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Des conditions déplorables
Les travailleurs EN ALGERIE
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 10 - 2008

Maltraitance, sous-paiement parfois non paiement de leur dû, précarité et pression sont, entre autres, les problèmes auxquels font face les travailleurs algériens.
Maltraitance, sous-paiement parfois non paiement de leur dû, précarité et pression sont, entre autres, les problèmes auxquels font face les travailleurs algériens.
Des milliers d'Algériens continuent de travailler dans des conditions déplorables. Dans tous les secteurs d'activité, les employés se plaignent constamment des conditions dans lesquelles ils travaillent. Selon le Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant, 300.000 enfants, mineurs au regard de la loi, subissent des pratiques déplorables dans leur lieu de travail. Maltraitance, sous-paiement et des fois non paiement de leur dû, précarité et pression sont entre autres les problèmes auxquels font face les travailleurs algériens. Cette réalité est relevée dans les pays du monde entier puisque les droits fondamentaux des travailleurs continuent à être violés tous les jours, et la misère demeure un fléau planétaire. Dans ce sens, selon Mme Wallström, commissaire chargée des relations institutionnelles et de la communication au sein de la Commission européenne, la moitié de la main-d'œuvre mondiale gagne moins de 2 dollars par jour et 12,3 millions de femmes et d'hommes travaillent dans le pur esclavage. Et c'est pour lutter contre ces conditions que la Confédération syndicale internationale (CSI) a déclaré le 7 octobre 2008 comme étant la première Journée mondiale pour le travail décent (JMTD).
Pour la célébration de cette journée, plus de 200 syndicats dans 100 pays ont organisé, hier, plusieurs actions, souvent symboliques pour le travail décent, lancées par la Confédération syndicale internationale (CSI). En Algérie, c'est la centrale syndicale UGTA qui a organisé un séminaire national, au niveau de l'Institut national d'études et de recherches syndicales dans la capitale, dont les travaux se poursuivent aujourd'hui, pour la promotion du travail décent.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, des représentants du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité nationale et du bureau du BIT à Alger. Le mouvement syndical au niveau du monde entier, qui est appelé à célébrer cette journée, trouve en cet événement une occasion sans précédent de se rallier à une vaste mobilisation mondiale impliquant un nombre élevé de personnes et comportant toute une série d'activités.
Les thèmes retenus par la Confédération internationale syndicale pour cette journée s'articulent autour des droits au travail, la solidarité et l'éradication de la pauvreté et des inégalités dans les pays qui en souffrent. Droits au travail car, explique-t-on, les droits fondamentaux de l'Homme au travail font l'objet de conventions de l'OIT (Organisation internationale du Travail), reconnues à l'échelle mondiale. Seulement ces mêmes droits sont violés par les gouvernements du monde entier. Le deuxième thème de cette journée, qui est « la solidarité » est expliqué par lefait que des organisations syndicales à travers le monde ont mené et doivent mener encore des actions concrètes pour permettre à tous d'accéder une vie digne. Quant au troisième et dernier thème, l'éradication de la pauvreté et des inégalités, les concepteurs de cet événement ont souligné que des millions d'habitants de la planète vivent dans la misère. Selon eux, la pauvreté s'accroît, même dans les pays développés, et les inégalités prennent des proportions alarmantes. Ce qui interpelle le mouvement syndical à continuer de combattre les inégalités qui s'accentuent plus que jamais à l'échelle mondiale.
A. K.
Des milliers d'Algériens continuent de travailler dans des conditions déplorables. Dans tous les secteurs d'activité, les employés se plaignent constamment des conditions dans lesquelles ils travaillent. Selon le Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant, 300.000 enfants, mineurs au regard de la loi, subissent des pratiques déplorables dans leur lieu de travail. Maltraitance, sous-paiement et des fois non paiement de leur dû, précarité et pression sont entre autres les problèmes auxquels font face les travailleurs algériens. Cette réalité est relevée dans les pays du monde entier puisque les droits fondamentaux des travailleurs continuent à être violés tous les jours, et la misère demeure un fléau planétaire. Dans ce sens, selon Mme Wallström, commissaire chargée des relations institutionnelles et de la communication au sein de la Commission européenne, la moitié de la main-d'œuvre mondiale gagne moins de 2 dollars par jour et 12,3 millions de femmes et d'hommes travaillent dans le pur esclavage. Et c'est pour lutter contre ces conditions que la Confédération syndicale internationale (CSI) a déclaré le 7 octobre 2008 comme étant la première Journée mondiale pour le travail décent (JMTD).
Pour la célébration de cette journée, plus de 200 syndicats dans 100 pays ont organisé, hier, plusieurs actions, souvent symboliques pour le travail décent, lancées par la Confédération syndicale internationale (CSI). En Algérie, c'est la centrale syndicale UGTA qui a organisé un séminaire national, au niveau de l'Institut national d'études et de recherches syndicales dans la capitale, dont les travaux se poursuivent aujourd'hui, pour la promotion du travail décent.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, des représentants du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité nationale et du bureau du BIT à Alger. Le mouvement syndical au niveau du monde entier, qui est appelé à célébrer cette journée, trouve en cet événement une occasion sans précédent de se rallier à une vaste mobilisation mondiale impliquant un nombre élevé de personnes et comportant toute une série d'activités.
Les thèmes retenus par la Confédération internationale syndicale pour cette journée s'articulent autour des droits au travail, la solidarité et l'éradication de la pauvreté et des inégalités dans les pays qui en souffrent. Droits au travail car, explique-t-on, les droits fondamentaux de l'Homme au travail font l'objet de conventions de l'OIT (Organisation internationale du Travail), reconnues à l'échelle mondiale. Seulement ces mêmes droits sont violés par les gouvernements du monde entier. Le deuxième thème de cette journée, qui est « la solidarité » est expliqué par lefait que des organisations syndicales à travers le monde ont mené et doivent mener encore des actions concrètes pour permettre à tous d'accéder une vie digne. Quant au troisième et dernier thème, l'éradication de la pauvreté et des inégalités, les concepteurs de cet événement ont souligné que des millions d'habitants de la planète vivent dans la misère. Selon eux, la pauvreté s'accroît, même dans les pays développés, et les inégalités prennent des proportions alarmantes. Ce qui interpelle le mouvement syndical à continuer de combattre les inégalités qui s'accentuent plus que jamais à l'échelle mondiale.
A. K.


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