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Jones rend ses médailles olympiques le CIO en voit le revers
Dopage
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 10 - 2007

Trois jours après ses pathétiques aveux, l'athlète américaine Marion Jones a rendu lundi les cinq médailles artificiellement conquises lors des jeux Olympiques de Sydney, mettant la sulfureuse Grecque Ekaterini Thanou en position de recevoir l'or du 100 m des JO-2000.
Trois jours après ses pathétiques aveux, l'athlète américaine Marion Jones a rendu lundi les cinq médailles artificiellement conquises lors des jeux Olympiques de Sydney, mettant la sulfureuse Grecque Ekaterini Thanou en position de recevoir l'or du 100 m des JO-2000.
Marion Jones "s'est dessaisie cet après-midi des médailles qu'elle avait remportées malhonnêtement aux Jeux de Sydney", a indiqué le directeur exécutif du Comité olympique américain (USOC), Jim Scherr, qui avait demandé à Jones d'agir en ce sens dès vendredi et l'aveu de son dopage aux stéroïdes, entre septembre 2000 et juillet 2001.
Les médailles -or des 100, 200 et 4x400m, bronze du 4x100m et de la longueur- "sont en notre possession et retourneront au siège du Comité International Olympique (CIO) où elles seront remises aux vrais vainqueurs des Jeux", a-t-il ajouté pour commenter le geste de la jeune femme, contraint par l'opprobe.
Le CIO n'a pas attendu la restitution des médailles par la reine déchue du sprint pour s'interroger sur l'identité des "vrais vainqueurs des Jeux". Et le palmarès virtuel du 100 m inquiète passablement les autorités olympiques.
Patate chaude
C'est en effet la Grecque Ekaterini Thanou qui, en 2000, était devenue la dauphine de Marion Jones sur la ligne droite. La même Thanou qui, quatre ans plus tard, lors des Jeux d'Athènes, devenait la piteuse héroïne avec son compatriote Kostas Kenteris d'un rocambolesque feuilleton animé de courses poursuite et accident de moto et terminé par une suspension de deux ans pour trois contrôles manqués.Juridiquement, le CIO aurait du mal à motiver son refus d'accorder le titre à une Thanou qui, jusqu'à preuve du contraire, n'a pas commis d'infraction avérée à l'époque de Sydney. Moralement, on voit pourtant mal comment il pourrait remettre l'or de l'épreuve phare des Jeux à la tricheuse invétérée que Thanou s'est révélée être durant l'instruction de son dossier.
Si le CIO devait laisser vide le trône d'une Marion Jones déchue et figer le palmarès en l'état, alors il devrait le faire pour toutes les autres médailles remportées par l'Américaine et ainsi priver sans justification la Bahaméenne Pauline Davis, 2e en 2000, du titre du 200 m.
La "patate chaude" est pour l'instant dans les mains de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) mais elle ne devrait pas tarder à se retrouver au menu de la Commission disciplinaire du CIO.
Lundi, on expliquait en effet à Lausanne que ladite Commission se saisirait du cas "si l'organe disciplinaire de l'IAAF déclar(ait) que Marion Jones n'était pas éligible pour Sydney". Ce qui semble couler de source, maintenant que Jones, en rendant ses breloques, a validé elle-même ce fait.
La jurisprudence Young
Et si les événements s'enchaînent à ce rythme, il est probable que le cas Jones and co se retrouvera devant la Commission exécutive du CIO prévue du 10 au 12 décembre à Lausanne. Là, le CIO aura un autre souci beaucoup moins caricatural mais aux conséquences tout aussi lourdes. Lundi, Peter Uebberroth, président de l'USOC, a estimé que les équipières relayeuses de Jones devraient également rendre leurs médailles (or du 4x400 m et bronze du 4X100 m). Un pas que devrait hésiter à franchir le CIO, fort de la jurisprudence Jerome Young, du nom de l'Américain rétrospectivement convaincu de dopage à l'époque de Sydney où il était figurant dans le relais 4x400 champion olympique. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait statué sur la déchéance du seul Young, qui n'avait certes pas disputé la finale victorieuse. - Les décisions du CIO devraient donc provoquer une intéressante série de chaises musicales. Thanou y trouvera-t-elle un trône ?
