Six personnes sont mortes dans les incendies ravageurs qui se sont déclarés au Nord- Est du pays dans la nuit du 09 août. Six personnes sont mortes dans les incendies ravageurs qui se sont déclarés au Nord- Est du pays dans la nuit du 09 août. En Kabylie, deux personnes sont mortes à Aït Yenni, une à Yakouren et une autre à Tinkicht, une commune proche d'Azazga, dans la wilaya (préfecture) de Tizi-Ouzou, a précisé le conservateur local des forêts, Youcef Ould Mohamed, à l'Agence officielle Algérie Presse Service avant d'annoncer le décès d'une cinquième personne. Une autre victime est déplorée dans les massifs setifois. Selon Ould Mohamed, les incendies les plus menaçants sont du côté de Ath Yenni et de Larbaa N'Ath Irathen, où les flammes sont arrivées à proximité des habitations provoquant un mouvement de panique parmi les populations, qui ont fuit leurs domiciles. Une trentaine d'incendies ont été enregistrés dans plusieurs localités de la wilaya, et la canicule ainsi que le vent fort qui souffle sur la wilaya propage les flammes et rend les opérations d'extinction difficiles, a observé. M. Ould Mohamed. « Incendies criminels » M. Ould Mohamed, a affirmé, que les sinistres qui ont touché plusieurs communes de la wilaya de Tizi-Ouzou « sont d'origine criminelle ». Youcef Ould Mohamed a observé que « le déclenchement simultané d'une trentaine de feux, dont dix importants, dans différentes communes de la wilaya le jour même ou un bulletin météorologique spécial (BMS) lance une alerte canicule, ne peut avoir une origine naturelle ». « De par notre expérience, il est impossible que l'origine de ces départs de feux soit naturelle, il s'agit d'incendies criminels », a-t-il dit. Une cellule de crise a été installée au niveau du secrétariat général de la wilaya et les interventions des agents de la protection civile et de la conservation des forêts de Tizi-Ouzou épaulés par les éléments de l'armée Nationale Populaire, de la gendarmerie Nationale et par de nombreux citoyens et appuyés par les moyens humains et matériels d'autres wilayas (Alger, Bouira, Boumerdes, Médéa, Bordj Bou Arreridj) se sont poursuivi toute la nuit de lundi à mardi afin de préserver, en priorité les vies humaines. Des renforts ont été dépêchés de nombreuses wilayas et des hélicoptères de lutte contre les incendies ont été mobilisés. Plusieurs corps participent aux opérations d'extinction et d'évacuation des familles menacées, la protection civile, les forêts, l'Armée nationale populaire, la Gendarmerie nationale, les communes, les chasseurs et de nombreux citoyens. En plus des pertes humaines déplorées, d'importants dégâts matériels et des pertes énormes en couvert végétal, cheptel et arbres fruitiers notamment des oliviers ont été enregistrés. D'autres incendies touchent plus de 14 wilayas dont Jijel, Setif, Bejaïa, Skikda et Constantine. Avec un très faible taux de reboisement estimé à 1,76 %, l'Algérie est touchée chaque année par de nombreux feux de forêt. En 2020, près de 44 000 hectares sont parti en fumée. Les autorités avaient annoncé avoir arrêté plusieurs auteurs d'incendies criminels. En Kabylie, deux personnes sont mortes à Aït Yenni, une à Yakouren et une autre à Tinkicht, une commune proche d'Azazga, dans la wilaya (préfecture) de Tizi-Ouzou, a précisé le conservateur local des forêts, Youcef Ould Mohamed, à l'Agence officielle Algérie Presse Service avant d'annoncer le décès d'une cinquième personne. Une autre victime est déplorée dans les massifs setifois. Selon Ould Mohamed, les incendies les plus menaçants sont du côté de Ath Yenni et de Larbaa N'Ath Irathen, où les flammes sont arrivées à proximité des habitations provoquant un mouvement de panique parmi les populations, qui ont fuit leurs domiciles. Une trentaine d'incendies ont été enregistrés dans plusieurs localités de la wilaya, et la canicule ainsi que le vent fort qui souffle sur la wilaya propage les flammes et rend les opérations d'extinction difficiles, a observé. M. Ould Mohamed. « Incendies criminels » M. Ould Mohamed, a affirmé, que les sinistres qui ont touché plusieurs communes de la wilaya de Tizi-Ouzou « sont d'origine criminelle ». Youcef Ould Mohamed a observé que « le déclenchement simultané d'une trentaine de feux, dont dix importants, dans différentes communes de la wilaya le jour même ou un bulletin météorologique spécial (BMS) lance une alerte canicule, ne peut avoir une origine naturelle ». « De par notre expérience, il est impossible que l'origine de ces départs de feux soit naturelle, il s'agit d'incendies criminels », a-t-il dit. Une cellule de crise a été installée au niveau du secrétariat général de la wilaya et les interventions des agents de la protection civile et de la conservation des forêts de Tizi-Ouzou épaulés par les éléments de l'armée Nationale Populaire, de la gendarmerie Nationale et par de nombreux citoyens et appuyés par les moyens humains et matériels d'autres wilayas (Alger, Bouira, Boumerdes, Médéa, Bordj Bou Arreridj) se sont poursuivi toute la nuit de lundi à mardi afin de préserver, en priorité les vies humaines. Des renforts ont été dépêchés de nombreuses wilayas et des hélicoptères de lutte contre les incendies ont été mobilisés. Plusieurs corps participent aux opérations d'extinction et d'évacuation des familles menacées, la protection civile, les forêts, l'Armée nationale populaire, la Gendarmerie nationale, les communes, les chasseurs et de nombreux citoyens. En plus des pertes humaines déplorées, d'importants dégâts matériels et des pertes énormes en couvert végétal, cheptel et arbres fruitiers notamment des oliviers ont été enregistrés. D'autres incendies touchent plus de 14 wilayas dont Jijel, Setif, Bejaïa, Skikda et Constantine. Avec un très faible taux de reboisement estimé à 1,76 %, l'Algérie est touchée chaque année par de nombreux feux de forêt. En 2020, près de 44 000 hectares sont parti en fumée. Les autorités avaient annoncé avoir arrêté plusieurs auteurs d'incendies criminels.
