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Une alerte bien réelle
3e vague du coronavirus
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 07 - 2021

De passage sur les ondes de la Radio nationale, le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha-Pacha, s'est grandement alarmé sur le rebond spectaculaire du Covid-19.
De passage sur les ondes de la Radio nationale, le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha-Pacha, s'est grandement alarmé sur le rebond spectaculaire du Covid-19.
L'invité de la Rédaction de la chaîne 3 a commencé par mettre en avant la multiplication par quatre, observée ces derniers jours en Algérie, jugeant, de ce fait, la situation "très préoccupante". Etayant ses dires, le professeur Belhadj pointe résolument une troisième vague, expliquant que "c'est un scénario identique à celui la deuxième vague de l'été 2020, juin et juillet", avec en sus certaines particularités dues aux mutants du Covid-19 et qui n'épargnent plus, à présent, les sujets plus jeunes, fera-t-il remarquer. Insistant sur ce point, il notera que la virulence du nouveau mutant du virus est "hautement transmissible et mortel même chez des jeunes en parfaite santé", résumant le danger par ce constat effarant : "C'est quelque chose d'inquiétant, puisque au bout de 48 heures le malade passe de 20 % d'atteinte pulmonaire à 60 %", a-t-il soutenu. Argumentant davantage, de par une situation qu'il connaît au mieux ; celle prévalant au CHU Mustapha, en l'occurrence, le directeur des activités médicales et paramédicales, assure que l'hôpital reçoit "des foules" de malades, indiquant que "l'établissement fait face à une forte demande au niveau des hospitalisations, notamment en réanimation, ainsi que la hausse des besoins en oxygène". Enfin, et dans le même argumentaire, le professeur Belhadj n'a pas manqué d'voquer un autre indicatif, tout aussi significatif, traduit par le nombre croissant des contaminations au sein des personnels de la Santé. "Nous sommes entre 7 et 8 contaminations par jour et ça n'épargne personne, médecins, infirmiers, ambulanciers et administrateurs", a-t-il précisé.
Variant Delta en Algérie
L'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) a annoncé, avant-hier, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, que le total des cas confirmé du variant Delta s'élevait à 31 cas depuis le 3 mai dernier. L'institut Pasteur a également annoncé avoir détecté 7 nouveaux cas du variant Delta, à Alger et ce depuis le 20 juin dernier. "Dans le cadre de la surveillance de la circulation des différents variants du virus SARS-CoV-2, nous avons enregistré à partir du 20 juin 7 nouveaux cas du variant Delta (B.1.617.2) au niveau de la wilaya d'Alger. Le nombre total de cas confirmés de ce variant s'élève ainsi à 31 cas depuis le 3 mai dernier", a indiqué le même communiqué. L'IPA a précisé la distribution des cas de variants préoccupants et d'intérêt (Tels que classés par l'Organisation mondiale de la santé), circulant actuellement en Algérie et détectés sur l'ensemble des PCR positives, durant le deuxième trimestre de l'année en cours : "Concernant les variants classés préoccupants, nous avons enregistré un taux de 50,47 % de cas du variant Alpha (B.1.1.7) et de 2.63 % de cas du variant Delta (B.1.617.2). Pour ce qui est des variants classés d'intérêt (Sous surveillance), nous avons enregistré un taux de 44.18 % de cas du variant Eta (B.1.525) et de 2.72 % de cas du variant A.27 (Récemment détecté)", selon la même source. L'Institut Pasteur a rappelé que "face à la hausse des cas positifs de Covid-19 observée durant ces derniers jours, il est plus qu'impératif de rester vigilant et de respecter strictement les règles de base stipulées dans le protocole sanitaire (Port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) pour limiter la propagation du virus et par là ses variants".
