Longtemps soumise au règne des hommes, les femmes se se frayent, aujourd'hui, un chemin vers l'émancipation et l'indépendance changeant, par leur mouvement, la conception traditionaliste qui enfermait la gent feminine dans le rôle de «femme objet», soumise et inférieur à l'homme. Longtemps soumise au règne des hommes, les femmes se se frayent, aujourd'hui, un chemin vers l'émancipation et l'indépendance changeant, par leur mouvement, la conception traditionaliste qui enfermait la gent feminine dans le rôle de «femme objet», soumise et inférieur à l'homme. Aujourd'hui, de l'avis de nombreux sociologues, la conception de la femme a nettement changé pour laisser place à la représentation de la femme active, autonome, qui s'assume et prend sa vie en main. Cela n'est pas sans déranger l'ordre social établie puisque nombre d'hommes, selon l'avis de Mlle Salmi, sociologue, refusent d'accepter le nouveau statut de la femme. «Le changement qui s'est opérée dans la société algérienne, notamment par rapport à l'image de la femme est tel qu'il a emmené de profondes modifications dans la conception de la famille qui jusqu'ici dépendait uniquement de l'homme, seule source de revenues et unique voix d'autorité.» De l'avis de notre sociologue, si aujourd'hui la femme est égale à l'homme dans le milieu professionnel, cela ne va pas sans changer le fonctionnement de la cellule familiale. «La femme d'aujourd'hui travaille, contribue dans les charges familiales et ne dépend plus financièrement de l'homme. Le foyer n'est donc plus partagé comme il l'était traditionnellement. Cette modification de rôle s'accompagne souvent d'un nouveau mode de vie où les partenaires sont confrontés ensemble à différentes tâches, y compris celles ménagères», souligne, à cet égard, la sociologue. La contribution des hommes dans les tâches domestiques pour alléger le quotidien de leurs partenaires actives est une question centrale dans le débat aujourd'hui sur la place de la femme dans la société et la conception de l'homme, mâle tout puissant dont l'image ne doit pas être avilie par l'accès à un monde longtemps réservé à la femme. Les femmes, de plus en plus exposées aux pressions du quotidien, des charges professionnelles appellent aujourd'hui à une égalité domestique que les hommes n'acceptent pas souvent à bras ouverts. Entre approuvant et réprouvant, les avis divergent. «Mon mari est égoïste» Mme Manel a crié sa rage contre ces hommes qui vantent, à tout bout de champs, leur masculinité et considèrent le simple fait de contribuer à atténuer le fardeau que portent les femmes, comme une atteinte à leur virilité. Vivant une situation que partagent nombreuses de ses congénères, Manel raconte : «Mon mari est atteint d'égocentrisme. Je suis enseignante dans une école primaire. Mon travail me confronte quotidiennement aux pressions qui m'assomment de tout parts. Contrainte de supporter le matin les élèves de ma classe, de rester debout toute la journée, je rentre le soir à la maison, après avoir fait les interminables courses. Au foyer, une autre série de corvées m'attend, puisque je dois préparer à manger à ma famille, veiller sur le bon entretien des lieux et contrôler les cours des gosses. Je me tape tout ce boulot alors que mon cher mari est tranquillement assis au salon en attendant d'être servi.» De quoi souffrent les hommes ? Pourquoi désapprouvent-t-ils le fait de donner un coup de main à leur épouse, qui malgré tout, les aide à arrondir les lourdes fins de mois ? Mme Ferhat, psychologue clinicienne, parlent d'un complexe de virilité mal placé et d'une impossibilité d'accepter le partage des nouveaux rôles qu'exige le changement social survenu. «Les tâches ménagères ont longtemps été une tâche concédée aux femmes. Si aujourd'hui, la femme travaille et a aisément accès à un monde autrefois masculiniser. Les hommes se refusent d'accompagner favorablement cette transformation social qui est, dans l'esprit de nombreux, une forme de renoncement à son statut de toute puissance», ajoute, dans ce sens, la psychologue. «Moi, faire le ménage !» Rabah juge inadmissible de partager avec son épouse le travail domestique. Bien qu'il soit conscient de la peine qu'elle se donne pour venir à bout de ses responsabilités professionnelles et son foyer, il refuse de renoncer à sa décision. «Depuis mon tendre âge, je voyais les femmes, dans ma famille, s'occuper des tâches ménagères. Comment voudriez-vous qu'aujourd'hui, je change ma conception des choses pour me retrouver dans la cuisine. Jamais !», martèle M. Walid. Les hommes reprochent aux femmes leur envahissement de la vie professionnelle. Ils n'arrivent pas à surpasser le fait de la libération de la femme de la sphère traditionnelle et son épanouissement dans la vie active. Vers un changement de mentalité progressif «J'ai la chance d'avoir pour mari un homme très compréhensif qui m'aime et m'épaule dans tout ce que j'entreprends. Mon conjoint me soutient et s'inquiète pour moi quand je suis fatiguée. Dans notre foyer, la problématique de la distribution des rôles ne se pose pas puisque nous nous entraidons. Même quand je suis exténuée, mon conjoint n'hésite pas à me seconder en préparant à manger, à mettre les vêtements dans la machine à laver ou à nettoyer le parterre. Il n'a aucun complexe et cela me réjouit.» La présence, au sein de notre société, d'hommes qui n'ont pas honte de prendre place à côté de leur femme dans la cuisine témoigne d'une éventuelle évolution de mentalités. Une évolution qui, bien que mince, nous fait aspirer à une future égalité domestique entre hommes et femmes. La parité domestique, c'est pour quand ? L'égalité domestique n'est certes pas pour bientôt dans notre société, mais cela n'empêche pas