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Devoir religieux et flambée des prix
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 11 - 2008

A moins d'un mois de l'Aid El Adha, les parents, notamment les plus démunis, ne savent plus à quel saint se vouer. D'habitude les souks hebdomadaires de la wilaya de Souk-Ahras regorgent de monde à cette période où les parents, accompagnés de leur progéniture se ruent vers ces espaces dans l'espoir de dénicher un mouton à un prix raisonnable. Pour cette année, ce n'est pas le cas. Que ce soit à Merahna, Taoura, Mdaourouch, Sedrata ou Souk-Ahras, les gens se contentent de demander les prix, de faire le va-et-vient, de contempler sans pour autant pouvoir avancer une offre. Et comment ? Si le mouton moyen de moins de 20 kilogrammes qui ne dépassait pas les 10. 000 DA le mois passé et qui faisait 15.000 DA l'année dernière est cédé entre 20.000 et 25.000 DA au souk de Merahna, et si le gros mouton très prisé par les enfants dans l'intérêt d'organiser des combats a atteint les 50.000 DA au souk de Taoura, il y a de quoi perdre la raison. Dans les souks de Tébessa, Chréa, Bir el Ater, Ain el Beida et Oum el Bouagui, le prix de la viande a atteint 700 DA/kg alors qu'il ne dépassait pas les 450 DA il y a un mois.
Si ces augmentations sont hors de bourse des acheteurs, ils sont par contre accueillis favorablement par les éleveurs qui voient en cette année l'occasion de récupérer ce qu'ils ont dépensé le long de l'année. Selon certains éleveurs rencontrés à Chréa, s'il continue à pleuvoir et si les conditions d'élevage s'améliorent, les moutons seront encore plus chers à l'approche de l'Aid.
K. M.
A moins d'un mois de l'Aid El Adha, les parents, notamment les plus démunis, ne savent plus à quel saint se vouer. D'habitude les souks hebdomadaires de la wilaya de Souk-Ahras regorgent de monde à cette période où les parents, accompagnés de leur progéniture se ruent vers ces espaces dans l'espoir de dénicher un mouton à un prix raisonnable. Pour cette année, ce n'est pas le cas. Que ce soit à Merahna, Taoura, Mdaourouch, Sedrata ou Souk-Ahras, les gens se contentent de demander les prix, de faire le va-et-vient, de contempler sans pour autant pouvoir avancer une offre. Et comment ? Si le mouton moyen de moins de 20 kilogrammes qui ne dépassait pas les 10. 000 DA le mois passé et qui faisait 15.000 DA l'année dernière est cédé entre 20.000 et 25.000 DA au souk de Merahna, et si le gros mouton très prisé par les enfants dans l'intérêt d'organiser des combats a atteint les 50.000 DA au souk de Taoura, il y a de quoi perdre la raison. Dans les souks de Tébessa, Chréa, Bir el Ater, Ain el Beida et Oum el Bouagui, le prix de la viande a atteint 700 DA/kg alors qu'il ne dépassait pas les 450 DA il y a un mois.
Si ces augmentations sont hors de bourse des acheteurs, ils sont par contre accueillis favorablement par les éleveurs qui voient en cette année l'occasion de récupérer ce qu'ils ont dépensé le long de l'année. Selon certains éleveurs rencontrés à Chréa, s'il continue à pleuvoir et si les conditions d'élevage s'améliorent, les moutons seront encore plus chers à l'approche de l'Aid.
K. M.


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