Le Pr Chebati prédit "un été chaud, difficile et effrayant"
La situation sanitaire en Algérie est inquiétante. Outre la hausse des cas de contaminations qui a été enregistrée ces derniers jours, le non-respect des mesures préventives, l'avancement au ralenti de la campagne de vaccination, et la fatigue qui s'empare du corps médical, sont tous des indicateurs de mauvaise augure. Cependant, il ne faut pas être devin pour pouvoir prédire une catastrophe, semble indiquer le professeur Chebati, medecin pneumologue à l'hôpital de Beni-Messous à Alger. Invitée de Radio Sétif, le professeur Chebati, medecin spécialisé au service de pneumo-phtisiologie et allergologie à l'hôpital de Beni Mesous, confie que "nous nous dirigeons à pas sûrs vers une catastrophe sanitaire". Le professeur dénonce également l'insouciance et l'indifférence qu'affichent certains citoyens.
"Il n'y a pas de grippe en été"
Selon le professeur, cet été sera "chaud, difficile et effrayant si nous continuons à être insouciants et indifférents". Concernant les chiffres annoncés par le ministère de la Santé, le professeur Chebati assure qu'ils sont intimement liés avec le nombre des kits de dépistage. "Le nombre réel est plus élevé, explique le professeur, si on compte les cas hospitalisés et les porteurs sains du virus qui n'ont pas été dépistés". Il s'agit selon le Pr Chebati d'une "vague beaucoup plus dangereuse que les deux précédentes et d'un variant plus fort et plus menaçant". Le spécialiste confie que "plusieurs cas critiques arrivent à l'hôpital et nécessitent une hospitalisation, une prise en charge et beaucoup d'oxygène". Beaucoup parmi les malades sont encore jeunes.
Le professeur Chebati a également déclaré que "la grippe saisonnière n'existe pas en été. Si quelqu'un a le nez qui coule, des maux de tête et des douleurs articulaires, il s'agit du Covid, et ce, jusqu'à preuve du contraire". Le spécialiste conseille les citoyens atteints de ces symptômes de consulter vite un médecin. "On a vraiment peur de perdre le contrôle de la situation, les médecins sont fatigués psychologiquement et physiquement", déclare le spécialiste qui déplore le fait que des médecins succombent chaque jour à ce virus qui demeure mortel. Afin de faire face à cette situation qualifiée de critique, le professeur Chebati préconise un retour au port de masque, aux mesures de distanciation, mais invite aussi les citoyens à se faire vacciner.
L'invité de la Rédaction de la chaîne 3 a commencé par mettre en avant la multiplication par quatre, observée ces derniers jours en Algérie, jugeant, de ce fait, la situation "très préoccupante". Etayant ses dires, le professeur Belhadj pointe résolument une troisième vague, expliquant que "c'est un scénario identique à celui la deuxième vague de l'été 2020, juin et juillet", avec en sus certaines particularités dues aux mutants du Covid-19 et qui n'épargnent plus, à présent, les sujets plus jeunes, fera-t-il remarquer. Insistant sur ce point, il notera que la virulence du nouveau mutant du virus est "hautement transmissible et mortel même chez des jeunes en parfaite santé", résumant le danger par ce constat effarant : "C'est quelque chose d'inquiétant, puisque au bout de 48 heures le malade passe de 20 % d'atteinte pulmonaire à 60 %", a-t-il soutenu. Argumentant davantage, de par une situation qu'il connaît au mieux ; celle prévalant au CHU Mustapha, en l'occurrence, le directeur des activités médicales et paramédicales, assure que l'hôpital reçoit "des foules" de malades, indiquant que "l'établissement fait face à une forte demande au niveau des hospitalisations, notamment en réanimation, ainsi que la hausse des besoins en oxygène". Enfin, et dans le même argumentaire, le professeur Belhadj n'a pas manqué d'voquer un autre indicatif, tout aussi significatif, traduit par le nombre croissant des contaminations au sein des personnels de la Santé. "Nous sommes entre 7 et 8 contaminations par jour et ça n'épargne personne, médecins, infirmiers, ambulanciers et administrateurs", a-t-il précisé.
