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«Les rues nous unissent, nos gouvernements nous divisent»
Des étudiants palestiniens parlent de Ghaza
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 01 - 2009

Devant l'indifférence totale de la communauté internationale, et l'impuissance des pays arabes ou musulmans d'exercer des pressions sur les puissances occidentales et les Etats-unis d'Amérique, ces étudiants coupés de leurs familles et de leurs proches, disent qu'ils ne croient plus aux initiatives de sorties de crises.
Devant l'indifférence totale de la communauté internationale, et l'impuissance des pays arabes ou musulmans d'exercer des pressions sur les puissances occidentales et les Etats-unis d'Amérique, ces étudiants coupés de leurs familles et de leurs proches, disent qu'ils ne croient plus aux initiatives de sorties de crises.
Des étudiants palestiniens, rencontrés à l'université d'Alger, s'expriment, la mort dans l'âme, sur la situation de leurs frères à Ghaza et leur déception quant à l'attitude des pays arabes et occidentaux suite à l'invasion meurtrière des sionistes, qui entame sa troisième semaine. Devant l'indifférence totale de la communauté internationale, du non respect du gouvernement israélien des résolutions du conseil de sécurité, appelant Israël à un cessez-le-feu et l'impuissance des pays arabes ou musulmans d'exercer des pressions sur les puissances occidentales et les Etats-unis d'Amérique, ces étudiants coupés de leurs familles et de leurs proches, disent qu'ils ne croient plus aux initiatives de sorties de crises, entamées par l'Egypte ou d'autres pays Arabes.
Hossein, étudiant
en sciences politique
et de l'information.
« C'est tout de même très étonnant de voir que la seule réaction officielle digne et salutaire, dénonçant les massacres insoutenables et choquants d'enfants et de femmes de Ghaza déchiquetés par les bombardements de l'aviation israélienne, est venue d'un pays lointain, situé en Amérique latine », s'interroge Hossein, l'air abattu et désespéré, poursuivant, sur lancée, le président de Vénézuélien, M. Hugo Chavez, qui a chassé publiquement l'ambassadeur d'Israël à Caracas et qui a demandé à ce que le gouvernement sioniste soit traduit devant les instances internationale pour crime contre l'humanité, vient d'honorer la mémoire des palestiniens sauvagement assassinés par les juifs. Aussi, faut-il dire que la position courageuse d'Hugo Chavez, suite aux attaques militaires des sionistes contre les palestiniens, sera imprimée à jamais dans la mémoire collective des Palestiniens. Hossein soulignera, aussi, que si les israéliens poursuivent leurs raids aériens et attaques terrestres contre les palestiniens, ceci est possible, explique-t-il, grâce à la complicité indirecte des puissances occidentales, qui continuent et à présenter cette guerre comme étant un acte défensif des hébreux contre les roquettes, tirées par le mouvement de Hamas.
Elias, étudiant
à la faculté de Droit
Les attaques militaires menées, depuis 17 jours contre Ghaza, s'inscrivent dans la logique meurtrière d'Israël, qui n'a de signification que l'extermination pure et simple des Ghazaouis » soulignera Elias, après une brève hésitation. Et d'enchaîner sur sa lancé, Franchement, même Hitler n'a pas tué aussi d'enfants et de femmes, en l'espace de 15 jours, comme ils l'ont fait les israéliens. Les yeux embués de larmes., Elias s'interrogera, je ne comprend pas, pour quoi toutes les rues arabes ne cessent pas de connaître de grandes manifestions populaires, dénonçant le génocide humanitaire à Ghaza, tandis que les gouvernements arabes, soutient-il, n'arrivent toujours pas à entamer des actions concrètes à l'égard des palestiniens, qui tombent quotidiennement par dizaines à Ghaza, et ce, sans parler d'une catastrophe humanitaire, planant sur les Ghazaouis, coupées de toutes les aides humanitaires depuis bientôt deux ans. Les israéliens, dira Elias, constitue une menace pour les arabes en particulier et pour le reste du monde en général. « L'entreprise meurtrière sioniste ne s'arrêtera pas dans les territoires palestiniens, les israéliens veulent dominer sur le monde et écraseront tous ceux que s'aventurent, à l'avenir de les contredire dans leurs tristes desseins. Les massacres d'enfants, de femmes et de vieux à Ghaza en sont une preuve », croira comme fer l'étudiant palestinien.
Sabah, étudiante
à la Fac centrale
Hésitante et complètement emmitouflée dans son Hidjab, Sabah évaluera la situation à Ghaza d'inhumain. « Les israéliens viennent de mettre en marche leur machine de guerre, depuis une quinzaine de jours, ils tuent et détruisent tous ce qu'ils trouvent sur leurs chemins. Les israéliens représentent l'incarnation du mal sur la terre », criera Sabah, avant de s'éclater en sanglant. Elle soutiendra encore que tous les pays du monde sont responsables du crime contre l'humanité, commis par les sionistes contre les habitants de Ghaza, qui après avoir subis deux ans d'embargo, aujourd'hui subissent encore des bombardements de l'aviation israélienne, depuis une quinzaine de jours, sans qu'aucun pays, regrette-t-elle, entame une réelle action à l'égard des juif pour les contraindre à stopper leur carnage des palestinien. Aussi, dira-t-elle que même les gouvernements des pays arabes et musulmans se sont, encore une fois de plus, montrés inexistants et sourds à l'appel et aux cris de leurs frères Ghazouis.
