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Zoom sur un phénomène tabou
Avortement dans la société Algérienne
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 01 - 2008

Face au fait accompli, les femmes concernées se retrouvent plongées dans la consternation et la confusion totale. C'est un choc émotionnel émouvant pour la femme qui risque même de compromettre son équilibre psychologique tant l'angoisse et la frayeur que l'avortement engendre la déstabilisent.
Face au fait accompli, les femmes concernées se retrouvent plongées dans la consternation et la confusion totale. C'est un choc émotionnel émouvant pour la femme qui risque même de compromettre son équilibre psychologique tant l'angoisse et la frayeur que l'avortement engendre la déstabilisent.
«L'avortement pour moi était comme une délivrance. J'étais perdue, je ne savais plus trop quoi faire. Je me sentais si seule après que mon compagnon ait fuit lâchement sa responsabilité. Il m'a clairement signifié que je n'avais qu'à me débrouiller. Je ne l'ai plus revu après, mais je me posais tant de questions sur mon devenir si mes parents découvraient mon infamie. J'ai même songé à mettre un terme à mon existence pour fuir mon malheur. Heureusement que j'ai été épaulée par une amie qui m'a secourue à temps en me donnant l'adresse d'un spécialiste gynécologue qui pouvait me faire avorter. Mon problème a été rapidement résolu surtout que j'étais juste à la huitième semaine», témoigne Samira, une jeune fille de 21 ans qui affirme avoir succombé au charme de son compagnon, âgé lui de 28 ans et qui lui promettait monts et merveilles.
Pour cette jeune fille, comme pour nombreuses d'ailleurs, l'avortement est une manière pour se protéger contre tout le malheur que la découverte de la réalité peut occasionner tant à la personne qu'à sa famille. Découvrir qu'on est enceinte et savoir qu'on est seule à faire face à toute une société intransigeante est extrêment troublant.
Face au fait accompli, les femmes concernées se retrouvent plongées dans la consternation et la confusion totales. C'est un choc émotionnel émouvant pour la femme qui risque même de compromettre son équilibre psychologique tant l'angoisse et la frayeur qu'il engendre la déstabilisent. Trouver une solution s'annonce urgent, mais, toujours faudrait-il parvenir à trouver l'oreille attentive et la bonne adresse ?
Angoisse, peur du scandale et après…
Pour ces femmes trahies, le choc est doublement ressenti. Non seulement, elles découvrent le grand mensonge d'un amour illusoire auprès d'un amoureux qui n'hésitent pas à prendre ses jambes à son cou, manquant ainsi à tous les serments d'amour et de mariage autrefois prononcés, mais elles dissimulent dans leur entrailles le fruit d'une relation clandestine condamnée durement par la collectivité. Enceintes, comment arrivera-elle à étouffer le scandale qui risque de se déclencher dès que sa grossesse devient apparente ?
Le temps presse, la grossesse évolue, les peurs s'amplifient, la honte augmente, la solitude se fait lourdement ressentir et le pot aux roses risque d'être découvert. Trouver une solution prompte et radicale pour se délivrer d'un lourd fardeau, étouffer une douleur clandestine et enterrer à jamais une mésaventure pénible quel que soit le procédé s'avère essentiel.
Il n'en est pas question de garder l'enfant. Etre une mère célibataire, causer le déshonneur de sa famille, se retrouvée reniée, exclue et livrée à soi-même est pour la femme le pire des cauchemars. Accoucher et abandonner l'enfant est une perspective, mais, là aussi, il faudrait trouver un subterfuge pour pouvoir s'éloigner de sa famille pendant les mois de la grossesse. Reste le procédé le plus efficient, bien que couteux, qu'est l'avortement. Mais ici il faudrait ne pas dépasser la date légale de l'accomplissement de ce type d'intervention qui ne doit aucunement dépasser trois mois et de trouver la bonne adresse, car le réseau de spécialistes opérant exerce encore dans la clandestinité, étant donné que la loi prévaut des peines de prison allant jusqu'à cinq ans.
