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Les pays voisins se réunissent à Alger
En libye
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 01 - 2020

l'initiative de l'Algérie, une réunion des pays du voisinage de la Libye, regroupera, aujourd'hui à Alger, les ministres des affaires étrangères de la Tunisie, d'égypte, du Soudan, du Tchad et du Niger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).
l'initiative de l'Algérie, une réunion des pays du voisinage de la Libye, regroupera, aujourd'hui à Alger, les ministres des affaires étrangères de la Tunisie, d'égypte, du Soudan, du Tchad et du Niger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).
Le communiqué ajoute que le ministre des Affaires étrangères du Mali est également convié, au regard des incidences de la crise libyenne sur ce pays. Le document du MAE souligne que cette "rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts soutenus de l'Algérie en faveur du règlement politique pacifique du conflit libyen, à travers la concertation et la coordination avec les pays voisins de la Libye".
La déclaration finale de la Conférence internationale sur la Libye qui a réuni dimanche à Berlin onze pays, dont l'Algérie, a réaffirmé le "rôle primordial des pays voisins dans la résolution de la crise libyenne, soulignant la nécessité d'un cessez-le-feu durable dans le pays en crise". "Nous soulignons le rôle important des pays voisins dans le processus de stabilisation de la Libye", lit-on dans ce texte qui sera soumis en tant que résolution devant le Conseil de sécurité de l'Onu. L'Algérie, qui partage près de 1.000 kilomètres de frontières avec la Libye, s'est proposée dimanche à Berlin d'"accueillir un dialogue entre les frères libyens". Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué lors de la Conférence sur la Libye que l'Algérie était "prête à abriter ce dialogue escompté entre les frères libyens", rappelant par la même occasion les efforts menés par l'Algérie pour inciter les parties libyennes à adhérer au processus de dialogue, parrainé par l'Onu et accompagné par l'Union africaine (UA).
Tebboune a rappelé, dans ce cadre, l'initiative de l'Algérie en mai 2014, pour la création du Mécanisme des pays voisins de la Libye, qui a tenu sa première réunion à Alger, ainsi que les différents cycles de dialogue qu'elle a abritées depuis mars2015 entre les dirigeants des partis politiques libyens dans le cadre des processus de dialogue, supervisés par l'Onu Au delà des offices menées loin des projecteurs afin de garantir la réussite de sa démarche, l'Algérie a oeuvré intensément pour la stabilisation du cessez-le-feu, partant de son sens de solidarité à l'égard du peuple libyen frère.
La déclaration, rendue publique après quatre heures de discussions au siège de la chancellerie à Berlin,appelle "toutes les parties concernées àredoubler d'efforts pour une suspension durable des hostilités, la désescalade et un cessez-le-feu permanent". La trêve doit être accompagnée par le "repositionnement des armes lourdes, de l'artillerie et des avions afin de les regrouper dans des casernes, et mettre fin à toutes les mobilisations militaires, qu'elles soient soutenues directement, ou indirectement, par les parties au conflit, sur tout le territoire libyen et dans l'espace aérien". Pour s'assurer du respect effectif et durable de la fin des hostilités, des rencontres inter-libyennes entre représentants militaires des deux camps devraient être organisées prochainement.
Une invitationsera lancée "dans les prochains jours", a assuré Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu. Pour la consolidation du cessezle- feu, l'émissaire de l'Onu, Ghassan Salamé, avait appelé les deux camps rivaux à former une "Commission ilitaire" composée de dix officiers, cinq de chaque côté. Cette commission aura pour mission de définir sur le terrain les mécanismes de mise en oeuvre du cessez-le-feu. Les participants sont aussi tombés d'accord sur le strict respect de l'embargo. "Cet embargo serait plus strictement contrôlé qu'auparavant", a expliqué la chancelière lors d'une conférence de presse commune avec Antonio Guterres, et l'émissaire de l'Onu en Libye, Ghassan Salamé. L'embargo a été décrété en 2011 par l'Onu mais est largement resté lettre morte.
Les pays participant à la conférence appellent le Conseil de sécurité à "imposer les sanctions appropriées à ceux qui violent les dispositions du cessez-le-feu". Le texte prévoit "le désarmement et le démantèlement des groupes armés et desmilices en Libye, suivi par l'intégration de leurs membres dans les institutions iviles, sécuritaires et militaires" du pays. L'Onu est invitée à appuyer ce processus. Le sommet appelle en outre "toutes les parties libyennes à reprendre le processus politique global" mené sous les auspices de la Mission de l'Onu en Libye (Manul) pour parvenir à une réconciliation interlibyenne, en exigeant des pays étrangers à renoncer à toute interférence dans le conflit. La Manul prévoit une réunion interlibyenne fin janvier à Genève, pour la formation d'un gouvernement unifié qui aura pour charge de préparer des élections parlementaires et présidentielles.
