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L'incivisme des citoyens
ESPACES VERTS
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 09 - 2008

Concernant le respect de la loi et des normes urbanistiques, les observateurs et les spécialistes en la matière sont unanimes à dénoncer l'implication directe des autorités quant au détournement des espaces verts pour être vendus et servir à de nouvelles constructions par la suite.
Concernant le respect de la loi et des normes urbanistiques, les observateurs et les spécialistes en la matière sont unanimes à dénoncer l'implication directe des autorités quant au détournement des espaces verts pour être vendus et servir à de nouvelles constructions par la suite.
Peut-on parler d'espaces verts alors qu'à travers de nombreux quartiers de la ville de Bouira les enfants n'ont que la cage d'escalier pour leur servir de défouloir ? Dans les autres localités de la wilaya, les quartiers dits résidentiels connaissent une situation similaires sinon pire. Au manque flagrant de végétation et d'hygiène s'ajoutent l'incivisme des citoyens et de multiples atteintes à l'environnement
Concernant le respect de la loi et des normes urbanistiques, les observateurs et les spécialistes en la matière sont unanimes à dénoncer l'implication directe des autorités quant au détournement des espaces verts pour être vendus et servir à de nouvelles constructions par la suite. Cette politique de vente des dits espaces qui avait gangrené une bonne partie de la ville de Bouira durant les années 80 s'est atténuée avec l'avènement d'une nouvelle loi au début des années 90 interdisant tout changement du PDAU (Plan de développement et de l'aménagement urbain) et protégeant de ce fait le cadre de vie des citoyens.
Aujourd'hui, sans parler du déficit affligeant en matière de végétation qui domine sur toute la ville, certains quartiers, à l'image de celui de Hai-Ethaoura ou encore de Draâ-El-Bordj gardent encore les séquelles de la gestion absurde de l'époque. On y trouve des bâtisses ou des immeubles collés les uns aux autres et totalement démunis d'espaces verts ou d'aires de jeux pour les enfants. Autrement dit, la gestion de l'espace à construire et du non bâti n'a pas été faite dans les normes ni dans le respect du règlement et des clauses des cahiers des charges.
Durant des années et à plusieurs endroits de la ville, notamment le long des grandes artères, les autorités communales, appuyées par les associations environnementales, avaient essayé de planter des arbres et de créer des espaces verts à l'effet d'améliorer le cadre de vie des citoyens. Néanmoins, tous les efforts consentis afin de donner un nouveau look à la cité se sont avérés vains et inutiles face à l'incivisme des uns et au laisser-aller des autres. A titre d'illustration on peut évoquer le grand boulevard Zirout Youcef au bas de Draâ-El-Bordj qui longe le siège de la wilaya où de part et d'autre de la chaussée et à maintes reprises des arbres ont été plantés sans arriver à survivre jusqu'au lendemain.
Les quelques jardins publics qui subsistent actuellement dans la ville de Bouira n'échappent eux aussi pas à la dégradation et au manque de respect que fait montre le citoyen à l'égard de l'environnement et de la nature.
Cet état d'esprit et le manque de culture dans le domaine de l'environnement chez le citoyen font que les autorités fassent moins d'efforts pour créer de nouveaux espaces de verdure ou d'engager des initiatives tendant à l'embellissement des quartiers sans pour autant se servir du béton ou faire usage de matériaux de construction.
Peut-on parler d'espaces verts alors qu'à travers de nombreux quartiers de la ville de Bouira les enfants n'ont que la cage d'escalier pour leur servir de défouloir ? Dans les autres localités de la wilaya, les quartiers dits résidentiels connaissent une situation similaires sinon pire. Au manque flagrant de végétation et d'hygiène s'ajoutent l'incivisme des citoyens et de multiples atteintes à l'environnement
Concernant le respect de la loi et des normes urbanistiques, les observateurs et les spécialistes en la matière sont unanimes à dénoncer l'implication directe des autorités quant au détournement des espaces verts pour être vendus et servir à de nouvelles constructions par la suite. Cette politique de vente des dits espaces qui avait gangrené une bonne partie de la ville de Bouira durant les années 80 s'est atténuée avec l'avènement d'une nouvelle loi au début des années 90 interdisant tout changement du PDAU (Plan de développement et de l'aménagement urbain) et protégeant de ce fait le cadre de vie des citoyens.
Aujourd'hui, sans parler du déficit affligeant en matière de végétation qui domine sur toute la ville, certains quartiers, à l'image de celui de Hai-Ethaoura ou encore de Draâ-El-Bordj gardent encore les séquelles de la gestion absurde de l'époque. On y trouve des bâtisses ou des immeubles collés les uns aux autres et totalement démunis d'espaces verts ou d'aires de jeux pour les enfants. Autrement dit, la gestion de l'espace à construire et du non bâti n'a pas été faite dans les normes ni dans le respect du règlement et des clauses des cahiers des charges.
Durant des années et à plusieurs endroits de la ville, notamment le long des grandes artères, les autorités communales, appuyées par les associations environnementales, avaient essayé de planter des arbres et de créer des espaces verts à l'effet d'améliorer le cadre de vie des citoyens. Néanmoins, tous les efforts consentis afin de donner un nouveau look à la cité se sont avérés vains et inutiles face à l'incivisme des uns et au laisser-aller des autres. A titre d'illustration on peut évoquer le grand boulevard Zirout Youcef au bas de Draâ-El-Bordj qui longe le siège de la wilaya où de part et d'autre de la chaussée et à maintes reprises des arbres ont été plantés sans arriver à survivre jusqu'au lendemain.
Les quelques jardins publics qui subsistent actuellement dans la ville de Bouira n'échappent eux aussi pas à la dégradation et au manque de respect que fait montre le citoyen à l'égard de l'environnement et de la nature.
Cet état d'esprit et le manque de culture dans le domaine de l'environnement chez le citoyen font que les autorités fassent moins d'efforts pour créer de nouveaux espaces de verdure ou d'engager des initiatives tendant à l'embellissement des quartiers sans pour autant se servir du béton ou faire usage de matériaux de construction.


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