Warda, une belle jeune brune, âgée de 23 ans, coiffeuse, s'est fait avorter à deux reprises. Questionner sur la manière qui lui a permis de trouver l'adresse du spécialiste, elle répond : « Tous les gynécologues qui pratiquent illégalement l'avortement sont connus dans la capitale et le réseau s'étend jusqu'en Tunisie. Personnellement, profitant de l'ouverture d'esprit de mes parents, j'ai voyagé la première fois en Tunisie pour me faire avorter. L'argent, je l'ai emprunté à une copine. La deuxième fois, c'est mon copain lui-même qui m'a emmené voir un gynécologue connu dans la capitale», explique Salima.
Attention
aux interventions
clandestines
La place qu'occupe le bouche à oreille dans ce type de cas est considérable. Ainsi, farida connaît mouna qui connaît karima qui connaît untel qui s'est fait avortée. Ce sont presque toujours les mêmes noms de gynécologues qui reviennent. M. Farid, gynécologue affirme refuser souvent d'effectuer ce type d'intervention de par les risques encourus, mais ceci n'empêche pas, selon ses déclaration, que par moment il pratique l'avortement dans certains cas rarissimes. «Personnellement, je me souviens du cas de Fatma, une femme âgée de 36 ans qui s'est retrouvée enceinte. Elle est arrivée à mon cabinet en larmes affirmant avoir recouru à des moyens bien plus dangereux pour perdre ce fœtus et m'implorait pour la débarrasser de ce fardeau. Conscient que cette pauvre femme pouvait finir sur la table d'autopsie si elle recourait à un moyen d'avortement risqué, je n'ai pu que céder, car sous l'emprise de l'angoisse, ces pauvres femmes ont la vision embrouillée et risquent d'adopter des conduites extrêmes», confie le gynécologue.
Interrogé sur le coût de l'avortement sur le marché algérien, Le spécialiste affirme qu'il dépend du médecin opérant et de l'état de l'avancement de la grossesse. Le tarif varie entre 35.000 et 50.000 DA. Et pour celles qui désirent refaire leur hymen, le tarif change. L'avortement n'est point pratiqué au-delà de 12 semaines d'aménorrhée, car cela peut se révéler dangereux pour la mère.
Légaliser l'avortement
Une bonne partie des femmes qui se retrouvent enceinte recourent à des moyens d'avortement périlleux dont les plus courants sont les aiguilles à tricoter, les infusions de cannelle, le persil, l'eau de Javel et le vinaigre, le saut en hauteur, des procédés qui peuvent coûter la vie à celle qui les pratique. Mais, la peur du scandale anime souvent ces victimes ébranlées, plongées dans la crainte et l'angoisse. Légaliser l'avortement à l'instar de notre voisine la Tunisie serait-il une solution ? C'est peut-être trop demandé. Certains verront même dans cette décision une « ncitation à la débauche» ?
Mme Houria, spécialiste exerçant au niveau du service gynécologie à l'hôpital Mustapha, juge que si la grossesse risque de mettre en péril l'équilibre psychologique de la personne enceinte, ce qui est le cas d'ailleurs dans notre société, alors l'avortement serait une démarche tout à fait salutaire. «Avec tous les drames qu'on entend ces derniers temps de femmes qui ont, après avoir accouchées seules, dépecer, étrangler, jeter leur bébé dans des égouts, ou abandonner carrément le nouveau-né pour fuir le déshonneur, sans parler de celles qui vont même jusqu'à se suicider, je pense que l'avortement doit être légalisé. Aujourd'hui, même si le code pénal punit de la prison celui qui aide une femme à se faire avorté, la loi du 17 février 1985 dans son article 72 permet l'avortement si l'équilibre psychologique est mis à mal chez la femme enceinte pouvant lui faire courir un risque certain. Je pense qu'il est temps de revoir cette loi afin de minimiser les dégâts occasionnés par ces grossesses illégitimes. Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir», s'enquit Mme Houria. En effet, l'avortement reste dans notre société un acte médical sévèrement prohibé et par la loi et par un contexte social rigoriste. Cependant, il est utile de nous pencher sérieusement sur la question cherchant concrètement à résoudre la douleur clandestine dans laquelle est plongée cette tranche de la société et minimiser, par conséquent, les dégâts qui en découlent.
