Il est démontré aujourd'hui une corrélation, dans un essai randomisé et contrôlé, sur le fait que la circoncision, même effectuée à l'âge adulte, diminue fortement le risque de VIH (virus de l'immunodéficience humaine) chez les hommes. Il est démontré aujourd'hui une corrélation, dans un essai randomisé et contrôlé, sur le fait que la circoncision, même effectuée à l'âge adulte, diminue fortement le risque de VIH (virus de l'immunodéficience humaine) chez les hommes. L'essai, réalisé en Afrique du Sud chez plus de 3.000 hommes, démontre l'efficacité de la circoncision pourtant effectuée à l'âge l'adulte. Les résultats de l'essai de l'Agence nationale de recherche sur le sida, (ANRS) sont présentés à la 3e conférence de l'International AIDS Society sur Pathogenèse et Traitement du VIH par une équipe associant des chercheurs de l'Université de Versailles-Saint-Quentin, des chercheurs de l'Institut national des maladies transmissibles en France et la Société Progressus en Afrique du Sud. Plusieurs études observationnelles ont jusqu'à présent suggéré qu'il existait un effet bénéfique de la circoncision masculine sur le risque de transmission du VIH. Mais ces études, dont certaines réalisées en Afrique, étaient non randomisées et donc ne permettaient pas de prouver un lien de causalité entre la circoncision et la contamination par le VIH. L'essai de l'ANRS est le premier essai de prévention démontrant, par une étude scientifique contrôlée, l'efficacité de la circoncision masculine. L'étude a été menée à Orange Farm entre 2002 et 2005, dans la province du Gauteng en Afrique du Sud. Les jeunes hommes âgés entre dix huit et vingt quatre (18-24) ans volontaires pour participer à l'essai ont été randomisés en deux groupes. Les participants du premier groupe ont été circoncis, les participants du second ne l'ont pas été. Une information sur la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), en particulier sur le VIH, a été fournie aux participants tout au long de l'étude. Des préservatifs étaient offerts aux deux groupes. Le nombre de personnes qui se sont infectées au cours de l'étude était trois fois moins important dans le premier groupe (circoncis) que dans le second (non circoncis). A la lumière de ces résultats, le comité indépendant chargé du suivi de l'essai (DSMB) a recommandé que celui-ci soit interrompu et que la circoncision soit proposée aux participants du groupe non circoncis. D'autres études sont actuellement menées dans d'autres pays d'Afrique et leurs résultats sont attendus. Ils permettront éventuellement de consolider ces résultats. L'effet à long terme de la circoncision masculine doit être étudié ; les mécanismes pouvant expliquer la protection observée restent à ce jour inexpliqués. Par ailleurs, la diminution importante du risque de contamination par la circoncision observée dans l'essai de l'agence nationale de recherche (ANRS) a été obtenue dans des conditions expérimentales soigneusement encadrées : information sur la prévention, fourniture de préservatifs, pratique médicale de la circoncision. Les autorités de santé publique devront, quant à elles, entreprendre une réflexion sur l'utilisation, à l'échelle de la population, de la circoncision comme un moyen de prévention, alors que celle-ci n'est pas efficace à 100 %. Des campagnes de prévention à large échelle destinées à la population, comprenant des volets sur l'information, l'éducation et l'utilisation du préservatif, devraient être en tout état de cause menées de manière intensive. L'essai, réalisé en Afrique du Sud chez plus de 3.000 hommes, démontre l'efficacité de la circoncision pourtant effectuée à l'âge l'adulte. Les résultats de l'essai de l'Agence nationale de recherche sur le sida, (ANRS) sont présentés à la 3e conférence de l'International AIDS Society sur Pathogenèse et Traitement du VIH par une équipe associant des chercheurs de l'Université de Versailles-Saint-Quentin, des chercheurs de l'Institut national des maladies transmissibles en France et la Société Progressus en Afrique du Sud. Plusieurs études observationnelles ont jusqu'à présent suggéré qu'il existait un effet bénéfique de la circoncision masculine sur le risque de transmission du VIH. Mais ces études, dont certaines réalisées en Afrique, étaient non randomisées et donc ne permettaient pas de prouver un lien de causalité entre la circoncision et la contamination par le VIH. L'essai de l'ANRS est le premier essai de prévention démontrant, par une étude scientifique contrôlée, l'efficacité de la circoncision masculine. L'étude a été menée à Orange Farm entre 2002 et 2005, dans la province du Gauteng en Afrique du Sud. Les jeunes hommes âgés entre dix huit et vingt quatre (18-24) ans volontaires pour participer à l'essai ont été randomisés en deux groupes. Les participants du premier groupe ont été circoncis, les participants du second ne l'ont pas été. Une information sur la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), en particulier sur le VIH, a été fournie aux participants tout au long de l'étude. Des préservatifs étaient offerts aux deux groupes. Le nombre de personnes qui se sont infectées au cours de l'étude était trois fois moins important dans le premier groupe (circoncis) que dans le second (non circoncis). A la lumière de ces résultats, le comité indépendant chargé du suivi de l'essai (DSMB) a recommandé que celui-ci soit interrompu et que la circoncision soit proposée aux participants du groupe non circoncis. D'autres études sont actuellement menées dans d'autres pays d'Afrique et leurs résultats sont attendus. Ils permettront éventuellement de consolider ces résultats. L'effet à long terme de la circoncision masculine doit être étudié ; les mécanismes pouvant expliquer la protection observée restent à ce jour inexpliqués. Par ailleurs, la diminution importante du risque de contamination par la circoncision observée dans l'essai de l'agence nationale de recherche (ANRS) a été obtenue dans des conditions expérimentales soigneusement encadrées : information sur la prévention, fourniture de préservatifs, pratique médicale de la circoncision. Les autorités de santé publique devront, quant à elles, entreprendre une réflexion sur l'utilisation, à l'échelle de la population, de la circoncision comme un moyen de prévention, alors que celle-ci n'est pas efficace à 100 %. Des campagnes de prévention à large échelle destinées à la population, comprenant des volets sur l'information, l'éducation et l'utilisation du préservatif, devraient être en tout état de cause menées de manière intensive.