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Est-elle possible a partir d'un individu vivant ?
La greffe de pancréas
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 02 - 2008

Des chercheurs japonais ont réussi pour la première fois à faire arrêter un traitement à base d'insuline chez une diabétique insulinodépendante (nécessitant de l'insuline pour rééquilibrer son diabète) grâce à une greffe de tissus pancréatiques (plus précisément d'îlots de Langherans) provenant d'un individu donneur vivant.
Des chercheurs japonais ont réussi pour la première fois à faire arrêter un traitement à base d'insuline chez une diabétique insulinodépendante (nécessitant de l'insuline pour rééquilibrer son diabète) grâce à une greffe de tissus pancréatiques (plus précisément d'îlots de Langherans) provenant d'un individu donneur vivant.
L'histoire commence le 19 janvier 2005 : des chirurgiens, spécialisés dans la transplantation, prélèvent la queue du pancréas d'une femme de cinquante-quatre ans. Ils procèdent ensuite à l'isolement de cellules possédant la capacité de sécréter de l'insuline.
Chez une patiente âgée de vingt-sept ans insulinodépendante, c'est-à-dire nécessitant de l'insuline pour rééquilibrer sa trop grande quantité de sucre dans le sang, ils réimplantent (plutôt, ils injectent) ces cellules.
Habituellement, les greffes de pancréas se font à partir de cadavres. Mais au Japon, ce type de greffe est prohibé et c'est la raison pour laquelle l'équipe du Dr Matsumoto a tenté cette expérience à partir de donneurs vivants.
Pour pouvoir accepter les cellules du pancréas, la femme greffée a du recevoir un grand nombre de médicaments. Ceux-ci sont destinés à modifier son état immunitaire. En effet, la greffe constitue un corps étranger provenant d'une autre personne, et les médicaments (immunosuppresseurs, immunodépresseurs) ont pour but de faire accepter le greffon.
Les spécialistes ont ensuite isolé un nombre très important de tissus pancréatiques, puis ils ont procédé à leur réinjection dans le foie de la receveuse.
Cette première expérience a permis, une semaine après, à la jeune femme de commencer à sécréter de l'insuline. Elle a pu quitter l'hôpital le 37e jour après l'intervention sans nécessiter des injections d'insuline.
Deux mois après la greffe, le comportement glycémique de cette patiente est le même que celui d'une personne non diabétique.
L'état de santé du donneur (la mère de la patiente) est également bon. Il n'a pas été remarqué de pathologies liées au pancréas ni de diabète susceptible de survenir et pouvant être une conséquence de l'ablation d'une partie du pancréas.
L'histoire commence le 19 janvier 2005 : des chirurgiens, spécialisés dans la transplantation, prélèvent la queue du pancréas d'une femme de cinquante-quatre ans. Ils procèdent ensuite à l'isolement de cellules possédant la capacité de sécréter de l'insuline.
Chez une patiente âgée de vingt-sept ans insulinodépendante, c'est-à-dire nécessitant de l'insuline pour rééquilibrer sa trop grande quantité de sucre dans le sang, ils réimplantent (plutôt, ils injectent) ces cellules.
Habituellement, les greffes de pancréas se font à partir de cadavres. Mais au Japon, ce type de greffe est prohibé et c'est la raison pour laquelle l'équipe du Dr Matsumoto a tenté cette expérience à partir de donneurs vivants.
Pour pouvoir accepter les cellules du pancréas, la femme greffée a du recevoir un grand nombre de médicaments. Ceux-ci sont destinés à modifier son état immunitaire. En effet, la greffe constitue un corps étranger provenant d'une autre personne, et les médicaments (immunosuppresseurs, immunodépresseurs) ont pour but de faire accepter le greffon.
Les spécialistes ont ensuite isolé un nombre très important de tissus pancréatiques, puis ils ont procédé à leur réinjection dans le foie de la receveuse.
Cette première expérience a permis, une semaine après, à la jeune femme de commencer à sécréter de l'insuline. Elle a pu quitter l'hôpital le 37e jour après l'intervention sans nécessiter des injections d'insuline.
Deux mois après la greffe, le comportement glycémique de cette patiente est le même que celui d'une personne non diabétique.
L'état de santé du donneur (la mère de la patiente) est également bon. Il n'a pas été remarqué de pathologies liées au pancréas ni de diabète susceptible de survenir et pouvant être une conséquence de l'ablation d'une partie du pancréas.


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