d'affirmer, selon l'avis de Mlle Salmi, sociologue, qu'un changement dans les mentalités des Algériens, de la conception des rôles accordés à l'homme et à la femme dans la société commence à être perçue. Nul doute, nous avançons vers une nouvelle ère qui augure de beaucoup de changements. Aujourd'hui, de l'avis de nombreux sociologues, la conception de la femme a nettement changé pour laisser place à la représentation de la femme active, autonome, qui s'assume et prend sa vie en main. Cela n'est pas sans déranger l'ordre social établie puisque nombre d'hommes, selon l'avis de Mlle Salmi, sociologue, refusent d'accepter le nouveau statut de la femme. «Le changement qui s'est opérée dans la société algérienne, notamment par rapport à l'image de la femme est tel qu'il a emmené de profondes modifications dans la conception de la famille qui jusqu'ici dépendait uniquement de l'homme, seule source de revenues et unique voix d'autorité.» De l'avis de notre sociologue, si aujourd'hui la femme est égale à l'homme dans le milieu professionnel, cela ne va pas sans changer le fonctionnement de la cellule familiale. «La femme d'aujourd'hui travaille, contribue dans les charges familiales et ne dépend plus financièrement de l'homme. Le foyer n'est donc plus partagé comme il l'était traditionnellement. Cette modification de rôle s'accompagne souvent d'un nouveau mode de vie où les partenaires sont confrontés ensemble à différentes tâches, y compris celles ménagères», souligne, à cet égard, la sociologue. La contribution des hommes dans les tâches domestiques pour alléger le quotidien de leurs partenaires actives est une question centrale dans le débat aujourd'hui sur la place de la femme dans la société et la conception de l'homme, mâle tout puissant dont l'image ne doit pas être avilie par l'accès à un monde longtemps réservé à la femme. Les femmes, de plus en plus exposées aux pressions du quotidien, des charges professionnelles appellent aujourd'hui à une égalité domestique que les hommes n'acceptent pas souvent à bras ouverts. Entre approuvant et réprouvant, les avis divergent. «Mon mari est égoïste» Mme Manel a crié sa rage contre ces hommes qui vantent, à tout bout de champs, leur masculinité et considèrent le simple fait de contribuer à atténuer le fardeau que portent les femmes, comme une atteinte à leur virilité. Vivant une situation que partagent nombreuses de ses congénères, Manel raconte : «Mon mari est atteint d'égocentrisme. Je suis enseignante dans une école primaire. Mon travail me confronte quotidiennement aux pressions qui m'assomment de tout parts. Contrainte de supporter le matin les élèves de ma classe, de rester debout toute la journée, je rentre le soir à la maison, après avoir fait les interminables courses. Au foyer, une autre série de corvées m'attend, puisque je dois préparer à manger à ma famille, veiller sur le bon entretien des lieux et contrôler les cours des gosses. Je me tape tout ce boulot alors que mon cher mari est tranquillement assis au salon en attendant d'être servi.» De quoi souffrent les hommes ? Pourquoi désapprouvent-t-ils le fait de donner un coup de main à leur épouse, qui malgré tout, les aide à arrondir les lourdes fins de mois ? Mme Ferhat, psychologue clinicienne, parlent d'un complexe de virilité mal placé et d'une impossibilité d'accepter le partage des nouveaux rôles qu'exige le changement social survenu. «Les tâches ménagères ont longtemps été une tâche concédée aux femmes. Si aujourd'hui, la femme travaille et a aisément accès à un monde autrefois masculiniser. Les hommes se refusent d'accompagner favorablement cette transformation social qui est, dans l'esprit de nombreux, une forme de renoncement à son statut de toute puissance», ajoute, dans ce sens, la psychologue. «Moi, faire le ménage !» Rabah juge inadmissible de partager avec son épouse le travail domestique. Bien qu'il soit conscient de la peine qu'elle se donne pour venir à bout de ses responsabilités professionnelles et son foyer, il refuse de renoncer à sa décision. «Depuis mon tendre âge, je voyais les femmes, dans ma famille, s'occuper des tâches ménagères. Comment voudriez-vous qu'aujourd'hui, je change ma conception des choses pour me retrouver dans la cuisine. Jamais !», martèle M. Walid. Les hommes reprochent aux femmes leur envahissement de la vie professionnelle. Ils n'arrivent pas à surpasser le fait de la libération de la femme de la sphère traditionnelle et son épanouissement dans la vie active. Vers un changement de mentalité progressif «J'ai la chance d'avoir pour mari un homme très compréhensif qui m'aime et m'épaule dans tout ce que j'entreprends. Mon conjoint me soutient et s'inquiète pour moi quand je suis fatiguée. Dans notre foyer, la problématique de la distribution des rôles ne se pose pas puisque nous nous entraidons. Même quand je suis exténuée, mon conjoint n'hésite pas à me seconder en préparant à manger, à mettre les vêtements dans la machine à laver ou à nettoyer le parterre. Il n'a aucun complexe et cela me réjouit.» La présence, au sein de notre société, d'hommes qui n'ont pas honte de prendre place à côté de leur femme dans la cuisine témoigne d'une éventuelle évolution de mentalités. Une évolution qui, bien que mince, nous fait aspirer à une future égalité domestique entre hommes et femmes. La parité domestique, c'est pour quand ? L'égalité domestique n'est certes pas pour bientôt dans notre société, mais cela n'empêche pas d'affirmer, selon l'avis de Mlle Salmi, sociologue, qu'un changement dans les mentalités des Algériens, de la conception des rôles accordés à l'homme et à la femme dans la société commence à être perçue. Nul doute, nous avançons vers une nouvelle ère qui augure de beaucoup de changements.