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Une nouvelle crise à l'horizon
FFS
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 12 - 2021

Tous les indices sont là pour attester que le Front des forces socialistes (FFS) va mal. Le plus vieux parti d'opposition, qui vient à peine de se sortir d'une crise interne aiguë, ne semble pas avoir totalement transcendé toutes ses divergences. En somme les vieux démons de la division et des luttes intestines guettent toujours le parti cher au défunt Hocine Aït Ahmed. En effet au sortir d'une élection locale à laquelle il a participé malgré de fortes oppositions internes, le FFS est, de nouveau, menacé par le spectre de la crise interne.
Tous les indices sont là pour attester que le Front des forces socialistes (FFS) va mal. Le plus vieux parti d'opposition, qui vient à peine de se sortir d'une crise interne aiguë, ne semble pas avoir totalement transcendé toutes ses divergences. En somme les vieux démons de la division et des luttes intestines guettent toujours le parti cher au défunt Hocine Aït Ahmed. En effet au sortir d'une élection locale à laquelle il a participé malgré de fortes oppositions internes, le FFS est, de nouveau, menacé par le spectre de la crise interne.
Le tout récent report de la réunion du Conseil national, la plus haute instance entre deux congrès, en dit suffisamment sur cette situation de crise latente qui menace d'aller crescendo et de prendre davantage d'ampleur dans un avenir proche. Si la session du Conseil national, qui était prévue samedi dernier au siège national du parti, n'a pu se tenir c'est parce que le quorum nécessaire pour un tel conclave n'a pas été obtenu. En somme nombreux les membres du conseil national qui ont fait faux bond à l'appel lancé par la direction pour la tenue de la session. La majorité des membres était absente.
A peine cinquante membres étaient présents dans la salle des réunions. Ce qui, eu égard aux dispositions du règlement intérieur, était largement insuffisant. D'où le report de la session au 8 janvier prochain. Pour certains observateurs, qui sont loin d'avoir tort, cette absence en masse des membres du conseil national est un signe révélateur de l'existence d'une crise larvée. Il apparait clairement que le FFS n'a pas totalement résorbé sa crise interne qui a failli le faire imploser. Les réminiscences de cette crise sont remontées à la surface lors des dernière élections locales anticipées du 27 novembre dernier. La direction politique du FFS, contrairement aux élections législatives anticipées du 12 juin boycottées par le parti, a pris la décision de participer à ce scrutin. Une décision lourde de sens qui a mis l'état-major du parti ouvertement en porte à faux avec une bonne partie des cadres et des militants de base. Ces derniers étaient plutôt largement favorables à l'option de la non-participation à ce rendez-vous électoral. Mais contre vents et marées la direction a soutenu que la participation était la seule voie pour faire barrage à ceux qui veulent nuire à l'unité nationale.
La préservation de l'unité nationale était l'argument massue avancée par la direction pour justifier la participation du FFS aux élections locales. Mais cette décision, qui n'a pas eu l'aval d'une bonne partie de la base militante, a eu des conséquences sur le déroulement de l'opération électorale et sur les ambitions nourries par le parti pour ce scrutin. Le FFS a eu parfois toutes les peines du monde pour colle ct er les p arr ai n ages des citoyens et, par conséquent, pour confectionner des listes électorales et c'était le cas même dans son fief, la Kabylie. Cette désertion des militants a eu un impact sur les résultats, malgré le satisfecit affiché par la direction. Ce tiraillement interne a aussi été constaté lors de la commémoration du sixième anniversaire de la disparition du fondateur Hocine Aït Ahmed ou deux camps opposés se sont recueillis sur la tombe, celui de la direction et des opposants.
Le tout récent report de la réunion du Conseil national, la plus haute instance entre deux congrès, en dit suffisamment sur cette situation de crise latente qui menace d'aller crescendo et de prendre davantage d'ampleur dans un avenir proche. Si la session du Conseil national, qui était prévue samedi dernier au siège national du parti, n'a pu se tenir c'est parce que le quorum nécessaire pour un tel conclave n'a pas été obtenu. En somme nombreux les membres du conseil national qui ont fait faux bond à l'appel lancé par la direction pour la tenue de la session. La majorité des membres était absente.
A peine cinquante membres étaient présents dans la salle des réunions. Ce qui, eu égard aux dispositions du règlement intérieur, était largement insuffisant. D'où le report de la session au 8 janvier prochain. Pour certains observateurs, qui sont loin d'avoir tort, cette absence en masse des membres du conseil national est un signe révélateur de l'existence d'une crise larvée. Il apparait clairement que le FFS n'a pas totalement résorbé sa crise interne qui a failli le faire imploser. Les réminiscences de cette crise sont remontées à la surface lors des dernière élections locales anticipées du 27 novembre dernier. La direction politique du FFS, contrairement aux élections législatives anticipées du 12 juin boycottées par le parti, a pris la décision de participer à ce scrutin. Une décision lourde de sens qui a mis l'état-major du parti ouvertement en porte à faux avec une bonne partie des cadres et des militants de base. Ces derniers étaient plutôt largement favorables à l'option de la non-participation à ce rendez-vous électoral. Mais contre vents et marées la direction a soutenu que la participation était la seule voie pour faire barrage à ceux qui veulent nuire à l'unité nationale.
La préservation de l'unité nationale était l'argument massue avancée par la direction pour justifier la participation du FFS aux élections locales. Mais cette décision, qui n'a pas eu l'aval d'une bonne partie de la base militante, a eu des conséquences sur le déroulement de l'opération électorale et sur les ambitions nourries par le parti pour ce scrutin. Le FFS a eu parfois toutes les peines du monde pour colle ct er les p arr ai n ages des citoyens et, par conséquent, pour confectionner des listes électorales et c'était le cas même dans son fief, la Kabylie. Cette désertion des militants a eu un impact sur les résultats, malgré le satisfecit affiché par la direction. Ce tiraillement interne a aussi été constaté lors de la commémoration du sixième anniversaire de la disparition du fondateur Hocine Aït Ahmed ou deux camps opposés se sont recueillis sur la tombe, celui de la direction et des opposants.


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