De nombreux parlementaires européens animeront aujourd'hui à Paris, à l'Assemblée nationale française, une conférence, la première du genre, sur la question sahraouie. "Comment l'Europe peut-elle contribuer aux engagements pris par les Nations unies d'aboutir par la négociation à l'application du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui ?" est le thème central de cette conférence à laquelle participeront des députés d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, de Suisse, d'Italie, du Danemark, des Pays-Bas, entre autres pays européens, à l'invitation d'une dizaine de leurs homologues français dont Jean-Paul Lecoq. La conférence traitera notamment des propositions du Front Polisario sur la table des négociations directes avec le Maroc, à Manhasset. Cette table ronde sera animée par M. Mahfoud Ali Beïba, chef de la délégation du Front Polisario aux négociations de Manhasset. "L'expérience parlementaire dans l'exigence du respect du droit dans un processus de négociations", "l'expérience de la négociation capable de déboucher sur l'application du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" seront autant d'autres thèmes, soutenus par des études de cas, dont les négociations algéro-françaises d'Evian présentées par M. Rédha Malek et "le passage de l'apartheid à une société démocratique" en Afrique du Sud, exposé par les négociateurs de l'ANC Cyril Ramaphosa et Rulf Meyer. La conférence parlementaire traitera aussi de "la situation au Sahara Occidental, le respect de la liberté d'opinion, condition indispensable à tout processus de négociations", étayées par de nombreux témoignages sur les violations des droits humains au Sahara Occidental occupé. Le député français Jean-Paul Lecoq, principal organisateur de cette conférence, a souligné que "la problématique de l'autodétermination du peuple sahraoui, dont on ne parle pas beaucoup en France, entre par la grande porte à l'Assemblée nationale et que le brouillard qui l'entourait est en train de se dissiper". Lors de cette conférence, M. Lecoq a indiqué que les différents volets du conflit entre le Maroc et la RASD "feront sûrement l'objet d'un traitement de fond" car "il ne s'agit pas seulement de dénoncer les graves atteintes et les violations systématiques et à grande échelle des droits humains de la part du pouvoir occupant, mais il s'agit d'une rencontre qui peut effectivement favoriser et aider à l'application et au respect des décisions prises par les organes de l'ONU, jusqu'à présent ignorées par l'occupant marocain. M. Lecoq a estimé que les propositions de la France pour résoudre ce conflit "sont déphasées" par rapport à la nature du problème sahraoui qui est celui de la décolonisation, "laquelle doit trouver une solution à travers l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination". De nombreux parlementaires européens animeront aujourd'hui à Paris, à l'Assemblée nationale française, une conférence, la première du genre, sur la question sahraouie. "Comment l'Europe peut-elle contribuer aux engagements pris par les Nations unies d'aboutir par la négociation à l'application du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui ?" est le thème central de cette conférence à laquelle participeront des députés d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, de Suisse, d'Italie, du Danemark, des Pays-Bas, entre autres pays européens, à l'invitation d'une dizaine de leurs homologues français dont Jean-Paul Lecoq. La conférence traitera notamment des propositions du Front Polisario sur la table des négociations directes avec le Maroc, à Manhasset. Cette table ronde sera animée par M. Mahfoud Ali Beïba, chef de la délégation du Front Polisario aux négociations de Manhasset. "L'expérience parlementaire dans l'exigence du respect du droit dans un processus de négociations", "l'expérience de la négociation capable de déboucher sur l'application du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" seront autant d'autres thèmes, soutenus par des études de cas, dont les négociations algéro-françaises d'Evian présentées par M. Rédha Malek et "le passage de l'apartheid à une société démocratique" en Afrique du Sud, exposé par les négociateurs de l'ANC Cyril Ramaphosa et Rulf Meyer. La conférence parlementaire traitera aussi de "la situation au Sahara Occidental, le respect de la liberté d'opinion, condition indispensable à tout processus de négociations", étayées par de nombreux témoignages sur les violations des droits humains au Sahara Occidental occupé. Le député français Jean-Paul Lecoq, principal organisateur de cette conférence, a souligné que "la problématique de l'autodétermination du peuple sahraoui, dont on ne parle pas beaucoup en France, entre par la grande porte à l'Assemblée nationale et que le brouillard qui l'entourait est en train de se dissiper". Lors de cette conférence, M. Lecoq a indiqué que les différents volets du conflit entre le Maroc et la RASD "feront sûrement l'objet d'un traitement de fond" car "il ne s'agit pas seulement de dénoncer les graves atteintes et les violations systématiques et à grande échelle des droits humains de la part du pouvoir occupant, mais il s'agit d'une rencontre qui peut effectivement favoriser et aider à l'application et au respect des décisions prises par les organes de l'ONU, jusqu'à présent ignorées par l'occupant marocain. M. Lecoq a estimé que les propositions de la France pour résoudre ce conflit "sont déphasées" par rapport à la nature du problème sahraoui qui est celui de la décolonisation, "laquelle doit trouver une solution à travers l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination".