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La restauration étrangère a pignon sur rue à Alger
Quick, Taj Mahal, hippopotamus…
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 10 - 2008

Les cuisines mexicaine, française, hindoue, marocaine, italienne et autres commencent à supplanter, petit à petit, nos bonnes vieilles recettes du terroir. Des restaurants spécialisés dans la gastronomie étrangère se sont fait déjà un nom.
Les cuisines mexicaine, française, hindoue, marocaine, italienne et autres commencent à supplanter, petit à petit, nos bonnes vieilles recettes du terroir. Des restaurants spécialisés dans la gastronomie étrangère se sont fait déjà un nom.
Les gastronomies orientale, occidentale et asiatique connaissent un grand succès à travers les grandes villes du pays et ne manquent pas d'attirer nombre de citoyens en quête de goût exotique. Ainsi, les cuisines mexicaine, française, hindoue, marocaine, italienne et autres commencent à supplanter, petit à petit, nos bonnes vieilles recettes du terroir. Des restaurants spécialisés dans la gastronomie étrangère se sont fait déjà un nom. Ils ont commencé à ouvrir leurs portes, depuis l'an 2000. Les wilayas d'Alger et d'Oran ont été, de l'avis de la direction générale du commerce, les premières à être investies.
Plusieurs opérateurs, de diverses nationalités, n'ont pas hésité à investir dans le secteur de la restauration. Rien qu'à Ben Aknoun (Alger), deux restaurants spécialisés dans la gastronomie étrangère ont ouvert leurs portes et font parler d'eux. Il s'agit d'un restaurant mexicain, qui fait face à l'ambassade du Nigeria. Ce nouveau snack connaît un engouement particulier. Il ne désemplit presque pas, a-t-on constaté sur place. Beaucoup d'Algérois viennent, en effet, y découvrir la cuisine mexicaine. Toujours dans cette même localité, un autre établissement hindou dit le « Taj Mahal » a également un grand succès.
A son tour, le groupe Quick, leader mondial dans le circuit de la restauration, fait d'Alger sa station de prédilection, en ouvrant un spacieux restaurant à la place Emir-Abdelkader, à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma et à Chéraga. Ce groupe compte, également, selon l'un de ses responsables, ouvrir un nouveau restaurant à Hydra. L'enseigne belge projette à l'avenir d'ouvrir d'autres restaurants à Oran et à Constantine. «Nos restaurants deviennent de jour en jour privilégiés par les consommateurs qui sont satisfaits et contents du service et de la qualité des plats assurés par la maison », notera Moh, chargé du personnel. Et de renchérir, le groupe Quick n'a qu'une devise : assurer «un bon service et une bonne qualité des produits proposés aux clients». En outre, à Alger centre, les restaurants étrangers sont de plus en plus nombreux à voir le jour. La cuisine française est représentée par des professionnels assez peu connus, mais bien décidés à marquer de leur présence la cuisine algérienne, à l'image de cette dame, la cinquantaine, qui vient d'ouvrir un restaurant. Pied-noir, elle a concrétisé son rêve, celui de retourner en Algérie. A la rue Didouche-Mourad, où les communautés libanaise et syrienne sont nombreuses, un restaurant libanais vient, à son tour, de s'offrir une place parmi d'autres restaurants.
Dans ce coin les gâteaux libanais font recette auprès des consommateurs. «Je viens souvent dans cet établissement. J'apprécie beaucoup les recettes libanaises et le sens de convivialité du personnel », témoigne une cliente, accompagnée de ses deux fils, rencontrée dans le restaurant.
De l'avis des restaurateurs algériens, l'apparition de grands restaurants étrangers constitue une sérieuse concurrence pour la restauration locale, qui peine, soulignent-ils, à y faire face. «Nos restaurants sont de plus en plus menacés par l'ouverture de nouvelles structures de grand standing» a tenu à préciser Hocine, un professionnel de la restauration à El-Biar.
En termes de moyens consacrés dans le cadre de l'investissement et du fait du niveau de la qualification, les établissements nationaux n'ont pour ainsi dire aucune chance de relever le défi.
K. L. C.
Les gastronomies orientale, occidentale et asiatique connaissent un grand succès à travers les grandes villes du pays et ne manquent pas d'attirer nombre de citoyens en quête de goût exotique. Ainsi, les cuisines mexicaine, française, hindoue, marocaine, italienne et autres commencent à supplanter, petit à petit, nos bonnes vieilles recettes du terroir. Des restaurants spécialisés dans la gastronomie étrangère se sont fait déjà un nom. Ils ont commencé à ouvrir leurs portes, depuis l'an 2000. Les wilayas d'Alger et d'Oran ont été, de l'avis de la direction générale du commerce, les premières à être investies.
Plusieurs opérateurs, de diverses nationalités, n'ont pas hésité à investir dans le secteur de la restauration. Rien qu'à Ben Aknoun (Alger), deux restaurants spécialisés dans la gastronomie étrangère ont ouvert leurs portes et font parler d'eux. Il s'agit d'un restaurant mexicain, qui fait face à l'ambassade du Nigeria. Ce nouveau snack connaît un engouement particulier. Il ne désemplit presque pas, a-t-on constaté sur place. Beaucoup d'Algérois viennent, en effet, y découvrir la cuisine mexicaine. Toujours dans cette même localité, un autre établissement hindou dit le « Taj Mahal » a également un grand succès.
A son tour, le groupe Quick, leader mondial dans le circuit de la restauration, fait d'Alger sa station de prédilection, en ouvrant un spacieux restaurant à la place Emir-Abdelkader, à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma et à Chéraga. Ce groupe compte, également, selon l'un de ses responsables, ouvrir un nouveau restaurant à Hydra. L'enseigne belge projette à l'avenir d'ouvrir d'autres restaurants à Oran et à Constantine. «Nos restaurants deviennent de jour en jour privilégiés par les consommateurs qui sont satisfaits et contents du service et de la qualité des plats assurés par la maison », notera Moh, chargé du personnel. Et de renchérir, le groupe Quick n'a qu'une devise : assurer «un bon service et une bonne qualité des produits proposés aux clients». En outre, à Alger centre, les restaurants étrangers sont de plus en plus nombreux à voir le jour. La cuisine française est représentée par des professionnels assez peu connus, mais bien décidés à marquer de leur présence la cuisine algérienne, à l'image de cette dame, la cinquantaine, qui vient d'ouvrir un restaurant. Pied-noir, elle a concrétisé son rêve, celui de retourner en Algérie. A la rue Didouche-Mourad, où les communautés libanaise et syrienne sont nombreuses, un restaurant libanais vient, à son tour, de s'offrir une place parmi d'autres restaurants.
Dans ce coin les gâteaux libanais font recette auprès des consommateurs. «Je viens souvent dans cet établissement. J'apprécie beaucoup les recettes libanaises et le sens de convivialité du personnel », témoigne une cliente, accompagnée de ses deux fils, rencontrée dans le restaurant.
De l'avis des restaurateurs algériens, l'apparition de grands restaurants étrangers constitue une sérieuse concurrence pour la restauration locale, qui peine, soulignent-ils, à y faire face. «Nos restaurants sont de plus en plus menacés par l'ouverture de nouvelles structures de grand standing» a tenu à préciser Hocine, un professionnel de la restauration à El-Biar.
En termes de moyens consacrés dans le cadre de l'investissement et du fait du niveau de la qualification, les établissements nationaux n'ont pour ainsi dire aucune chance de relever le défi.
K. L. C.


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