«L'avortement pour moi était comme une délivrance. J'étais perdue, je ne savais plus trop quoi faire. Je me sentais si seule après que mon compagnon ait fuit lâchement sa responsabilité. Il m'a clairement signifié que je n'avais qu'à me débrouiller. Je ne l'ai plus revu après, mais je me posais tant de questions sur mon devenir si mes parents découvraient mon infamie. J'ai même songé à mettre un terme à mon existence pour fuir mon malheur. Heureusement que j'ai été épaulée par une amie qui m'a secourue à temps en me donnant l'adresse d'un spécialiste gynécologue qui pouvait me faire avorter. Mon problème a été rapidement résolu surtout que j'étais juste à la huitième semaine», témoigne Samira, une jeune fille de 21 ans qui affirme avoir succombé au charme de son compagnon, âgé lui de 28 ans et qui lui promettait monts et merveilles.
Pour cette jeune fille, comme pour nombreuses d'ailleurs, l'avortement est une manière pour se protéger contre tout le malheur que la découverte de la réalité peut occasionner tant à la personne qu'à sa famille. Découvrir qu'on est enceinte et savoir qu'on est seule à faire face à toute une société intransigeante est extrêment troublant.
Face au fait accompli, les femmes concernées se retrouvent plongées dans la consternation et la confusion totales. C'est un choc émotionnel émouvant pour la femme qui risque même de compromettre son équilibre psychologique tant l'angoisse et la frayeur qu'il engendre la déstabilisent. Trouver une solution s'annonce urgent, mais, toujours faudrait-il parvenir à trouver l'oreille attentive et la bonne adresse ?
Angoisse, peur du scandale et après…
Pour ces femmes trahies, le choc est doublement ressenti. Non seulement, elles découvrent le grand mensonge d'un amour illusoire auprès d'un amoureux qui n'hésitent pas à prendre ses jambes à son cou, manquant ainsi à tous les serments d'amour et de mariage autrefois prononcés, mais elles dissimulent dans leur entrailles le fruit d'une relation clandestine condamnée durement par la collectivité. Enceintes, comment arrivera-elle à étouffer le scandale qui risque de se déclencher dès que sa grossesse devient apparente ?
Le temps presse, la grossesse évolue, les peurs s'amplifient, la honte augmente, la solitude se fait lourdement ressentir et le pot aux roses risque d'être découvert. Trouver une solution prompte et radicale pour se délivrer d'un lourd fardeau, étouffer une douleur clandestine et enterrer à jamais une mésaventure pénible quel que soit le procédé s'avère essentiel.
Il n'en est pas question de garder l'enfant. Etre une mère célibataire, causer le déshonneur de sa famille, se retrouvée reniée, exclue et livrée à soi-même est pour la femme le pire des cauchemars. Accoucher et abandonner l'enfant est une perspective, mais, là aussi, il faudrait trouver un subterfuge pour pouvoir s'éloigner de sa famille pendant les mois de la grossesse. Reste le procédé le plus efficient, bien que couteux, qu'est l'avortement. Mais ici il faudrait ne pas dépasser la date légale de l'accomplissement de ce type d'intervention qui ne doit aucunement dépasser trois mois et de trouver la bonne adresse, car le réseau de spécialistes opérant exerce encore dans la clandestinité, étant donné que la loi prévaut des peines de prison allant jusqu'à cinq ans.
