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La symphonie de la fraternité
La fraternité euro-méditerranéenne par le World Youth Chamber Orchestra
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2007

L'ambassade d'Italie et l'Institut culturel italien ont organisé un spectacle musical intitulé «Les deux lunes» mardi soir au Théatre Mahieddine Bachtarzi (TNA)
L'ambassade d'Italie et l'Institut culturel italien ont organisé un spectacle musical intitulé «Les deux lunes» mardi soir au Théatre Mahieddine Bachtarzi (TNA)
La nuit tombe plus tôt sur les planches du TNA en ce début de soirée, une lumière rouge s'estompe sur le mæstro Damiano Guiranna et son orchestre. En ouverture musicale, on aperçoit les trois instruments traditionnels arabes ; le qanun joué par Boudjemline Adel, le ney par Basmas Hamaza et les percussions par Guedhab Sedik et Mounder Réda.
Dans une ultime symbiose, l'orchestre dégage des dérivations mélodiques conviant le personnage principal au cœur même du spectacle.
Shérazade à petit pas rompt le rideau de lumière et chevauche le conte des «Deux lunes», conteuse millénaire venue du fin-fond de l'Orient nous conter des histoires mythiques de sultan et de djinns… symbole de l'intelligence et de la sagesse féminine, Shérazade emportée dans le labyrinthe du monde moderne ressent le besoin de se confronter à son double, à son image qui se reflète dans les cultures du monde.
Car c'est de cela dont il s'agit, une confrontation de deux cultures, orientale et occidentale, qui appartiennent à la réalité du monde, choisissant un moyen artistique l'orchestre distille un message de fraternité que prône Rania Serouti dans le rôle de Shérazade l'orientale. En l'espace de quelques années, Rania Serouti s'est imposée à la télévision algérienne où elle tient les premiers rôles dans plusieurs feuilletons télé, notamment «Le prix du rêve» de Hadj Rahim, «Hanan Imraa» de Messaoud El Aib et dernièrement «Le retour» de Dahman Ouzid, rôle pour lequel elle a été nominée pour le prix de la meilleure interprétation féminine aux dernières cérémonies des «Fennecs d'or» en février 2007.
Au centre du spectacle se niche un message d'amour idéal, d'un profond souhait de rapprochement et de fusion, capable d'étendre des passerelles entre les deux cultures. A quelques siècles de là, intervient Shérazade l'Européenne interprétée par Chiara Mutti, célèbre interprète italienne de théâtre et de cinéma, et la danseuse indienne Mridula Rao qui marque l'action dramatique par sa chorégraphie voluptueuse.
«Les deux lunes» sont un épisode des Mille et une nuit, tiré du texte original interpolé de poésies italiennes du VIe, VIIIe et Xe, siècles, également de poésies appartenant à la littérature arabe du XIe et Xe siècles. Les extraits musicaux proviennent de l'ancienne tradition populaire méditerranéenne et compose le spectacle.
La musique du spectacle joue son propre rôle, en clair elle porte les émotions et les actions, elle ornemente l'exotisme du conte et la parole de Shérazade. Ainsi les instruments s'accordent sur une même partition, celle de la fraternité.
«Quelle éducation donnerons-nous aux nouvelles générations ? Celle qui ennoblit les esprits, et élargit la manière de regarder la vie, à faire de leur sort la conscience : et que ferons-nous des nouvelle générations ? Non pas des ascètes, ni des orthodoxes, ni des bigots, mais des âmes de fraternité expertes», avec ce message au cours de l'hiver 1925, le grand penseur soufi Inyat Kahn terminait sa vie. Et c'est avec ces grands objectifs qu'en 2003 est né le projet World Youth Orchestra, un projet qui livre aux jeunes musiciens provenant du monde entier, l'alternative de pratiquer leur musique comme une démarche de fraternité. Constitué de 14 étudiants représentant 42 pays et sélectionnés parmi les meilleurs élèves des universités, écoles de musique et conservatoires des cinq continents.
La constitution de la World Youth Orchestra se veut une opportunité de témoignage des nouvelles générations, engagées dans l'art musical, sensibles aux difficultés sociales et culturelles qui assombrissent encore l'humanité de ce troisième millénaire et d'un dialogue réparti, ouvert et dynamique entre cultures et religions différentes.
En somme, c'est un très beau spectacle réussi sur le plan musical, scénographique, esthétique et surtout au niveau de la mise en scène concoctée par Damiano Guiranna. En choisissant l'art comme expression diplomatique, le World Youth Orchestra va au devant de grands succès.
La nuit tombe plus tôt sur les planches du TNA en ce début de soirée, une lumière rouge s'estompe sur le mæstro Damiano Guiranna et son orchestre. En ouverture musicale, on aperçoit les trois instruments traditionnels arabes ; le qanun joué par Boudjemline Adel, le ney par Basmas Hamaza et les percussions par Guedhab Sedik et Mounder Réda.
Dans une ultime symbiose, l'orchestre dégage des dérivations mélodiques conviant le personnage principal au cœur même du spectacle.
Shérazade à petit pas rompt le rideau de lumière et chevauche le conte des «Deux lunes», conteuse millénaire venue du fin-fond de l'Orient nous conter des histoires mythiques de sultan et de djinns… symbole de l'intelligence et de la sagesse féminine, Shérazade emportée dans le labyrinthe du monde moderne ressent le besoin de se confronter à son double, à son image qui se reflète dans les cultures du monde.
Car c'est de cela dont il s'agit, une confrontation de deux cultures, orientale et occidentale, qui appartiennent à la réalité du monde, choisissant un moyen artistique l'orchestre distille un message de fraternité que prône Rania Serouti dans le rôle de Shérazade l'orientale. En l'espace de quelques années, Rania Serouti s'est imposée à la télévision algérienne où elle tient les premiers rôles dans plusieurs feuilletons télé, notamment «Le prix du rêve» de Hadj Rahim, «Hanan Imraa» de Messaoud El Aib et dernièrement «Le retour» de Dahman Ouzid, rôle pour lequel elle a été nominée pour le prix de la meilleure interprétation féminine aux dernières cérémonies des «Fennecs d'or» en février 2007.
Au centre du spectacle se niche un message d'amour idéal, d'un profond souhait de rapprochement et de fusion, capable d'étendre des passerelles entre les deux cultures. A quelques siècles de là, intervient Shérazade l'Européenne interprétée par Chiara Mutti, célèbre interprète italienne de théâtre et de cinéma, et la danseuse indienne Mridula Rao qui marque l'action dramatique par sa chorégraphie voluptueuse.
«Les deux lunes» sont un épisode des Mille et une nuit, tiré du texte original interpolé de poésies italiennes du VIe, VIIIe et Xe, siècles, également de poésies appartenant à la littérature arabe du XIe et Xe siècles. Les extraits musicaux proviennent de l'ancienne tradition populaire méditerranéenne et compose le spectacle.
La musique du spectacle joue son propre rôle, en clair elle porte les émotions et les actions, elle ornemente l'exotisme du conte et la parole de Shérazade. Ainsi les instruments s'accordent sur une même partition, celle de la fraternité.
«Quelle éducation donnerons-nous aux nouvelles générations ? Celle qui ennoblit les esprits, et élargit la manière de regarder la vie, à faire de leur sort la conscience : et que ferons-nous des nouvelle générations ? Non pas des ascètes, ni des orthodoxes, ni des bigots, mais des âmes de fraternité expertes», avec ce message au cours de l'hiver 1925, le grand penseur soufi Inyat Kahn terminait sa vie. Et c'est avec ces grands objectifs qu'en 2003 est né le projet World Youth Orchestra, un projet qui livre aux jeunes musiciens provenant du monde entier, l'alternative de pratiquer leur musique comme une démarche de fraternité. Constitué de 14 étudiants représentant 42 pays et sélectionnés parmi les meilleurs élèves des universités, écoles de musique et conservatoires des cinq continents.
La constitution de la World Youth Orchestra se veut une opportunité de témoignage des nouvelles générations, engagées dans l'art musical, sensibles aux difficultés sociales et culturelles qui assombrissent encore l'humanité de ce troisième millénaire et d'un dialogue réparti, ouvert et dynamique entre cultures et religions différentes.
En somme, c'est un très beau spectacle réussi sur le plan musical, scénographique, esthétique et surtout au niveau de la mise en scène concoctée par Damiano Guiranna. En choisissant l'art comme expression diplomatique, le World Youth Orchestra va au devant de grands succès.


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