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LA LANGUE FRANÇAISE, UN ACQUIS à PRESERVER
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 10 - 2008

Qui peut renier aujourd'hui la place qu'occupe la langue française dans la société algérienne ? Qu'on le veuille ou non, le français est la première langue étrangère parlée en Algérie, pays qui compte dans l'espace francophone. En outre, ce que des chercheurs et des spécialistes s'efforcent à expliquer à travers des études, des conférences et des séminaires, les citoyens, notamment les étudiants, l'expriment avec des mots simples et fluides. «Le français est un acquis qu'on ne doit en aucun cas hypothéquer», nous a déclaré un étudiant rencontré à Bouzaréah.
Mieux, la plupart de ceux que nous avons approchés à l'université d'Alger nous ont signifié le grand rôle que joue la langue française dans leur épanouissement. «Personnellement, j'ai grandi dans un entourage qui maîtrise très bien le français. J'adore cette langue qui est passionnante depuis que j'étais au primaire. En plus, c'est grâce à elle que j'ai pu accéder aux œuvres de Balzac, Molière et tous les grands écrivains du monde. Si je ne la maitrisait pas, je n'aurai jamais compris ces œuvres », a indiqué, Narimane, étudiante en littérature et langue française.
Ce que considère Kateb Yacine comme étant un butin de guerre, les étudiants le considèrent comme un support de connaissances et un moyen de communication indispensable pour leur structuration intellectuelle et morale.
Même s'ils ne maitrisent pas parfaitement cette langue, ce qui représente pour eux un handicap, les étudiants ont avoué tous leur envie de s'approfondir dans cette culture qui leur ouvre grandes, disent-ils, les portes de l'universalité et de la modernité. «La langue française est la langue dans la quelle je me retrouve. Quand je veux écrire quelque chose, je ne pourrais le faire autrement qu'en français », avouera Meriem, étudiante en première année espagnole ajoutant que c'est à travers cette langue qu'elle a découvert beaucoup de choses.
Pour bon nombre d'étudiants, à l'image de Nabil, «c'est grâce à ce butin de guerre que l'Algérie a eu des hommes de la trempe de Kateb Yacine, Mouloud Feraoun et autre grands géants de la littérature universelle. Ce sont ces écrivains qui ont décrit le mieux la société algérienne avant et après l'indépendance. Sans la maitrise du français, on n'aurait jamais compris leurs écrits », a noté pour sa part un autre étudiant en sociologie.
Par ailleurs, les étudiants dénoncent le fait que le français soit marginalisé à l'école. Le cas de Halim est édifiant à plus d'un titre. Longtemps confiné dans un système arabisé, quand il a eu son Bac, série sciences exactes, il a découvert qu'à l'université, la langue qu'il a apprise durant toutes les années précédentes ne lui a été d'aucun secours. Après une année d'étude en sciences de la mer, ce dernier a fini par quitter l'université pour non maitrise du français. Ces gens se sentent handicapés. Ils demandent que le français soit enseigné au même titre que tamazight et l'arabe.
K. A.
Qui peut renier aujourd'hui la place qu'occupe la langue française dans la société algérienne ? Qu'on le veuille ou non, le français est la première langue étrangère parlée en Algérie, pays qui compte dans l'espace francophone. En outre, ce que des chercheurs et des spécialistes s'efforcent à expliquer à travers des études, des conférences et des séminaires, les citoyens, notamment les étudiants, l'expriment avec des mots simples et fluides. «Le français est un acquis qu'on ne doit en aucun cas hypothéquer», nous a déclaré un étudiant rencontré à Bouzaréah.
Mieux, la plupart de ceux que nous avons approchés à l'université d'Alger nous ont signifié le grand rôle que joue la langue française dans leur épanouissement. «Personnellement, j'ai grandi dans un entourage qui maîtrise très bien le français. J'adore cette langue qui est passionnante depuis que j'étais au primaire. En plus, c'est grâce à elle que j'ai pu accéder aux œuvres de Balzac, Molière et tous les grands écrivains du monde. Si je ne la maitrisait pas, je n'aurai jamais compris ces œuvres », a indiqué, Narimane, étudiante en littérature et langue française.
Ce que considère Kateb Yacine comme étant un butin de guerre, les étudiants le considèrent comme un support de connaissances et un moyen de communication indispensable pour leur structuration intellectuelle et morale.
Même s'ils ne maitrisent pas parfaitement cette langue, ce qui représente pour eux un handicap, les étudiants ont avoué tous leur envie de s'approfondir dans cette culture qui leur ouvre grandes, disent-ils, les portes de l'universalité et de la modernité. «La langue française est la langue dans la quelle je me retrouve. Quand je veux écrire quelque chose, je ne pourrais le faire autrement qu'en français », avouera Meriem, étudiante en première année espagnole ajoutant que c'est à travers cette langue qu'elle a découvert beaucoup de choses.
Pour bon nombre d'étudiants, à l'image de Nabil, «c'est grâce à ce butin de guerre que l'Algérie a eu des hommes de la trempe de Kateb Yacine, Mouloud Feraoun et autre grands géants de la littérature universelle. Ce sont ces écrivains qui ont décrit le mieux la société algérienne avant et après l'indépendance. Sans la maitrise du français, on n'aurait jamais compris leurs écrits », a noté pour sa part un autre étudiant en sociologie.
Par ailleurs, les étudiants dénoncent le fait que le français soit marginalisé à l'école. Le cas de Halim est édifiant à plus d'un titre. Longtemps confiné dans un système arabisé, quand il a eu son Bac, série sciences exactes, il a découvert qu'à l'université, la langue qu'il a apprise durant toutes les années précédentes ne lui a été d'aucun secours. Après une année d'étude en sciences de la mer, ce dernier a fini par quitter l'université pour non maitrise du français. Ces gens se sentent handicapés. Ils demandent que le français soit enseigné au même titre que tamazight et l'arabe.
K. A.


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