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La santé par les plantes
La phytothérapie
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 10 - 2007

Depuis la nuit des temps, les plantes sont utilisées pour soigner. D'ailleurs, 60 % de nos médicaments sont issus du règne végétal. La phytothérapie soigne en utilisant les plantes dans leurs formes naturelles. Du millepertuis contre la déprime à la bourrache pour la peau, Doctissimo vous ouvre ce jardin secret…
Depuis la nuit des temps, les plantes sont utilisées pour soigner. D'ailleurs, 60 % de nos médicaments sont issus du règne végétal. La phytothérapie soigne en utilisant les plantes dans leurs formes naturelles. Du millepertuis contre la déprime à la bourrache pour la peau, Doctissimo vous ouvre ce jardin secret…
Le renouveau des médecines naturelles a donné goût aux plantes. Soif d'équilibre, retour à la nature et à sa pharmacie incroyablement variée ! Il semblerait que tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs floraux n'ont jamais eu autant de succès.
Les plantes :
les racines de la santé
Le renouveau des médecines naturelles a donné goût aux plantes. Soif d'équilibre, retour à la nature et à sa pharmacie incroyablement variée ! Il semblerait que tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs floraux n'ont jamais eu autant de succès.
La phytothérapie est sans doute la plus vieille médecine du monde. Déjà les druides de notre vieille Europe (600 ans av. J.-C.), en faisaient un usage courant et n'ignoraient rien des vertus du gui contre la stérilité. Plus près de nous, il suffit de consulter le Vidal, la bible pharmaceutique, pour vérifier que l'aspirine est issue de la saule, la digitaline (médicament bien connu des cardiaques) de la fleur de digitaline. Ainsi, nombre de médicaments allopathiques sont élaborés à partir des molécules trouvées dans les plantes. Aujourd'hui leurs qualités sont à nouveau redécouvertes et exploitées au naturel.
La vague verte de la phytothérapie
Les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l'organisme. En réalité, chacune d'elle offrirait deux à trois cents composants différents. Selon les phytothérapeutes, c'est de l'interaction entre ces différentes substances que naîtrait l'efficacité thérapeutique.
Déjà, nos grands-mères vantaient l'efficacité des plantes contre les maux courants :
- La sauge pour les problèmes de circulation ;
- Le thym contre le rhume ;
- Le tilleul en tisane pour les insomnies.
Mais attention, à l'automédication. Entre efficacité et toxicité, la frontière reste floue. Pour preuve le millepertuis, véritable antidépresseur, qui fait aujourd'hui l'objet d'une législation bien spécifique. Mieux vaut donc demander l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien avant d'entamer une cure.
Les plantes peuvent être utilisées sous leur forme traditionnelle, tisane ou décoction. Quant aux nouveaux conditionnements (gélules, teintures mères, micro-sphères), ils facilitent leur usage dans le cadre de nos vies modernes.
La force thérapeutique des huiles essentielles
Moins connue que la phytothérapie, l'aromathérapie possède un champs d'action moins large. Ces odorantes substances concentrent jusqu'à cent fois certains principes actifs de la plante fraîche. Parce que certaines molécules y sont présente avec une importante concentration, une huile essentielle n'est pas anodine, aussi la prudence s'impose.
Selon ses prescripteurs, les huiles essentielles constitueraient, en traitant le "terrain", une parade naturelle et efficace face aux maux de l'hiver. Cette notion de "terrain" est bien connue des adeptes de l'homéopathie. Le principe en serait le suivant : à chaque "terrain" correspond une réaction propre à l'environnement et aux agressions. Cette sensibilité individuelle aurait deux conséquences : d'une part, une personne aura tendance à toujours souffrir des même types d'affections ; d'autre part, un même traitement entraînera des effets différents selon les terrains.
Pour déterminer le terrain de son patient, le prescripteur l'examine et s'enquiert de ses antécédents personnels et familiaux, de ses goûts et dégoûts, de ses habitudes, de ses réactions au froid, à la chaleur… Précisons que cette approche n'a jusqu'à présent reçu aucune validation scientifique.
Il semble aussi que cette thérapeutique traite avec succès le système nerveux végétatif. En particulier, l'essence de néroli, pourvue de propriétés anti-stress.
On prête à ce huiles essentielles des propriétés diverses :
- Anti-stress pour l'essence de néroli ;
- Digestives comme le cumin ou l'aneth ;
- Antiallergiques comme l'hysope ;
- Sédatives comme le tilleul ou l'oranger. En les diffusant dans la chambre, on favoriserait le sommeil.
