Ce déficit pluviométrique est encore plus important dans les régions Ouest du pays où seulement 29 mm ont été enregistrés durant cette période contre 71 habituellement. Ce déficit pluviométrique est encore plus important dans les régions Ouest du pays où seulement 29 mm ont été enregistrés durant cette période contre 71 habituellement. La pluie se fait de plus en plus rare dans notre pays. Force est de constater que depuis plusieurs mois déjà, l'Algérie enregistre l'un des plus faibles pluviosite de ces dernières années. D'autant plus que le mois de février qui tire à sa fin a été, aussi sec que les mois précédents. A cet égard, les chiffres communiqués par l'Office national de la météorologie (ONM), confirment à eux seuls que l'Algérie est vraiment confrontée à une crise hydraulique critique. Preuve en est qu'entre le 1er septembre et le 20 novembre, les wilayas du centre du pays n'ont enregistré que la moitié de la quantité des pluies qui tombert habituellement. Ce déficit pluviométrique est encore plus important dans les régions ouest du pays où seulement 29 mm ont été enregistrés durant cette même période contre 71 habituellement. Dans ce contexte, les agriculteurs n'hésitent plus, désormais, à parler d'une sécheresse qui menace sérieusement la saison agricole. « Que voulez-vous que je vous dise, la réalité vaut ce qu'elle vaut. Il ne sert à rien de se faire des illusions. S'il ne pleut pas dans les semaines à venir, il faut bien se dire que la saison agricole risque réellement d'être compromise », nous confie M'hamed, un agriculteur de la région de Bouinan, qui craint plus que jamais pour ses récoltes. « S'il pleut dans une ou deux semaines, les choses sont encore rattrapables, mais dans le cas contraire, on risquerait d'être confronté à une catastrophe. La terre et les vergers ont besoin d'une importante quantité d'eau notamment en cette période de l'année. On croise les doigts et on prie Dieu pour qu'il pleuve enfin», explique un autre agriculteur qui se demande au passage si l'Etat viendrait à sa rescousse au cas où la menace de la sécheresse persiste dangereusement. D'autre part, récemment en visite de travail à Blida, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a relativisé la portée de la menace et se montre rassurant pour les jours à venir. «C'est vrai, nous sommes à un niveau inférieur par rapport à la moyenne habituelle, mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter car jusqu'à aujourd'hui, les barrages sont remplis à 48,28% alors qu'à la même période de l'année dernière, nous étions à 48,8%. Et nous possédons des réserves suffisantes pour faire face à cette situation », a-t-il annoncé. Par ailleurs, pour pallier le manque important enregistré cette année, le ministre a ordonné la récupération des eaux des oueds et eaux usées, épurées, pour l'irrigation des cultures. Dans ce sens, Abdelmalek Sellal a donné des instructions pour la récupération des eaux de l'oued Djer qui serviront à l'irrigation des 24.000 hectares de la plaine de la Mitidja. Toutefois, un barrage déversoir et une station de pompage seront construits, les eaux n'étant plus déversées à la mer, mais récupérées pour être utilisées pour l'agriculture. Selon plusieurs sources concordantes, cette solution va être généralisée aux autres régions agricoles du pays. Il reste enfin à savoir si cette mesure redonnera espoir aux agriculteurs qui ne cachent plus leur angoisse face au spectre de la sécheresse… La pluie se fait de plus en plus rare dans notre pays. Force est de constater que depuis plusieurs mois déjà, l'Algérie enregistre l'un des plus faibles pluviosite de ces dernières années. D'autant plus que le mois de février qui tire à sa fin a été, aussi sec que les mois précédents. A cet égard, les chiffres communiqués par l'Office national de la météorologie (ONM), confirment à eux seuls que l'Algérie est vraiment confrontée à une crise hydraulique critique. Preuve en est qu'entre le 1er septembre et le 20 novembre, les wilayas du centre du pays n'ont enregistré que la moitié de la quantité des pluies qui tombert habituellement. Ce déficit pluviométrique est encore plus important dans les régions ouest du pays où seulement 29 mm ont été enregistrés durant cette même période contre 71 habituellement. Dans ce contexte, les agriculteurs n'hésitent plus, désormais, à parler d'une sécheresse qui menace sérieusement la saison agricole. « Que voulez-vous que je vous dise, la réalité vaut ce qu'elle vaut. Il ne sert à rien de se faire des illusions. S'il ne pleut pas dans les semaines à venir, il faut bien se dire que la saison agricole risque réellement d'être compromise », nous confie M'hamed, un agriculteur de la région de Bouinan, qui craint plus que jamais pour ses récoltes. « S'il pleut dans une ou deux semaines, les choses sont encore rattrapables, mais dans le cas contraire, on risquerait d'être confronté à une catastrophe. La terre et les vergers ont besoin d'une importante quantité d'eau notamment en cette période de l'année. On croise les doigts et on prie Dieu pour qu'il pleuve enfin», explique un autre agriculteur qui se demande au passage si l'Etat viendrait à sa rescousse au cas où la menace de la sécheresse persiste dangereusement. D'autre part, récemment en visite de travail à Blida, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a relativisé la portée de la menace et se montre rassurant pour les jours à venir. «C'est vrai, nous sommes à un niveau inférieur par rapport à la moyenne habituelle, mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter car jusqu'à aujourd'hui, les barrages sont remplis à 48,28% alors qu'à la même période de l'année dernière, nous étions à 48,8%. Et nous possédons des réserves suffisantes pour faire face à cette situation », a-t-il annoncé. Par ailleurs, pour pallier le manque important enregistré cette année, le ministre a ordonné la récupération des eaux des oueds et eaux usées, épurées, pour l'irrigation des cultures. Dans ce sens, Abdelmalek Sellal a donné des instructions pour la récupération des eaux de l'oued Djer qui serviront à l'irrigation des 24.000 hectares de la plaine de la Mitidja. Toutefois, un barrage déversoir et une station de pompage seront construits, les eaux n'étant plus déversées à la mer, mais récupérées pour être utilisées pour l'agriculture. Selon plusieurs sources concordantes, cette solution va être généralisée aux autres régions agricoles du pays. Il reste enfin à savoir si cette mesure redonnera espoir aux agriculteurs qui ne cachent plus leur angoisse face au spectre de la sécheresse…