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"La situation n'est pas rassurante"
Pandémie sanitaire du covid-19
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 12 - 2021

La situation épidémiologique en Algérie est de plus en plus inquiétante à en croire les nouvelles révélations de responsables du secteur de la santé.
La situation épidémiologique en Algérie est de plus en plus inquiétante à en croire les nouvelles révélations de responsables du secteur de la santé.
Les appels à la vigilance et à la vaccination se multiplient afin d'endiguer une éventuelle nouvelle vague meurtrière. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de l'épidémie du coronavirus le professeur Lyes Rahal a réitéré son appel à la vaccination afin d'éviter une 4e vague. S'exprimant autour de la situation épidémiologique, l'intervenant affirme que la "situation n'est pas rassurante, notamment avec la courbe ascendante des cas confirmés et des patients hospitalisés". À ce titre, il indique que "2.700 patients Covid-19 sont actuellement hospitalisés". Afin de pouvoir faire baisser ces chiffres, le professeur préconise le "retour à la vaccination contre l'épidémie". Ceci dit, l'invité de la Radio confirme que le "nouveauvariant Omicron n'a pas encore fait son apparition en Algérie".
L'IPA n'a "enregistré aucun cas du variant Omicron"
Le professeur Rahal affirme que "le laboratoire de l'Institut Pasteur d'Algérie n'a enregistré pour le moment aucune infection au variant Omicron". Cependant, "cela ne nous empêche pas d'appeler les citoyens à la vigilance et à la vaccination, car le variant le plus virulent actuellement est celui de Delta", a-t-il ajouté. Dans le même sillage, l'intervenant estime que les "mesures prises par l'Algérie dans la lutte contre le coronavirus depuis son apparition se sont avérées efficaces, importantes et ont fortement contribué à endiguer la propagation du virus". Pour lui, "l'acquisition des vaccins au début de la crise constituait un grand défi si l'on prend en considération la pression de plus de 189 pays". Or, il estime que "la volonté politique annoncée par le président de la République a été d'un grand soutien à ce défi".
La double responsabilité des travailleurs de l'Education nationale
La situation sanitaire en Algérie se détériore doucement, mais sûrement. La barre tristement symbolique des 200 contaminations quotidiennes a été franchie, confirmant ainsi la venue d'une quatrième vague dont on ignore encore la nature et l'intensité. La pandémie ne semble pas épargner cette fois-ci les enfants. Plusieurs cas de contamination ont été enregistrés au sein de plusieurs établissements scolaires dans diverses wilayas ces derniers jours, obligeant même la tutelle à réaménager le calendrier des vacances scolaires d'hiver. À Tébessa, Souk-Ahras, Jijel, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Oran et Relizane, des cas de Covid-19 ont été signalés dans les écoles. Il s'agit pour le moment du variant Delta, mais cela trahi un échec flagrant de la vaccination contre le nouveau coronavirus au sein du milieu scolaire. Loin d'avoir contribué à protéger les élèves, la réticence aux vaccins affichée par les travailleurs de ce secteur, risque de transformer les écoles en véritables clusters. Une crainte qui est à prendre très au sérieux, surtout au moment où de nouveaux variants inquiètent un peu partout à travers le monde. Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a décidé, suite à ce début de débordement sanitaire, de rester à jour et de surveiller l'évolution des choses. Il a notamment demandé à recevoirndes rapports quotidiens détaillés et des statistiques concernant la campagne vaccinale.
Ecoles : 1 travailleur sur 10 vacciné
Les chiffres montrent l'étendue du risque, et le terrain fertile laissé au virus qui ne rate aucune occasion pour se propager. Seulement 10 % des travailleurs de l'Education sont vaccinés, soit 1 employé sur 10. Outre le fait que cette situation représente un risque sur les enfants, le malheur peut aussi survenir dans le sens inverse. En effet, les travailleurs du secteur de l'Education sont doublement responsables. S'ils ne sont pas vaccinés, ils peuvent transmettre eux-mêmes le virus plus facilement aux élèves, qui, eux aussi, vu qu'ils ne sont pas concernés par la vaccination, peuvent le transmettre rapidement entre eux, mais aussi contaminer les membres de leur famille. En outre, les travailleur des établissements scolaires non vaccinés peuvent également être une proie facile du virus, qui peut être transmis par les élèves. Rappelons que ces derniers ne sont pas concernés par la vaccination. Outre le fait que le virus cause rarement des formes graves sur les moins de 16 ans, le débat n'est pas encore clos entre les scientifiques en Algérie.
Un défi à lancer
Beaucoup pensent que les enfants ne doivent pas encore être vaccinés, et ce, pour diverses raisons. Il s'agit là d'un avis que l'on peut aisément comprendre, mais afin de préserver la santé des élèves, et de minimiser le risque qu'ils soient un important vecteur de propagation et d'apparition de nouveaux virus, il est important de mettre l'accent sur la vaccination des travailleurs du secteur de l'Education nationale. "Une opération de sensibilisation est lancée auprès de plus de 31.000 travailleurs du secteur à travers les 1.200 établissements que compte la wilaya de Sétif", a déclaré Athmane Hemana, directeur de l'éducation de la wilaya. Le même responsable ajoute qu'"il ne faut pas badiner avec la vie des personnels et des enfants", rapportent nos confrères de Liberté. Une initiative à saluer et à généraliser au niveau des 58 wilayas afin de pousser les travailleurs du secteur de l'Education à profiter de ces vacances prolongées avant que le pic de la quatrième vague ne soit atteint, et que le mal ne soit déjà fait.