Variant Delta en Algérie
L'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) a annoncé, avant-hier, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, que le total des cas confirmé du variant Delta s'élevait à 31 cas depuis le 3 mai dernier. L'institut Pasteur a également annoncé avoir détecté 7 nouveaux cas du variant Delta, à Alger et ce depuis le 20 juin dernier. "Dans le cadre de la surveillance de la circulation des différents variants du virus SARS-CoV-2, nous avons enregistré à partir du 20 juin 7 nouveaux cas du variant Delta (B.1.617.2) au niveau de la wilaya d'Alger. Le nombre total de cas confirmés de ce variant s'élève ainsi à 31 cas depuis le 3 mai dernier", a indiqué le même communiqué. L'IPA a précisé la distribution des cas de variants préoccupants et d'intérêt (Tels que classés par l'Organisation mondiale de la santé), circulant actuellement en Algérie et détectés sur l'ensemble des PCR positives, durant le deuxième trimestre de l'année en cours : "Concernant les variants classés préoccupants, nous avons enregistré un taux de 50,47 % de cas du variant Alpha (B.1.1.7) et de 2.63 % de cas du variant Delta (B.1.617.2). Pour ce qui est des variants classés d'intérêt (Sous surveillance), nous avons enregistré un taux de 44.18 % de cas du variant Eta (B.1.525) et de 2.72 % de cas du variant A.27 (Récemment détecté)", selon la même source. L'Institut Pasteur a rappelé que "face à la hausse des cas positifs de Covid-19 observée durant ces derniers jours, il est plus qu'impératif de rester vigilant et de respecter strictement les règles de base stipulées dans le protocole sanitaire (Port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) pour limiter la propagation du virus et par là ses variants".
Le Pr Chebati prédit "un été chaud, difficile et effrayant"
La situation sanitaire en Algérie est inquiétante. Outre la hausse des cas de contaminations qui a été enregistrée ces derniers jours, le non-respect des mesures préventives, l'avancement au ralenti de la campagne de vaccination, et la fatigue qui s'empare du corps médical, sont tous des indicateurs de mauvaise augure. Cependant, il ne faut pas être devin pour pouvoir prédire une catastrophe, semble indiquer le professeur Chebati, medecin pneumologue à l'hôpital de Beni-Messous à Alger. Invitée de Radio Sétif, le professeur Chebati, medecin spécialisé au service de pneumo-phtisiologie et allergologie à l'hôpital de Beni Mesous, confie que "nous nous dirigeons à pas sûrs vers une catastrophe sanitaire". Le professeur dénonce également l'insouciance et l'indifférence qu'affichent certains citoyens.
"Il n'y a pas de grippe en été"
Selon le professeur, cet été sera "chaud, difficile et effrayant si nous continuons à être insouciants et indifférents". Concernant les chiffres annoncés par le ministère de la Santé, le professeur Chebati assure qu'ils sont intimement liés avec le nombre des kits de dépistage. "Le nombre réel est plus élevé, explique le professeur, si on compte les cas hospitalisés et les porteurs sains du virus qui n'ont pas été dépistés". Il s'agit selon le Pr Chebati d'une "vague beaucoup plus dangereuse que les deux précédentes et d'un variant plus fort et plus menaçant". Le spécialiste confie que "plusieurs cas critiques arrivent à l'hôpital et nécessitent une hospitalisation, une prise en charge et beaucoup d'oxygène". Beaucoup parmi les malades sont encore jeunes.
Le professeur Chebati a également déclaré que "la grippe saisonnière n'existe pas en été. Si quelqu'un a le nez qui coule, des maux de tête et des douleurs articulaires, il s'agit du Covid, et ce, jusqu'à preuve du contraire". Le spécialiste conseille les citoyens atteints de ces symptômes de consulter vite un médecin. "On a vraiment peur de perdre le contrôle de la situation, les médecins sont fatigués psychologiquement et physiquement", déclare le spécialiste qui déplore le fait que des médecins succombent chaque jour à ce virus qui demeure mortel. Afin de faire face à cette situation qualifiée de critique, le professeur Chebati préconise un retour au port de masque, aux mesures de distanciation, mais invite aussi les citoyens à se faire vacciner.


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