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Ce qu'il faut faire pour éviter l'échec
Déconfinement en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 06 - 2020

La clé de la réussite du plan de déconfinement progressif en Algérie, dont la 1re étape commence aujourd'hui dimanche 7 juin avec la reprise de plusieurs activités commerciales, est de ne pas se relâcher en matière de mesures barrière comme la distanciation sociale et surtout le port du masque.
La clé de la réussite du plan de déconfinement progressif en Algérie, dont la 1re étape commence aujourd'hui dimanche 7 juin avec la reprise de plusieurs activités commerciales, est de ne pas se relâcher en matière de mesures barrière comme la distanciation sociale et surtout le port du masque.
Le déconfinement sera possible si "les citoyens respectent les mesures de prévention, que le port des bavettes soit réellement obligatoire. Il y a encore des gens qui ne les portent pas, il n'y a qu'à voir les marchés qui sont bondés", a souligné le professeur Achour Nassima, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital El- Hadi-Flici. "Nous faisons face à un virus nouveau, on en apprend tous les jours sur lui, et on continuera à apprendre. Encore une fois, il faut toujours insister sur le respect des mesures de prévention, le port obligatoire des bavettes, il est primordial aussi de respecter la distanciation sociale", insiste la spécialiste qui alerte que le corps médical est au bord de l'épuisement et que tout relâchement sur les mesures sanitaires pourra voir des conséquences incalculables notamment en cas d'une seconde vague. "Des membres du corps médical sont en train de tomber malades ; les personnels soignants sont épuisés.
Si lapopulation ne respecte pas les mesures barrières, le corps médical ne tiendra pas", avertit le professeur Achour. "Nous comprenons bien qu'en raison du confinement l'économie a pris un coup, mais cela impose aux gens de reprendre leur travail avec les mesures de sécurité. Il faut aussi penser aux autres. Maintenant, ce sont des familles entières qu'on est en train d'hospitaliser", fait-elle observer. Pr Achour qualifie de "dramatique" l'insouciance que montre encore de larges pans de la population vis-à-vis de la maladie et des mesures sanitaires. "J'ai eu des malades qui ont avoué qu'au début ils ne croyaient pas à cette maladie. Ils ont dit : - Une fois qu'on est arrivé sur le lit de l'hôpital et qu'on a vu combien de gens on a mobilisé pour nous soigner, et on est revenu de loin, et c'est là qu'on a vu que c'est une réalité -", témoigne Pr Nassima Achour. La spécialiste espère que l'échec de la première tentative de déconfinement fin avril "servira de leçon" pour la prise en considération des mesures de prévention.
Faisant un point de situation au niveau du service des maladies infectieuses d'El-Kettar, Pr Nassima Achour avance des chiffres encourageants. "Nous avons eu à El Kettar un nombre conséquent de consultations ; nous avons dépassé le chiffre de 750 entre suspects et cas positifs. Pour les cas positifs, nous en avons eu à peu près 380 cas. L'évolution est bonne et les patients ont répondu au traitement. Très peu, vraiment très peu, ont eu quelques soucis avec le traitement (protocole à base chloroquine, Ndlr)", assure la spécialiste. "On a enregistré beaucoup de sujets âgés avec des comorbidités. L'évolution a été bonne et satisfaisante. Actuellement, nous avons en cours de traitement approximativement une centaine et qui évoluent bien", détaille Pr Nassima Achour qui tient à souligner néanmoins qu'il y a encore des évacuations vers les services de réanimation de malades présentant des formes graves.
Le déconfinement sera possible si "les citoyens respectent les mesures de prévention, que le port des bavettes soit réellement obligatoire. Il y a encore des gens qui ne les portent pas, il n'y a qu'à voir les marchés qui sont bondés", a souligné le professeur Achour Nassima, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital El- Hadi-Flici. "Nous faisons face à un virus nouveau, on en apprend tous les jours sur lui, et on continuera à apprendre. Encore une fois, il faut toujours insister sur le respect des mesures de prévention, le port obligatoire des bavettes, il est primordial aussi de respecter la distanciation sociale", insiste la spécialiste qui alerte que le corps médical est au bord de l'épuisement et que tout relâchement sur les mesures sanitaires pourra voir des conséquences incalculables notamment en cas d'une seconde vague. "Des membres du corps médical sont en train de tomber malades ; les personnels soignants sont épuisés.
Si lapopulation ne respecte pas les mesures barrières, le corps médical ne tiendra pas", avertit le professeur Achour. "Nous comprenons bien qu'en raison du confinement l'économie a pris un coup, mais cela impose aux gens de reprendre leur travail avec les mesures de sécurité. Il faut aussi penser aux autres. Maintenant, ce sont des familles entières qu'on est en train d'hospitaliser", fait-elle observer. Pr Achour qualifie de "dramatique" l'insouciance que montre encore de larges pans de la population vis-à-vis de la maladie et des mesures sanitaires. "J'ai eu des malades qui ont avoué qu'au début ils ne croyaient pas à cette maladie. Ils ont dit : - Une fois qu'on est arrivé sur le lit de l'hôpital et qu'on a vu combien de gens on a mobilisé pour nous soigner, et on est revenu de loin, et c'est là qu'on a vu que c'est une réalité -", témoigne Pr Nassima Achour. La spécialiste espère que l'échec de la première tentative de déconfinement fin avril "servira de leçon" pour la prise en considération des mesures de prévention.
Faisant un point de situation au niveau du service des maladies infectieuses d'El-Kettar, Pr Nassima Achour avance des chiffres encourageants. "Nous avons eu à El Kettar un nombre conséquent de consultations ; nous avons dépassé le chiffre de 750 entre suspects et cas positifs. Pour les cas positifs, nous en avons eu à peu près 380 cas. L'évolution est bonne et les patients ont répondu au traitement. Très peu, vraiment très peu, ont eu quelques soucis avec le traitement (protocole à base chloroquine, Ndlr)", assure la spécialiste. "On a enregistré beaucoup de sujets âgés avec des comorbidités. L'évolution a été bonne et satisfaisante. Actuellement, nous avons en cours de traitement approximativement une centaine et qui évoluent bien", détaille Pr Nassima Achour qui tient à souligner néanmoins qu'il y a encore des évacuations vers les services de réanimation de malades présentant des formes graves.


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