Les appels à la vigilance et à la vaccination se multiplient afin d'endiguer une éventuelle nouvelle vague meurtrière. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de l'épidémie du coronavirus le professeur Lyes Rahal a réitéré son appel à la vaccination afin d'éviter une 4e vague. S'exprimant autour de la situation épidémiologique, l'intervenant affirme que la "situation n'est pas rassurante, notamment avec la courbe ascendante des cas confirmés et des patients hospitalisés". À ce titre, il indique que "2.700 patients Covid-19 sont actuellement hospitalisés". Afin de pouvoir faire baisser ces chiffres, le professeur préconise le "retour à la vaccination contre l'épidémie". Ceci dit, l'invité de la Radio confirme que le "nouveauvariant Omicron n'a pas encore fait son apparition en Algérie".
L'IPA n'a "enregistré aucun cas du variant Omicron"
Le professeur Rahal affirme que "le laboratoire de l'Institut Pasteur d'Algérie n'a enregistré pour le moment aucune infection au variant Omicron". Cependant, "cela ne nous empêche pas d'appeler les citoyens à la vigilance et à la vaccination, car le variant le plus virulent actuellement est celui de Delta", a-t-il ajouté. Dans le même sillage, l'intervenant estime que les "mesures prises par l'Algérie dans la lutte contre le coronavirus depuis son apparition se sont avérées efficaces, importantes et ont fortement contribué à endiguer la propagation du virus". Pour lui, "l'acquisition des vaccins au début de la crise constituait un grand défi si l'on prend en considération la pression de plus de 189 pays". Or, il estime que "la volonté politique annoncée par le président de la République a été d'un grand soutien à ce défi".
La double responsabilité des travailleurs de l'Education nationale
La situation sanitaire en Algérie se détériore doucement, mais sûrement. La barre tristement symbolique des 200 contaminations quotidiennes a été franchie, confirmant ainsi la venue d'une quatrième vague dont on ignore encore la nature et l'intensité. La pandémie ne semble pas épargner cette fois-ci les enfants. Plusieurs cas de contamination ont été enregistrés au sein de plusieurs établissements scolaires dans diverses wilayas ces derniers jours, obligeant même la tutelle à réaménager le calendrier des vacances scolaires d'hiver. À Tébessa, Souk-Ahras, Jijel, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Oran et Relizane, des cas de Covid-19 ont été signalés dans les écoles. Il s'agit pour le moment du variant Delta, mais cela trahi un échec flagrant de la vaccination contre le nouveau coronavirus au sein du milieu scolaire. Loin d'avoir contribué à protéger les élèves, la réticence aux vaccins affichée par les travailleurs de ce secteur, risque de transformer les écoles en véritables clusters. Une crainte qui est à prendre très au sérieux, surtout au moment où de nouveaux variants inquiètent un peu partout à travers le monde. Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a décidé, suite à ce début de débordement sanitaire, de rester à jour et de surveiller l'évolution des choses. Il a notamment demandé à recevoirndes rapports quotidiens détaillés et des statistiques concernant la campagne vaccinale.
Ecoles : 1 travailleur sur 10 vacciné
Les chiffres montrent l'étendue du risque, et le terrain fertile laissé au virus qui ne rate aucune occasion pour se propager. Seulement 10 % des travailleurs de l'Education sont vaccinés, soit 1 employé sur 10. Outre le fait que cette situation représente un risque sur les enfants, le malheur peut aussi survenir dans le sens inverse. En effet, les travailleurs du secteur de l'Education sont doublement responsables. S'ils ne sont pas vaccinés, ils peuvent transmettre eux-mêmes le virus plus facilement aux élèves, qui, eux aussi, vu qu'ils ne sont pas concernés par la vaccination, peuvent le transmettre rapidement entre eux, mais aussi contaminer les membres de leur famille. En outre, les travailleur des établissements scolaires non vaccinés peuvent également être une proie facile du virus, qui peut être transmis par les élèves. Rappelons que ces derniers ne sont pas concernés par la vaccination. Outre le fait que le virus cause rarement des formes graves sur les moins de 16 ans, le débat n'est pas encore clos entre les scientifiques en Algérie.
Un défi à lancer
Beaucoup pensent que les enfants ne doivent pas encore être vaccinés, et ce, pour diverses raisons. Il s'agit là d'un avis que l'on peut aisément comprendre, mais afin de préserver la santé des élèves, et de minimiser le risque qu'ils soient un important vecteur de propagation et d'apparition de nouveaux virus, il est important de mettre l'accent sur la vaccination des travailleurs du secteur de l'Education nationale. "Une opération de sensibilisation est lancée auprès de plus de 31.000 travailleurs du secteur à travers les 1.200 établissements que compte la wilaya de Sétif", a déclaré Athmane Hemana, directeur de l'éducation de la wilaya. Le même responsable ajoute qu'"il ne faut pas badiner avec la vie des personnels et des enfants", rapportent nos confrères de Liberté. Une initiative à saluer et à généraliser au niveau des 58 wilayas afin de pousser les travailleurs du secteur de l'Education à profiter de ces vacances prolongées avant que le pic de la quatrième vague ne soit atteint, et que le mal ne soit déjà fait.


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