L'affaire liée à la gestion des œuvres universitaires a défrayé la chronique ces temps-ci à Annaba. Ce scandale financier a été, en premier lieu, traité par la brigade économique de la sureté de wilaya de Annaba, puis celle de la Gendarmerie nationale. L'enquête, notons-le, avait décélé de nombreuses anomalies liées à la gestion des œuvres universitaires. Les chefs d'accusation retenus contre les mis en cause sont la dilapidation volontaire des biens de l'Etat, passation de marchés de gré à gré contraire aux règlements et détournement de deniers publics et ce, conformément à l'article 119 alinéas 1,2 et 3 du code pénal. L'affaire en elle même qui était traitée en délictuelle a été requalifiée en criminelle et cela à cause des circonstances aggravantes sachant qu'il s'agit de fonctionnaires et de commis de l'Etat. Les deux cadres gestionnaires des cités universitaires de 2.000 lits de Pont Blanc et de Sidi Achour ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de Annaba. Un troisième cadre concerné dans cette même affaire n'ayant pas répondu à l'appel de la justice a fait l'objet d'un mandat d'amener conformément à la loi. Ces trois directeurs se sont succédé à la tête de la direction de la cité universitaire de Pont Blanc dont la gestion a fait l'objet d'une enquête déclenchée depuis le mois de janvier de l'année 2007 et cela, suite essentiellement à des dénonciations pour malversations. L'enquête judiciaire a ciblé les 12 résidences universitaires que compte la wilaya de Annaba et toute leur gestion durant la période 2000 - 2007. Le DG et selon nos sources a bénéficié d'une mise sous contrôle judiciaire. Alors que ce dernier déclare sa présence en sa qualité de partie civile ou témoin. De nombreux fournisseurs, entrepreneurs et commerçants ont été entendus dans le cadre de cette affaire et ils sont au nombre de vingt. Par ailleurs, l'instruction suit toujours son cours et nos sources indiquent que d'autres témoins seront appelés par le magistrat instructeur auprès du tribunal de Annaba. Tous les mis en cause ont été poursuivis pour détournement et dilapidation de biens de l'Etat. L'enquête n'a pas livré tous ses secrets, d'autres témoins comparaîtront probablement en accusés. L'instruction le déterminera. A. A. B. L'affaire liée à la gestion des œuvres universitaires a défrayé la chronique ces temps-ci à Annaba. Ce scandale financier a été, en premier lieu, traité par la brigade économique de la sureté de wilaya de Annaba, puis celle de la Gendarmerie nationale. L'enquête, notons-le, avait décélé de nombreuses anomalies liées à la gestion des œuvres universitaires. Les chefs d'accusation retenus contre les mis en cause sont la dilapidation volontaire des biens de l'Etat, passation de marchés de gré à gré contraire aux règlements et détournement de deniers publics et ce, conformément à l'article 119 alinéas 1,2 et 3 du code pénal. L'affaire en elle même qui était traitée en délictuelle a été requalifiée en criminelle et cela à cause des circonstances aggravantes sachant qu'il s'agit de fonctionnaires et de commis de l'Etat. Les deux cadres gestionnaires des cités universitaires de 2.000 lits de Pont Blanc et de Sidi Achour ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de Annaba. Un troisième cadre concerné dans cette même affaire n'ayant pas répondu à l'appel de la justice a fait l'objet d'un mandat d'amener conformément à la loi. Ces trois directeurs se sont succédé à la tête de la direction de la cité universitaire de Pont Blanc dont la gestion a fait l'objet d'une enquête déclenchée depuis le mois de janvier de l'année 2007 et cela, suite essentiellement à des dénonciations pour malversations. L'enquête judiciaire a ciblé les 12 résidences universitaires que compte la wilaya de Annaba et toute leur gestion durant la période 2000 - 2007. Le DG et selon nos sources a bénéficié d'une mise sous contrôle judiciaire. Alors que ce dernier déclare sa présence en sa qualité de partie civile ou témoin. De nombreux fournisseurs, entrepreneurs et commerçants ont été entendus dans le cadre de cette affaire et ils sont au nombre de vingt. Par ailleurs, l'instruction suit toujours son cours et nos sources indiquent que d'autres témoins seront appelés par le magistrat instructeur auprès du tribunal de Annaba. Tous les mis en cause ont été poursuivis pour détournement et dilapidation de biens de l'Etat. L'enquête n'a pas livré tous ses secrets, d'autres témoins comparaîtront probablement en accusés. L'instruction le déterminera. A. A. B.