Warda, une belle jeune brune, âgée de 23 ans, coiffeuse, s'est fait avorter à deux reprises. Questionner sur la manière qui lui a permis de trouver l'adresse du spécialiste, elle répond : « Tous les gynécologues qui pratiquent illégalement l'avortement sont connus dans la capitale et le réseau s'étend jusqu'en Tunisie. Personnellement, profitant de l'ouverture d'esprit de mes parents, j'ai voyagé la première fois en Tunisie pour me faire avorter. L'argent, je l'ai emprunté à une copine. La deuxième fois, c'est mon copain lui-même qui m'a emmené voir un gynécologue connu dans la capitale», explique Salima.
Attention
aux interventions
clandestines
La place qu'occupe le bouche à oreille dans ce type de cas est considérable. Ainsi, farida connaît mouna qui connaît karima qui connaît untel qui s'est fait avortée. Ce sont presque toujours les mêmes noms de gynécologues qui reviennent. M. Farid, gynécologue affirme refuser souvent d'effectuer ce type d'intervention de par les risques encourus, mais ceci n'empêche pas, selon ses déclaration, que par moment il pratique l'avortement dans certains cas rarissimes. «Personnellement, je me souviens du cas de Fatma, une femme âgée de 36 ans qui s'est retrouvée enceinte. Elle est arrivée à mon cabinet en larmes affirmant avoir recouru à des moyens bien plus dangereux pour perdre ce fœtus et m'implorait pour la débarrasser de ce fardeau. Conscient que cette pauvre femme pouvait finir sur la table d'autopsie si elle recourait à un moyen d'avortement risqué, je n'ai pu que céder, car sous l'emprise de l'angoisse, ces pauvres femmes ont la vision embrouillée et risquent d'adopter des conduites extrêmes», confie le gynécologue.
Interrogé sur le coût de l'avortement sur le marché algérien, Le spécialiste affirme qu'il dépend du médecin opérant et de l'état de l'avancement de la grossesse. Le tarif varie entre 35.000 et 50.000 DA. Et pour celles qui désirent refaire leur hymen, le tarif change. L'avortement n'est point pratiqué au-delà de 12 semaines d'aménorrhée, car cela peut se révéler dangereux pour la mère.
Légaliser l'avortement
Une bonne partie des femmes qui se retrouvent enceinte recourent à des moyens d'avortement périlleux dont les plus courants sont les aiguilles à tricoter, les infusions de cannelle, le persil, l'eau de Javel et le vinaigre, le saut en hauteur, des procédés qui peuvent coûter la vie à celle qui les pratique. Mais, la peur du scandale anime souvent ces victimes ébranlées, plongées dans la crainte et l'angoisse. Légaliser l'avortement à l'instar de notre voisine la Tunisie serait-il une solution ? C'est peut-être trop demandé. Certains verront même dans cette décision une « ncitation à la débauche» ?
Mme Houria, spécialiste exerçant au niveau du service gynécologie à l'hôpital Mustapha, juge que si la grossesse risque de mettre en péril l'équilibre psychologique de la personne enceinte, ce qui est le cas d'ailleurs dans notre société, alors l'avortement serait une démarche tout à fait salutaire. «Avec tous les drames qu'on entend ces derniers temps de femmes qui ont, après avoir accouchées seules, dépecer, étrangler, jeter leur bébé dans des égouts, ou abandonner carrément le nouveau-né pour fuir le déshonneur, sans parler de celles qui vont même jusqu'à se suicider, je pense que l'avortement doit être légalisé. Aujourd'hui, même si le code pénal punit de la prison celui qui aide une femme à se faire avorté, la loi du 17 février 1985 dans son article 72 permet l'avortement si l'équilibre psychologique est mis à mal chez la femme enceinte pouvant lui faire courir un risque certain. Je pense qu'il est temps de revoir cette loi afin de minimiser les dégâts occasionnés par ces grossesses illégitimes. Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir», s'enquit Mme Houria. En effet, l'avortement reste dans notre société un acte médical sévèrement prohibé et par la loi et par un contexte social rigoriste. Cependant, il est utile de nous pencher sérieusement sur la question cherchant concrètement à résoudre la douleur clandestine dans laquelle est plongée cette tranche de la société et minimiser, par conséquent, les dégâts qui en découlent.


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