien, je leur parle, je discute avec eux. Je vais en paix pour leur expliquer mon programme. Je pars à Bouira comme je suis parti dans d'autres régions. J'ai encore d'autres régions à visiter, donc j'ai décidé de partir à Bouira, j'y suis allé et j'y ait fait entendre ma voix.
Ce qui me désole, par contre, personnellement, lorsqu'il y a des événements ou quoi que ce soit, c'est lorsqu'une personne est blessée, je suis peiné pour cela. Les services de l'ordre sont mes frères et vos frères, les citoyens sont mes frères et vos frères. Je ne ferai jamais de différence entre mes concitoyens. Le politicien doit affronter les difficultés et y faire face, s'il a peur il reste chez lui. Je n'ai pas tout ce que je viens de citer pour tempérament... moi je suis déterminé à défier tous les obstacles, à présenter mon programme, ce dernier consiste à faire sortir l'Algérie de cette crise, de répondre aux revendications populaires. J'ai expliqué mon programme, je continuerai à le faire dans les prochains jours, jusqu'au dernier jour de la campagne électorale.
A ce propos, quel constat ou bilan faites-vous de cette campagne électorale depuis son coup d'envoi?
Je suis serein et content. Lorsque jefais le compte, je suis à vingt et une wilayas visitées, au sud, à l'est-ouest et au nord du pays. Il y a eu une grande présence et une très bonne interaction, pas seulement avec mon programme, mais j'ai vu aussi que le peuple algérien veut et va aller à la présidentielle, la défend et les gens sont conscients qu'il n'y pas une autre issue pour la sortie de crise en dehors de cette élection. Pour ma part, j'ai constaté une excellente réaction des présents lors de mes meetings, bien sûr qu'il y a eu une ou deux personnes qui affichaient un avis différent. Dans ce genre de cas, je laisse ces personnes s'exprimer en toute liberté, je répond avec sagesse et conviction à leurs propos. Dans la plupart du temps, j'arrive à les convaincre et à les rallier à mon programme. Pour ceux qui ne sont pas convaincus, ils restent nos frères. Moi je suis rassembleur du peuple algérien, c'est mon rôle et mon devoir.
En parlant justement de ces différents avis, que pensez-vous de la dernière résolution du Parlement européen sur "La situation des libertés en Algérie" ?
Premièrement, je salue le communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien, il est dans son rôle et c'est son devoir. Pour les questions internationales et étrangères, ma position est la même que l'Etat algérien. Concernant le Parlement européen, il doit comprendre qu'il n'y pas d'association avec l'Algérie s'il ne comprend pas encore que l'Algérie est un pays indépendant et souverain. Il doit comprendre que s'associer avec l'Algérie est seulement sur le plan des affaires économiques. Se mêler des affaires internes du pays est refusé catégoriquement, dans la forme et dans le contenu. Ce qui se passe en Algérie est une affaire purement interne. Personne n'a le droit d'exprimer son opinion sur ce qui se passe dans notre pays libre et indépendant. L'Algérie, qui a obtenu son Indépendance depuis 1962, est libre et souveraine dans ses décisions.
Quelles sont les grandes lignes de votre programme électoral ?
Les grandes lignes de mon programme électoral, qui se veut une transition globale, visent la modernisation politique, économique et sociale du pays . Notre slogan "Notre serment pour l'Algérie", tend à opérer un changement global, dans la perspective de réaliser la modernisation politique, économique et sociale du pays, conformément aux demandes et aux aspirations justes et légitimes du hirak pacifique et à poser les fondations, sur la base desquelles la République de la citoyenneté et l'Etat de Droit devront être construits. Je conçois mon programme comme un ensemble de priorités pour cette conjoncture, notamment en remettant au plus tôt 'Etat national en ordre de marche, avec des institutions légitimes du sommet à la base, en enrayant l'effondrement économique et en mobilisant notre peuple autour d'un projet national, dans lequel il pourra, enfin, voir une traduction fidèle de ses ambitions, de ses aspirations et de ses espoirs.
Concrètement, que proposezvous pour sortir de la crise ?
Je propose une transition politique, sous la forme d'une transition démocratique qui repose sur sept chantiers prioritaires : institutionnel, constitutionnel et judiciaire, ainsi que des chantiers sur les libertés, les droits, les médias, la moralisation de la vie publique en général, et de la vie politique en particulier, ainsi que la gouvernance moderne . Il s'agit, en cette conjoncture, de transformer l'Etat national en un Etat de droit, ainsi que de la refonte de nos ordres constitutionnel et institutionnel, de manière telle que l'exercice des responsabilités politiques soit soumis, en permanence, au contrôle, à la reddition des comptes et à la sanction.
En quoi consiste "le mandat d'urgence nationale" ?
Le mandat d'urgence nationale repose sur trois avantages essentiels, à savoir la prise en charge effective des revendications légitimes de la révolution démocratique pacifique, ainsi que leur satisfaction pleine et entière, ensuite, offrir un compromis juste et équilibré, de même qu'une voie de conciliation possible, entre l'option présidentielle et l'option constituante, en les combinant en une seule et même démarche, ayant pour finalité la rupture radicale avec l'ancien régime politique. Enfin, celui d'assurer par des institutions, la crédibilité, la représentativité et la légitimité irréprochables.
Et pour le volet économique ?
Au volet économique, je propose un nouveau système économique qui règlemente, encadre et stimule la croissance économique et sociale de l'Algérie. J'affirme que ce système met tout acteur économique et social devant ses responsabilités, et permet l'association de l'effort intense visant l'élargissement du champ de création des richesses, la mise en place de structures et de règles plus efficaces et efficientes pour une répartition équitable des richesses. Quant au volet social, j'insiste sur la nécessité de poser les fondements d'un pacte social pour la société des libertés et des responsabilités aspirant à ériger l'investissement dans l'élément humain en véritable clé de voûte de la prospérité et de la croissance sociale, tout en se focalisant sur cinq priorités absolues: l'éducation, la formation, la santé, le logement, l'emploi et les jeunes.
Un dernier mot...
Je saisis l'occasion pour affirmer que mon programme d'urgence est mû par le devoir de sincérité, de franchise et de vérité, qu'il est pragmatique, réaliste et réalisable. J'insiste pour dire au peuple algérien, que vous êtes souverain et que votre souveraineté s'exprime par les urnes, en allant l'exprimer lors de la prochaine élection présidentielle du 12 décembre


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