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Le fichier Edvige reste largement contesté
En dépit des assurances des autorités françaises
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2008

Hervé Morin, le ministre français de la défense s'est publiquement prononcé, ce week end, contre EDVIGE le fichier national institué par décret le 1 juillet dernier. EDVIGE acronyme de Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale, organise un fichage généralisé et systématique de toute personne à partir de 13 ans «ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique»ou encore «jouant un rôle institutionnel ,économique ,social ou religieux significatif» de même que toute personne jugée «susceptible de porter atteinte à l'ordre public». Ce fichier permettra aux services de police d'effectuer des enquêtes administratives pour l'accès à certains emplois ou certaines missions ». Le mouvement de contestation que vient de rejoindre le ministre comprend aussi bien des militants politiques, des intellectuels et des artistes que des associations de défense des droits et libertés des citoyens, de même que des organisations pour les étrangers et les sans-papiers. La pétition lancée depuis l'été compte plus de 100.0000 signatures. EDVIGE est déjà ressenti comme «big brother» par beaucoup qui y voient une intolérable intrusion dans la vie privée des gens. Il faut savoir que les convictions politiques, religieuses, la sexualité et bien entendu, le passé judiciaire de chacun, y est consigné. Un fichier qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ces tristement célèbres fichiers des anciens pays du l'ex-bloc soviétique et de nombreuses dictatures du Sud. Les autorités françaises ont soutenu que l'utilisation de ces données ne se fera que dans le strict respect des droits et libertés des personnes et n'aura d'objectif que la sécurité nationale et l'ordre public. Elles serviront tout de même à ce que l'on appelle chez nous. Pour une «enquête d'habilitation» soit une recherche préalable avant la nomination à des postes sensibles de l'Etat. On sait que gérer ce genre d'informations est à double tranchant .On peut débusquer un terroriste avant qu'il ne passe à l'acte comme on peut refuser un poste à quelqu'un pour plusieurs raisons : adolescence turbulente, homosexualité, passé de sans-papier, fréquentation assidue de la mosquée et bien d'autres portes ouvertes à l'abus de pouvoir et l'arbitraire. Il ne faut pas se faire d'illusions les étrangers et les Français issus de l'immigration seront plus exposés au risque de dérapage. Le problème avec ce type de fichage est qu'il brasse large dans la vie des gens. Beaucoup craignent que participer par exemple à une manifestation, être mêlé à une altercation ou une bagarre ne soient vite consignés dans la rubrique trouble à l'ordre public ! Chacun sait que la liberté d'expression et la peur ne peuvent cohabiter. L'obsession de la sécurité, la propension à tout contrôler qui semblent habiter le gouvernement français actuel finiront par donner un sérieux coup de griffes à la démocratie française. Le pré requis que chaque citoyen à fortiori quand il est d'origine étrangère triche dès qu'il en a l'opportunité a déjà largement entamé la popularité de l'Exécutif qui multiplie les barrières pour éviter que ce délinquant en puissance ne profite des deniers de l'Etat, ne travaille moins ou ne joue pas franc jeu.Ce délinquant qui sommeille en chacun est aujourd'hui mis sous surveillance d'EDVIGE qui notera chaque égarement, chaque manie et chaque opinion. Cela peut paraître exagéré mais l'idée même de ce fichier est excessive. Sarkozy et son gouvernement devraient plutôt accorder davantage dans l'engagement de leurs compatriotes pour le bien collectif et respecter le mystère de la vie de chacun. Ce n'est certainement pas un fichier qui influencera les électeurs ou aidera à diriger l'opinion publique même si l'on connaît au préalable les tendances politiques des individus et leur préférence partisane. D'autres gouvernements s'y sont essayés, en vain.
Hervé Morin, le ministre français de la défense s'est publiquement prononcé, ce week end, contre EDVIGE le fichier national institué par décret le 1 juillet dernier. EDVIGE acronyme de Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale, organise un fichage généralisé et systématique de toute personne à partir de 13 ans «ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique»ou encore «jouant un rôle institutionnel ,économique ,social ou religieux significatif» de même que toute personne jugée «susceptible de porter atteinte à l'ordre public». Ce fichier permettra aux services de police d'effectuer des enquêtes administratives pour l'accès à certains emplois ou certaines missions ». Le mouvement de contestation que vient de rejoindre le ministre comprend aussi bien des militants politiques, des intellectuels et des artistes que des associations de défense des droits et libertés des citoyens, de même que des organisations pour les étrangers et les sans-papiers. La pétition lancée depuis l'été compte plus de 100.0000 signatures. EDVIGE est déjà ressenti comme «big brother» par beaucoup qui y voient une intolérable intrusion dans la vie privée des gens. Il faut savoir que les convictions politiques, religieuses, la sexualité et bien entendu, le passé judiciaire de chacun, y est consigné. Un fichier qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ces tristement célèbres fichiers des anciens pays du l'ex-bloc soviétique et de nombreuses dictatures du Sud. Les autorités françaises ont soutenu que l'utilisation de ces données ne se fera que dans le strict respect des droits et libertés des personnes et n'aura d'objectif que la sécurité nationale et l'ordre public. Elles serviront tout de même à ce que l'on appelle chez nous. Pour une «enquête d'habilitation» soit une recherche préalable avant la nomination à des postes sensibles de l'Etat. On sait que gérer ce genre d'informations est à double tranchant .On peut débusquer un terroriste avant qu'il ne passe à l'acte comme on peut refuser un poste à quelqu'un pour plusieurs raisons : adolescence turbulente, homosexualité, passé de sans-papier, fréquentation assidue de la mosquée et bien d'autres portes ouvertes à l'abus de pouvoir et l'arbitraire. Il ne faut pas se faire d'illusions les étrangers et les Français issus de l'immigration seront plus exposés au risque de dérapage. Le problème avec ce type de fichage est qu'il brasse large dans la vie des gens. Beaucoup craignent que participer par exemple à une manifestation, être mêlé à une altercation ou une bagarre ne soient vite consignés dans la rubrique trouble à l'ordre public ! Chacun sait que la liberté d'expression et la peur ne peuvent cohabiter. L'obsession de la sécurité, la propension à tout contrôler qui semblent habiter le gouvernement français actuel finiront par donner un sérieux coup de griffes à la démocratie française. Le pré requis que chaque citoyen à fortiori quand il est d'origine étrangère triche dès qu'il en a l'opportunité a déjà largement entamé la popularité de l'Exécutif qui multiplie les barrières pour éviter que ce délinquant en puissance ne profite des deniers de l'Etat, ne travaille moins ou ne joue pas franc jeu.Ce délinquant qui sommeille en chacun est aujourd'hui mis sous surveillance d'EDVIGE qui notera chaque égarement, chaque manie et chaque opinion. Cela peut paraître exagéré mais l'idée même de ce fichier est excessive. Sarkozy et son gouvernement devraient plutôt accorder davantage dans l'engagement de leurs compatriotes pour le bien collectif et respecter le mystère de la vie de chacun. Ce n'est certainement pas un fichier qui influencera les électeurs ou aidera à diriger l'opinion publique même si l'on connaît au préalable les tendances politiques des individus et leur préférence partisane. D'autres gouvernements s'y sont essayés, en vain.

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