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«Le théâtre c'est savoir aller au-delà de la vie»
Atelier théâtral et pédagogique pour les étudiants de l'ISMAS
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 08 - 2007

Le théoricien et homme de théâtre Mohamed Kacem a animé une conférence de presse hier au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi
Le théoricien et homme de théâtre Mohamed Kacem a animé une conférence de presse hier au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi
Entrant dans le cadre de la manifestation Alger capitale de la culture arabe, le TNA a rassemblé les élèves de l'ISMAS (Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel) du Conservatoire de musique d'Alger et des comédiens de Béchar et Tindouf autour d'une communication culturelle et pédagogique qui dure depuis deux mois, encadrée par Mohamed Kacem.
L'atelier ambitionne, d'une part, à former des jeunes gens dans le domaine de la dramaturgie, la comédie et la scénographie. Et d'autre part, à peaufiner la formation en mettant sur pied une pièce théâtrale intitulée «Choukhous oua ahdat min majalis el-thourat», témoignage de ces longues semaines d'enseignement, où les professionnels se sont mêlés aux étudiants. Mohamed Kacem a assuré la réalisation, aidé en cela par Hayder Ben Houcine et Fadel Abass, la musique étant concoctée par Noubli Fadel et la scénographie par Slimane Badri.
Mohamed Kacem a fait les classes de Jasem El Aloudi (éminent professeur d'art dramatique à Baghad). Il quitte l'Irak pour poursuivre sa formation en U.R.S.S et étudie tous les classiques. De retour chez lui, il multiplie les projets théâtraux. «Le théâtre relie ce qui trépasse avec ce qui se passe dans la vie et au-delà. Il nécessite un bagage spirituel, intellectuel et physique » déclare Mohamed Kacem en parlant de son approche théâtrale et des semaines qu'il a passées à enseigner aux jeunes Algériens.
Mohamed Kacem se dit très satisfait de ses élèves, il a été très enthousiaste de travailler en Algérie, et surtout dans le cadre d'une telle manifestation. Parlant de son parcours et des œuvres qui ont touché sa verve inspiratrice, il raconte son extrême admiration pour l'auteur Mohamed Dib et sa force narrative : «Dans les années 60 quand j'ai lu La Grande Maison, j'ai été comme transporté par cette œuvre hors du commun, tant de détails, d'images, ceci m'avait impressionné. Le théâtre me permet modestement de faire la même chose », déclare-t-il.
Il ajoute : «Je veux que mon comédien arrive à développer son sixième sens, qu'il aille plus loin que les planches d'un théâtre. Mon comédien doit se dire que la représentation commence des coulisses.» Ses méthodes de travail ont été bénéfiques pour les jeunes qui se sont imprégnés de son enseignement : «J'ai beaucoup appris avec Mohamed Kacem, il a une manière particulière de faire naître en nous des émotions que je ne soupçonnais même pas», déclare un étudiant de troisième année de l'ISMAS. «Mohamed Kacem nous a enseignés que chaque mouvement de la vie c'est du théâtre, partant de cette optique ; il est plus aisé de voir le théâtre plus simplement», déclare un autre participant oranais. Le public verra ce soir à 19h sur les planches du TNA le travail de plus de 60 comédiens (Abdelhamid Zarbi, Mustapha Soufrani, Boukricha Samira, Senouci Mourad, Amine Ben Thamer…). «Choukhous oua ahdat min majalis el-thourat» est une pièce qui utilise les planches du théâtre comme un outil d'équilibrage entre les personnages et leurs histoires. Ce qui se distingue dans cette pièce n'est pas la disposition de l'espace-temps sur des lieux et des faits, ni les conflits, ni les artisans et les érudits, ni même la révolution, mais c'est plutôt la contradiction régnante, qui a malgré tous ses inconvénients permis la cohabitation et le dialogue.
Entrant dans le cadre de la manifestation Alger capitale de la culture arabe, le TNA a rassemblé les élèves de l'ISMAS (Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel) du Conservatoire de musique d'Alger et des comédiens de Béchar et Tindouf autour d'une communication culturelle et pédagogique qui dure depuis deux mois, encadrée par Mohamed Kacem.
L'atelier ambitionne, d'une part, à former des jeunes gens dans le domaine de la dramaturgie, la comédie et la scénographie. Et d'autre part, à peaufiner la formation en mettant sur pied une pièce théâtrale intitulée «Choukhous oua ahdat min majalis el-thourat», témoignage de ces longues semaines d'enseignement, où les professionnels se sont mêlés aux étudiants. Mohamed Kacem a assuré la réalisation, aidé en cela par Hayder Ben Houcine et Fadel Abass, la musique étant concoctée par Noubli Fadel et la scénographie par Slimane Badri.
Mohamed Kacem a fait les classes de Jasem El Aloudi (éminent professeur d'art dramatique à Baghad). Il quitte l'Irak pour poursuivre sa formation en U.R.S.S et étudie tous les classiques. De retour chez lui, il multiplie les projets théâtraux. «Le théâtre relie ce qui trépasse avec ce qui se passe dans la vie et au-delà. Il nécessite un bagage spirituel, intellectuel et physique » déclare Mohamed Kacem en parlant de son approche théâtrale et des semaines qu'il a passées à enseigner aux jeunes Algériens.
Mohamed Kacem se dit très satisfait de ses élèves, il a été très enthousiaste de travailler en Algérie, et surtout dans le cadre d'une telle manifestation. Parlant de son parcours et des œuvres qui ont touché sa verve inspiratrice, il raconte son extrême admiration pour l'auteur Mohamed Dib et sa force narrative : «Dans les années 60 quand j'ai lu La Grande Maison, j'ai été comme transporté par cette œuvre hors du commun, tant de détails, d'images, ceci m'avait impressionné. Le théâtre me permet modestement de faire la même chose », déclare-t-il.
Il ajoute : «Je veux que mon comédien arrive à développer son sixième sens, qu'il aille plus loin que les planches d'un théâtre. Mon comédien doit se dire que la représentation commence des coulisses.» Ses méthodes de travail ont été bénéfiques pour les jeunes qui se sont imprégnés de son enseignement : «J'ai beaucoup appris avec Mohamed Kacem, il a une manière particulière de faire naître en nous des émotions que je ne soupçonnais même pas», déclare un étudiant de troisième année de l'ISMAS. «Mohamed Kacem nous a enseignés que chaque mouvement de la vie c'est du théâtre, partant de cette optique ; il est plus aisé de voir le théâtre plus simplement», déclare un autre participant oranais. Le public verra ce soir à 19h sur les planches du TNA le travail de plus de 60 comédiens (Abdelhamid Zarbi, Mustapha Soufrani, Boukricha Samira, Senouci Mourad, Amine Ben Thamer…). «Choukhous oua ahdat min majalis el-thourat» est une pièce qui utilise les planches du théâtre comme un outil d'équilibrage entre les personnages et leurs histoires. Ce qui se distingue dans cette pièce n'est pas la disposition de l'espace-temps sur des lieux et des faits, ni les conflits, ni les artisans et les érudits, ni même la révolution, mais c'est plutôt la contradiction régnante, qui a malgré tous ses inconvénients permis la cohabitation et le dialogue.


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