On peut employer les huiles essentielles de différentes façons : en friction, en inhalation ou en diffusion dans l'atmosphère... Ces utilisations externes sont sans danger. Lorsqu'on les ingère en gouttes ou en doses contenues dans des gélules, il est indispensable de suivre la prescription précise d'un médecin.
Le renouveau des médecines naturelles a donné goût aux plantes. Soif d'équilibre, retour à la nature et à sa pharmacie incroyablement variée ! Il semblerait que tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs floraux n'ont jamais eu autant de succès.
Les plantes :
les racines de la santé
Le renouveau des médecines naturelles a donné goût aux plantes. Soif d'équilibre, retour à la nature et à sa pharmacie incroyablement variée ! Il semblerait que tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs floraux n'ont jamais eu autant de succès.
La phytothérapie est sans doute la plus vieille médecine du monde. Déjà les druides de notre vieille Europe (600 ans av. J.-C.), en faisaient un usage courant et n'ignoraient rien des vertus du gui contre la stérilité. Plus près de nous, il suffit de consulter le Vidal, la bible pharmaceutique, pour vérifier que l'aspirine est issue de la saule, la digitaline (médicament bien connu des cardiaques) de la fleur de digitaline. Ainsi, nombre de médicaments allopathiques sont élaborés à partir des molécules trouvées dans les plantes. Aujourd'hui leurs qualités sont à nouveau redécouvertes et exploitées au naturel.
La vague verte de la phytothérapie
Les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l'organisme. En réalité, chacune d'elle offrirait deux à trois cents composants différents. Selon les phytothérapeutes, c'est de l'interaction entre ces différentes substances que naîtrait l'efficacité thérapeutique.
Déjà, nos grands-mères vantaient l'efficacité des plantes contre les maux courants :
- La sauge pour les problèmes de circulation ;
- Le thym contre le rhume ;
- Le tilleul en tisane pour les insomnies.
Mais attention, à l'automédication. Entre efficacité et toxicité, la frontière reste floue. Pour preuve le millepertuis, véritable antidépresseur, qui fait aujourd'hui l'objet d'une législation bien spécifique. Mieux vaut donc demander l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien avant d'entamer une cure.
Les plantes peuvent être utilisées sous leur forme traditionnelle, tisane ou décoction. Quant aux nouveaux conditionnements (gélules, teintures mères, micro-sphères), ils facilitent leur usage dans le cadre de nos vies modernes.
La force thérapeutique des huiles essentielles
Moins connue que la phytothérapie, l'aromathérapie possède un champs d'action moins large. Ces odorantes substances concentrent jusqu'à cent fois certains principes actifs de la plante fraîche. Parce que certaines molécules y sont présente avec une importante concentration, une huile essentielle n'est pas anodine, aussi la prudence s'impose.
Selon ses prescripteurs, les huiles essentielles constitueraient, en traitant le "terrain", une parade naturelle et efficace face aux maux de l'hiver. Cette notion de "terrain" est bien connue des adeptes de l'homéopathie. Le principe en serait le suivant : à chaque "terrain" correspond une réaction propre à l'environnement et aux agressions. Cette sensibilité individuelle aurait deux conséquences : d'une part, une personne aura tendance à toujours souffrir des même types d'affections ; d'autre part, un même traitement entraînera des effets différents selon les terrains.
Pour déterminer le terrain de son patient, le prescripteur l'examine et s'enquiert de ses antécédents personnels et familiaux, de ses goûts et dégoûts, de ses habitudes, de ses réactions au froid, à la chaleur… Précisons que cette approche n'a jusqu'à présent reçu aucune validation scientifique.
Il semble aussi que cette thérapeutique traite avec succès le système nerveux végétatif. En particulier, l'essence de néroli, pourvue de propriétés anti-stress.
On prête à ce huiles essentielles des propriétés diverses :
- Anti-stress pour l'essence de néroli ;
- Digestives comme le cumin ou l'aneth ;
- Antiallergiques comme l'hysope ;
- Sédatives comme le tilleul ou l'oranger. En les diffusant dans la chambre, on favoriserait le sommeil.
On peut employer les huiles essentielles de différentes façons : en friction, en inhalation ou en diffusion dans l'atmosphère... Ces utilisations externes sont sans danger. Lorsqu'on les ingère en gouttes ou en doses contenues dans des gélules, il est indispensable de suivre la prescription précise d'un médecin.


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