Faut-il priver les enfants de télé ? Des découvertes récentes semblent montrer que cela pourrait ralentir l'apprentissage… et diminuer les chances de réussite scolaire ! Comment vivre en bonne harmonie avec son petit écran. A lire avant de zapper ! L'éternel débat sur l'influence de la télé chez les enfants vient d'être relancé par des chercheurs américains et néo-zélandais. Cette fois-ci, il ne s'agit pas de violence ou de surpoids, les scientifiques se sont intéressés à l'influence du petit écran sur l'intellect. Quel est l'effet de la télé chez les plus jeunes ? C'est la question posée par des scientifiques américains qui ont comparé les performances intellectuelles d'enfants de 6 et 7 ans, en les reliant au temps qu'ils passaient devant la télé avant 3 ans, puis entre trois et cinq ans. Premier constat : avant trois ans, les petits américains regardent déjà plus de deux heures par jour la télé. Après trois ans, ils y passent plus de trois heures. Les chercheurs ont constaté deux effets différents du petit écran en fonction de l'âge : Avant trois ans : Les enfants qui passaient le plus de temps devant la télé avaient de moins bons scores aux tests de lecture, de compréhension et de mémoire. Après trois ans : Le fait de regarder la télévision apportait un avantage, mais uniquement dans la lecture. Il faut noter que dans les deux cas, les variations de performances cognitives restent extrêmement modestes. Pour les chercheurs, la recommandation la plus censée est de limiter la télévision de manière générale, et de la proscrire avant l'âge de deux ans. Mais des chercheurs néo-zélandais, lors d'une étude longitudinale qui a porté sur 1.000 enfants nés entre 1972 et 1973, ont tenté d'explorer les effets sur le long terme d'une longue exposition à la télévision. L'étude qui s'intéressait plus à l'influence de la télévision sur le cursus scolaire des enfants, a révéler les constats suivants : La télé dans l'enfance (entre 5 et 11 ans) est reliée au fait de ne pas achever un cycle universitaire; La télé durant l'adolescence (entre 13 et 15 ans) augmente les risques de quitter l'école sans aucun diplôme. Dans le premier cas, cela semble infirmer l'impact positif de la télévision chez les plus de trois ans. A plus long terme, l'effet semble donc délétère. Quant aux problèmes durant l'adolescence, l'explication semble simple : le fait de trop regarder la télévision nuit certainement aux révisions et aux devoirs… Ces études scientifiques reflètent largement l'effet dommageable d'une surexposition à la télévision. Les jeunes étant, dans notre société, tournés vers ce moyen médiatique, parfois seul canal de divertissement, sont plus exposés aux risques nuisibles sur le long terme. Et pour limiter le temps passé devant la télé, mieux vaut déplacer le poste de la chambre de votre enfant et aménager le temps des programmes télévisées de façon à modérer l'exposition de vos enfants. Aux parents de montrer l'exemple à leur progéniture. Ceci dit, la télé ne doit pas être aboli, elle a aussi son côté avantageux, mais à condition qu'elle ne soit pas considérée comme exclusive occupation. Faut-il priver les enfants de télé ? Des découvertes récentes semblent montrer que cela pourrait ralentir l'apprentissage… et diminuer les chances de réussite scolaire ! Comment vivre en bonne harmonie avec son petit écran. A lire avant de zapper ! L'éternel débat sur l'influence de la télé chez les enfants vient d'être relancé par des chercheurs américains et néo-zélandais. Cette fois-ci, il ne s'agit pas de violence ou de surpoids, les scientifiques se sont intéressés à l'influence du petit écran sur l'intellect. Quel est l'effet de la télé chez les plus jeunes ? C'est la question posée par des scientifiques américains qui ont comparé les performances intellectuelles d'enfants de 6 et 7 ans, en les reliant au temps qu'ils passaient devant la télé avant 3 ans, puis entre trois et cinq ans. Premier constat : avant trois ans, les petits américains regardent déjà plus de deux heures par jour la télé. Après trois ans, ils y passent plus de trois heures. Les chercheurs ont constaté deux effets différents du petit écran en fonction de l'âge : Avant trois ans : Les enfants qui passaient le plus de temps devant la télé avaient de moins bons scores aux tests de lecture, de compréhension et de mémoire. Après trois ans : Le fait de regarder la télévision apportait un avantage, mais uniquement dans la lecture. Il faut noter que dans les deux cas, les variations de performances cognitives restent extrêmement modestes. Pour les chercheurs, la recommandation la plus censée est de limiter la télévision de manière générale, et de la proscrire avant l'âge de deux ans. Mais des chercheurs néo-zélandais, lors d'une étude longitudinale qui a porté sur 1.000 enfants nés entre 1972 et 1973, ont tenté d'explorer les effets sur le long terme d'une longue exposition à la télévision. L'étude qui s'intéressait plus à l'influence de la télévision sur le cursus scolaire des enfants, a révéler les constats suivants : La télé dans l'enfance (entre 5 et 11 ans) est reliée au fait de ne pas achever un cycle universitaire; La télé durant l'adolescence (entre 13 et 15 ans) augmente les risques de quitter l'école sans aucun diplôme. Dans le premier cas, cela semble infirmer l'impact positif de la télévision chez les plus de trois ans. A plus long terme, l'effet semble donc délétère. Quant aux problèmes durant l'adolescence, l'explication semble simple : le fait de trop regarder la télévision nuit certainement aux révisions et aux devoirs… Ces études scientifiques reflètent largement l'effet dommageable d'une surexposition à la télévision. Les jeunes étant, dans notre société, tournés vers ce moyen médiatique, parfois seul canal de divertissement, sont plus exposés aux risques nuisibles sur le long terme. Et pour limiter le temps passé devant la télé, mieux vaut déplacer le poste de la chambre de votre enfant et aménager le temps des programmes télévisées de façon à modérer l'exposition de vos enfants. Aux parents de montrer l'exemple à leur progéniture. Ceci dit, la télé ne doit pas être aboli, elle a aussi son côté avantageux, mais à condition qu'elle ne soit pas considérée comme exclusive occupation.