Marion Jones "s'est dessaisie cet après-midi des médailles qu'elle avait remportées malhonnêtement aux Jeux de Sydney", a indiqué le directeur exécutif du Comité olympique américain (USOC), Jim Scherr, qui avait demandé à Jones d'agir en ce sens dès vendredi et l'aveu de son dopage aux stéroïdes, entre septembre 2000 et juillet 2001.
Les médailles -or des 100, 200 et 4x400m, bronze du 4x100m et de la longueur- "sont en notre possession et retourneront au siège du Comité International Olympique (CIO) où elles seront remises aux vrais vainqueurs des Jeux", a-t-il ajouté pour commenter le geste de la jeune femme, contraint par l'opprobe.
Le CIO n'a pas attendu la restitution des médailles par la reine déchue du sprint pour s'interroger sur l'identité des "vrais vainqueurs des Jeux". Et le palmarès virtuel du 100 m inquiète passablement les autorités olympiques.
Patate chaude
C'est en effet la Grecque Ekaterini Thanou qui, en 2000, était devenue la dauphine de Marion Jones sur la ligne droite. La même Thanou qui, quatre ans plus tard, lors des Jeux d'Athènes, devenait la piteuse héroïne avec son compatriote Kostas Kenteris d'un rocambolesque feuilleton animé de courses poursuite et accident de moto et terminé par une suspension de deux ans pour trois contrôles manqués.Juridiquement, le CIO aurait du mal à motiver son refus d'accorder le titre à une Thanou qui, jusqu'à preuve du contraire, n'a pas commis d'infraction avérée à l'époque de Sydney. Moralement, on voit pourtant mal comment il pourrait remettre l'or de l'épreuve phare des Jeux à la tricheuse invétérée que Thanou s'est révélée être durant l'instruction de son dossier.
Si le CIO devait laisser vide le trône d'une Marion Jones déchue et figer le palmarès en l'état, alors il devrait le faire pour toutes les autres médailles remportées par l'Américaine et ainsi priver sans justification la Bahaméenne Pauline Davis, 2e en 2000, du titre du 200 m.
La "patate chaude" est pour l'instant dans les mains de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) mais elle ne devrait pas tarder à se retrouver au menu de la Commission disciplinaire du CIO.
Lundi, on expliquait en effet à Lausanne que ladite Commission se saisirait du cas "si l'organe disciplinaire de l'IAAF déclar(ait) que Marion Jones n'était pas éligible pour Sydney". Ce qui semble couler de source, maintenant que Jones, en rendant ses breloques, a validé elle-même ce fait.
La jurisprudence Young
Et si les événements s'enchaînent à ce rythme, il est probable que le cas Jones and co se retrouvera devant la Commission exécutive du CIO prévue du 10 au 12 décembre à Lausanne. Là, le CIO aura un autre souci beaucoup moins caricatural mais aux conséquences tout aussi lourdes. Lundi, Peter Uebberroth, président de l'USOC, a estimé que les équipières relayeuses de Jones devraient également rendre leurs médailles (or du 4x400 m et bronze du 4X100 m). Un pas que devrait hésiter à franchir le CIO, fort de la jurisprudence Jerome Young, du nom de l'Américain rétrospectivement convaincu de dopage à l'époque de Sydney où il était figurant dans le relais 4x400 champion olympique. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait statué sur la déchéance du seul Young, qui n'avait certes pas disputé la finale victorieuse. - Les décisions du CIO devraient donc provoquer une intéressante série de chaises musicales. Thanou y trouvera-t-elle un trône ?


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