Les participants soulignent l'importance de l'unification des institutions libyennes, en particulier la Banque centrale libyenne et la Compagnie nationale de pétrole (NOC), appellent toutes les parties à garantir la sécurité des installations pétrolières et soulignent leur "refus de toute tentative d'exploitation illégale des ressources énergétiques".
Le communiqué ajoute que le ministre des Affaires étrangères du Mali est également convié, au regard des incidences de la crise libyenne sur ce pays. Le document du MAE souligne que cette "rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts soutenus de l'Algérie en faveur du règlement politique pacifique du conflit libyen, à travers la concertation et la coordination avec les pays voisins de la Libye".
La déclaration finale de la Conférence internationale sur la Libye qui a réuni dimanche à Berlin onze pays, dont l'Algérie, a réaffirmé le "rôle primordial des pays voisins dans la résolution de la crise libyenne, soulignant la nécessité d'un cessez-le-feu durable dans le pays en crise". "Nous soulignons le rôle important des pays voisins dans le processus de stabilisation de la Libye", lit-on dans ce texte qui sera soumis en tant que résolution devant le Conseil de sécurité de l'Onu. L'Algérie, qui partage près de 1.000 kilomètres de frontières avec la Libye, s'est proposée dimanche à Berlin d'"accueillir un dialogue entre les frères libyens". Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué lors de la Conférence sur la Libye que l'Algérie était "prête à abriter ce dialogue escompté entre les frères libyens", rappelant par la même occasion les efforts menés par l'Algérie pour inciter les parties libyennes à adhérer au processus de dialogue, parrainé par l'Onu et accompagné par l'Union africaine (UA).
Tebboune a rappelé, dans ce cadre, l'initiative de l'Algérie en mai 2014, pour la création du Mécanisme des pays voisins de la Libye, qui a tenu sa première réunion à Alger, ainsi que les différents cycles de dialogue qu'elle a abritées depuis mars2015 entre les dirigeants des partis politiques libyens dans le cadre des processus de dialogue, supervisés par l'Onu Au delà des offices menées loin des projecteurs afin de garantir la réussite de sa démarche, l'Algérie a oeuvré intensément pour la stabilisation du cessez-le-feu, partant de son sens de solidarité à l'égard du peuple libyen frère.
La déclaration, rendue publique après quatre heures de discussions au siège de la chancellerie à Berlin,appelle "toutes les parties concernées àredoubler d'efforts pour une suspension durable des hostilités, la désescalade et un cessez-le-feu permanent". La trêve doit être accompagnée par le "repositionnement des armes lourdes, de l'artillerie et des avions afin de les regrouper dans des casernes, et mettre fin à toutes les mobilisations militaires, qu'elles soient soutenues directement, ou indirectement, par les parties au conflit, sur tout le territoire libyen et dans l'espace aérien". Pour s'assurer du respect effectif et durable de la fin des hostilités, des rencontres inter-libyennes entre représentants militaires des deux camps devraient être organisées prochainement.
Une invitationsera lancée "dans les prochains jours", a assuré Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu. Pour la consolidation du cessezle- feu, l'émissaire de l'Onu, Ghassan Salamé, avait appelé les deux camps rivaux à former une "Commission ilitaire" composée de dix officiers, cinq de chaque côté. Cette commission aura pour mission de définir sur le terrain les mécanismes de mise en oeuvre du cessez-le-feu. Les participants sont aussi tombés d'accord sur le strict respect de l'embargo. "Cet embargo serait plus strictement contrôlé qu'auparavant", a expliqué la chancelière lors d'une conférence de presse commune avec Antonio Guterres, et l'émissaire de l'Onu en Libye, Ghassan Salamé. L'embargo a été décrété en 2011 par l'Onu mais est largement resté lettre morte.
Les pays participant à la conférence appellent le Conseil de sécurité à "imposer les sanctions appropriées à ceux qui violent les dispositions du cessez-le-feu". Le texte prévoit "le désarmement et le démantèlement des groupes armés et desmilices en Libye, suivi par l'intégration de leurs membres dans les institutions iviles, sécuritaires et militaires" du pays. L'Onu est invitée à appuyer ce processus. Le sommet appelle en outre "toutes les parties libyennes à reprendre le processus politique global" mené sous les auspices de la Mission de l'Onu en Libye (Manul) pour parvenir à une réconciliation interlibyenne, en exigeant des pays étrangers à renoncer à toute interférence dans le conflit. La Manul prévoit une réunion interlibyenne fin janvier à Genève, pour la formation d'un gouvernement unifié qui aura pour charge de préparer des élections parlementaires et présidentielles.
Les participants soulignent l'importance de l'unification des institutions libyennes, en particulier la Banque centrale libyenne et la Compagnie nationale de pétrole (NOC), appellent toutes les parties à garantir la sécurité des installations pétrolières et soulignent leur "refus de toute tentative d'exploitation illégale des ressources énergétiques".


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