L'an dernier, pas moins de 75.000 plants d'opium ont été découverts et détruits à travers le territoire national et plus particulièrement dans la région d'Adrar. Durant la même période, les services de sécurité ont procédé également à la saisie et la destruction de 26.000 plants de cannabis. Plus récemment encore, au début de ce mois d'avril, ce sont quatre nouvelles plantations d'opium, d'une superficie de 3 hectares, qui ont été découvertes par la gendarmerie nationale à Timimoun, dans la wilaya d'Adrar. On imagine, sans peine, la quantité de plants d'opium qui est ainsi soustraite au marché florissant de cette substance. Ainsi, la tendance, ces derniers temps, est pour la culture de l'opium alors que par le passé les narcotrafiquants pratiquaient la culture du «hachich», dont les graines proviendraient, on s'en doute, d'un pays voisin, de l'Ouest. Une tendance qui pourrait produire des conséquences irrémédiables sur toute une population de jeunes du pays, gagnée par la malvie et tentée par les mirages, miroités par un environnement qui ne laisse place qu'aux rêveurs. L'heure est grave, c'est le cas de le dire. Le directeur de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) Abdelmalek Sayeh, qui est intervenu dernièrement sur le sujet, n'a pas caché son inquiétude. La situation est « grave » dans certains cas, a-t-il déclaré. On se pose la question : pourquoi grave dans certains cas. C'est cette soudaine habitude qu'ont prise nos pseudo-agriculteurs de certaines régions du pays à verser facilement dans la culture de l'opium sur leurs lopins de terre, en substitution aux cultures vivrières, jugées loin de leur assurer une vie décente. Il est vrai que la tentation est grande face aux colossaux gains, en peu de temps, qu'ils ont à tirer de cette nouvelle vocation. La situation est jugée grave pour également une autre raison qu'il convient d'avoir toujours à l'esprit : la connexion entre le trafic de drogue, le trafic d'armes, le terrorisme et le blanchiment d'argent. Cette relation est fortement établie à travers ces filières, qui travaillent en étroite collaboration dans l'intérêt des uns et des autres. La solution, selon Abdelmalek Sayah est de maintenir la pression sur ces groupes et de ne jamais baisser la garde. Mais il n'y a pas que les services de sécurité pour maintenir la garde. L'ensemble de la population est concerné. Il n'est pas plus faux que de se dire qu'on est à l'abri et que l'on ne risque pas d'être touché par cette calamité. Les citoyens ont leur part de responsabilité dans cette lutte contre la prolifération de ce fléau. Il y va de la santé de leurs enfants. Personne n'est à l'abri des méfaits ravageurs de ce phénomène. Le moins qu'on puisse faire est de ne pas rester passifs devant les agissements des dealers et autres trafiquants de drogue. Prévention et sensibilisation, restent donc les maîtres mots pour combattre avec tous les moyens légaux disponibles l'expansion dangereuse de ce malheur. Si la prévention est du domaine des services de sécurité, il reste pour les autres secteurs à multiplier les campagnes de sensibilisation à l'adresse, notamment, des jeunes qui représentent plus de 70% de la population. Les chiffres fournis par les services de sécurité donnent froid au dos. Plus de 16 tonnes de cannabis ont été saisies l'année dernière contre 10 en 2006 et 9 en 2005. Les prises de cette année vont sûrement battre ces records malgré l'extrême vigilance des services chargés de la répression des trafics de drogue. Ceci prouve au moins que les mailles du filet se resserrent autour des narcotrafiquants. L'an dernier, pas moins de 75.000 plants d'opium ont été découverts et détruits à travers le territoire national et plus particulièrement dans la région d'Adrar. Durant la même période, les services de sécurité ont procédé également à la saisie et la destruction de 26.000 plants de cannabis. Plus récemment encore, au début de ce mois d'avril, ce sont quatre nouvelles plantations d'opium, d'une superficie de 3 hectares, qui ont été découvertes par la gendarmerie nationale à Timimoun, dans la wilaya d'Adrar. On imagine, sans peine, la quantité de plants d'opium qui est ainsi soustraite au marché florissant de cette substance. Ainsi, la tendance, ces derniers temps, est pour la culture de l'opium alors que par le passé les narcotrafiquants pratiquaient la culture du «hachich», dont les graines proviendraient, on s'en doute, d'un pays voisin, de l'Ouest. Une tendance qui pourrait produire des conséquences irrémédiables sur toute une population de jeunes du pays, gagnée par la malvie et tentée par les mirages, miroités par un environnement qui ne laisse place qu'aux rêveurs. L'heure est grave, c'est le cas de le dire. Le directeur de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) Abdelmalek Sayeh, qui est intervenu dernièrement sur le sujet, n'a pas caché son inquiétude. La situation est « grave » dans certains cas, a-t-il déclaré. On se pose la question : pourquoi grave dans certains cas. C'est cette soudaine habitude qu'ont prise nos pseudo-agriculteurs de certaines régions du pays à verser facilement dans la culture de l'opium sur leurs lopins de terre, en substitution aux cultures vivrières, jugées loin de leur assurer une vie décente. Il est vrai que la tentation est grande face aux colossaux gains, en peu de temps, qu'ils ont à tirer de cette nouvelle vocation. La situation est jugée grave pour également une autre raison qu'il convient d'avoir toujours à l'esprit : la connexion entre le trafic de drogue, le trafic d'armes, le terrorisme et le blanchiment d'argent. Cette relation est fortement établie à travers ces filières, qui travaillent en étroite collaboration dans l'intérêt des uns et des autres. La solution, selon Abdelmalek Sayah est de maintenir la pression sur ces groupes et de ne jamais baisser la garde. Mais il n'y a pas que les services de sécurité pour maintenir la garde. L'ensemble de la population est concerné. Il n'est pas plus faux que de se dire qu'on est à l'abri et que l'on ne risque pas d'être touché par cette calamité. Les citoyens ont leur part de responsabilité dans cette lutte contre la prolifération de ce fléau. Il y va de la santé de leurs enfants. Personne n'est à l'abri des méfaits ravageurs de ce phénomène. Le moins qu'on puisse faire est de ne pas rester passifs devant les agissements des dealers et autres trafiquants de drogue. Prévention et sensibilisation, restent donc les maîtres mots pour combattre avec tous les moyens légaux disponibles l'expansion dangereuse de ce malheur. Si la prévention est du domaine des services de sécurité, il reste pour les autres secteurs à multiplier les campagnes de sensibilisation à l'adresse, notamment, des jeunes qui représentent plus de 70% de la population. Les chiffres fournis par les services de sécurité donnent froid au dos. Plus de 16 tonnes de cannabis ont été saisies l'année dernière contre 10 en 2006 et 9 en 2005. Les prises de cette année vont sûrement battre ces records malgré l'extrême vigilance des services chargés de la répression des trafics de drogue. Ceci prouve au moins que les mailles du filet se resserrent autour des narcotrafiquants.