Le Conseil de sécurité de l'ONU a reconduit hier pour un an son régime de sanctions à l'égard de la Côte d'Ivoire, afin de maintenir la pression sur le pays pour une pleine mise en œuvre des accords de réconciliation nationale de Ouagadougou. Dans une résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil a prorogé jusqu'au 31 octobre 2008 ce régime de sanctions qu'il avait adopté en 2004 et 2005. Ce régime consiste en des embargos sur les armes et sur les exportations de diamants, ainsi qu'en des sanctions individuelles -gel des avoirs financiers à l'étranger et interdiction de voyager- appliquées à toute personne qui entrave le processus de paix. Ces sanctions individuelles frappent actuellement trois ressortissants ivoiriens. Dans sa résolution, le Conseil "demande aux parties de mettre pleinement en œuvre, de bonne foi, leurs engagements" au titre de l'accord politique de Ouagadougou. Après plus de quatre ans d'une grave crise politico-militaire, la Côte d'Ivoire a entamé un processus de réconciliation avec la signature le, 4 mars de l'accord de Ouagadougou entre le président Laurent Gbagbo et son ancien ennemi Guillaume Soro, chef de la rébellion devenu depuis son Premier ministre. Mais le calendrier d'application de cet accord, qui prévoyait d'achever l'ensemble du processus de paix en dix mois avec l'organisation d'élections présidentielles et législatives au premier trimestre 2008, a depuis accumulé les retards, dus aux blocages politiques et aux problèmes logistiques. Le Conseil de sécurité de l'ONU a reconduit hier pour un an son régime de sanctions à l'égard de la Côte d'Ivoire, afin de maintenir la pression sur le pays pour une pleine mise en œuvre des accords de réconciliation nationale de Ouagadougou. Dans une résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil a prorogé jusqu'au 31 octobre 2008 ce régime de sanctions qu'il avait adopté en 2004 et 2005. Ce régime consiste en des embargos sur les armes et sur les exportations de diamants, ainsi qu'en des sanctions individuelles -gel des avoirs financiers à l'étranger et interdiction de voyager- appliquées à toute personne qui entrave le processus de paix. Ces sanctions individuelles frappent actuellement trois ressortissants ivoiriens. Dans sa résolution, le Conseil "demande aux parties de mettre pleinement en œuvre, de bonne foi, leurs engagements" au titre de l'accord politique de Ouagadougou. Après plus de quatre ans d'une grave crise politico-militaire, la Côte d'Ivoire a entamé un processus de réconciliation avec la signature le, 4 mars de l'accord de Ouagadougou entre le président Laurent Gbagbo et son ancien ennemi Guillaume Soro, chef de la rébellion devenu depuis son Premier ministre. Mais le calendrier d'application de cet accord, qui prévoyait d'achever l'ensemble du processus de paix en dix mois avec l'organisation d'élections présidentielles et législatives au premier trimestre 2008, a depuis accumulé les retards, dus aux blocages politiques et aux problèmes logistiques.