La contribution des savants algériens dans les sciences du hadith ont constitué le thème d'un colloque maghrébin, ouvert, dimanche dernier à Tindouf dans le cadre de la célébration de la saison culturelle "Maoussem Sidi Ben Belaâmeche" sous le slogan "zaouïas, support de l'identité nationale". A l'ouverture des travaux du colloque de deux jours, qui a enregistré la participation d'une vingtaine de professeurs universitaires, le Dr Mohamed Ramdane Senini de l'université de Bechar a présenté une conférence intitulée "de El Maqqari à El Kenti", dans laquelle il a évoqué "le rôle positif joué par ce savant quant à la correction des concepts véhiculés par des parties antagonistes ciblant la religion, l'écartant de toute implication dans la vie sociale, économique et politique". Le rôle de Abou Abdallâh El Maqqari Tilimçani, qui a vécu au début du VIIIe siècle de l'hégire a été déterminant dans la consécration du fiqh, a-t-il souligné. Ce savant enseigna à d'autres savants connus comme Ibn Khaldoun et Ibn El Khatib Lissane Eddine, avant de s'établir en Orient. L'orateur a ensuite appelé les intellectuels et les étudiants "à s'ouvrir davantage sur l'émancipation et le dialoque en conciliant les idées pour parvenir à des références de taille dans toutes les disciplines". Lui succédant, le Dr Ahmed Touakine de l'université de Mascara a traité du rôle et de la contribution de la zaouïa de Mohamed El Mokhtar Ben Belaâmeche dans les sciences du hadith depuis la région de Tindouf. Cette région a donné naissance aussi à l'une des figures les plus connues à savoir cheikh Maâ El Ainine, auteur de l'ouvrage "El Fawakih" (les fruits), a indiqué le même intervenant. Mohamed Mahmoud Ibn El Tarkizi est un autre savant qui évolua également dans cette zaouïa, lequel fut invité par le sultan ottoman pour représenter à son époque les savants musulmans. L'orateur a indiqué que Tindouf fut un centre incontestable de rayonnement scientifique au même titre que la ville de Fes (Maroc). Tindouf, a-t-on souligné, recèle un patrimoine scientifique et culturel inestimable, notamment les manuscrits dont les plus rares de par le monde. La contribution des savants algériens dans les sciences du hadith ont constitué le thème d'un colloque maghrébin, ouvert, dimanche dernier à Tindouf dans le cadre de la célébration de la saison culturelle "Maoussem Sidi Ben Belaâmeche" sous le slogan "zaouïas, support de l'identité nationale". A l'ouverture des travaux du colloque de deux jours, qui a enregistré la participation d'une vingtaine de professeurs universitaires, le Dr Mohamed Ramdane Senini de l'université de Bechar a présenté une conférence intitulée "de El Maqqari à El Kenti", dans laquelle il a évoqué "le rôle positif joué par ce savant quant à la correction des concepts véhiculés par des parties antagonistes ciblant la religion, l'écartant de toute implication dans la vie sociale, économique et politique". Le rôle de Abou Abdallâh El Maqqari Tilimçani, qui a vécu au début du VIIIe siècle de l'hégire a été déterminant dans la consécration du fiqh, a-t-il souligné. Ce savant enseigna à d'autres savants connus comme Ibn Khaldoun et Ibn El Khatib Lissane Eddine, avant de s'établir en Orient. L'orateur a ensuite appelé les intellectuels et les étudiants "à s'ouvrir davantage sur l'émancipation et le dialoque en conciliant les idées pour parvenir à des références de taille dans toutes les disciplines". Lui succédant, le Dr Ahmed Touakine de l'université de Mascara a traité du rôle et de la contribution de la zaouïa de Mohamed El Mokhtar Ben Belaâmeche dans les sciences du hadith depuis la région de Tindouf. Cette région a donné naissance aussi à l'une des figures les plus connues à savoir cheikh Maâ El Ainine, auteur de l'ouvrage "El Fawakih" (les fruits), a indiqué le même intervenant. Mohamed Mahmoud Ibn El Tarkizi est un autre savant qui évolua également dans cette zaouïa, lequel fut invité par le sultan ottoman pour représenter à son époque les savants musulmans. L'orateur a indiqué que Tindouf fut un centre incontestable de rayonnement scientifique au même titre que la ville de Fes (Maroc). Tindouf, a-t-on souligné, recèle un patrimoine scientifique et culturel inestimable, notamment les manuscrits dont les plus rares de par le monde.