K. L. C.
Des étudiants palestiniens, rencontrés à l'université d'Alger, s'expriment, la mort dans l'âme, sur la situation de leurs frères à Ghaza et leur déception quant à l'attitude des pays arabes et occidentaux suite à l'invasion meurtrière des sionistes, qui entame sa troisième semaine. Devant l'indifférence totale de la communauté internationale, du non respect du gouvernement israélien des résolutions du conseil de sécurité, appelant Israël à un cessez-le-feu et l'impuissance des pays arabes ou musulmans d'exercer des pressions sur les puissances occidentales et les Etats-unis d'Amérique, ces étudiants coupés de leurs familles et de leurs proches, disent qu'ils ne croient plus aux initiatives de sorties de crises, entamées par l'Egypte ou d'autres pays Arabes.
Hossein, étudiant
en sciences politique
et de l'information.
« C'est tout de même très étonnant de voir que la seule réaction officielle digne et salutaire, dénonçant les massacres insoutenables et choquants d'enfants et de femmes de Ghaza déchiquetés par les bombardements de l'aviation israélienne, est venue d'un pays lointain, situé en Amérique latine », s'interroge Hossein, l'air abattu et désespéré, poursuivant, sur lancée, le président de Vénézuélien, M. Hugo Chavez, qui a chassé publiquement l'ambassadeur d'Israël à Caracas et qui a demandé à ce que le gouvernement sioniste soit traduit devant les instances internationale pour crime contre l'humanité, vient d'honorer la mémoire des palestiniens sauvagement assassinés par les juifs. Aussi, faut-il dire que la position courageuse d'Hugo Chavez, suite aux attaques militaires des sionistes contre les palestiniens, sera imprimée à jamais dans la mémoire collective des Palestiniens. Hossein soulignera, aussi, que si les israéliens poursuivent leurs raids aériens et attaques terrestres contre les palestiniens, ceci est possible, explique-t-il, grâce à la complicité indirecte des puissances occidentales, qui continuent et à présenter cette guerre comme étant un acte défensif des hébreux contre les roquettes, tirées par le mouvement de Hamas.
Elias, étudiant
à la faculté de Droit
Les attaques militaires menées, depuis 17 jours contre Ghaza, s'inscrivent dans la logique meurtrière d'Israël, qui n'a de signification que l'extermination pure et simple des Ghazaouis » soulignera Elias, après une brève hésitation. Et d'enchaîner sur sa lancé, Franchement, même Hitler n'a pas tué aussi d'enfants et de femmes, en l'espace de 15 jours, comme ils l'ont fait les israéliens. Les yeux embués de larmes., Elias s'interrogera, je ne comprend pas, pour quoi toutes les rues arabes ne cessent pas de connaître de grandes manifestions populaires, dénonçant le génocide humanitaire à Ghaza, tandis que les gouvernements arabes, soutient-il, n'arrivent toujours pas à entamer des actions concrètes à l'égard des palestiniens, qui tombent quotidiennement par dizaines à Ghaza, et ce, sans parler d'une catastrophe humanitaire, planant sur les Ghazaouis, coupées de toutes les aides humanitaires depuis bientôt deux ans. Les israéliens, dira Elias, constitue une menace pour les arabes en particulier et pour le reste du monde en général. « L'entreprise meurtrière sioniste ne s'arrêtera pas dans les territoires palestiniens, les israéliens veulent dominer sur le monde et écraseront tous ceux que s'aventurent, à l'avenir de les contredire dans leurs tristes desseins. Les massacres d'enfants, de femmes et de vieux à Ghaza en sont une preuve », croira comme fer l'étudiant palestinien.
Sabah, étudiante
à la Fac centrale
Hésitante et complètement emmitouflée dans son Hidjab, Sabah évaluera la situation à Ghaza d'inhumain. « Les israéliens viennent de mettre en marche leur machine de guerre, depuis une quinzaine de jours, ils tuent et détruisent tous ce qu'ils trouvent sur leurs chemins. Les israéliens représentent l'incarnation du mal sur la terre », criera Sabah, avant de s'éclater en sanglant. Elle soutiendra encore que tous les pays du monde sont responsables du crime contre l'humanité, commis par les sionistes contre les habitants de Ghaza, qui après avoir subis deux ans d'embargo, aujourd'hui subissent encore des bombardements de l'aviation israélienne, depuis une quinzaine de jours, sans qu'aucun pays, regrette-t-elle, entame une réelle action à l'égard des juif pour les contraindre à stopper leur carnage des palestinien. Aussi, dira-t-elle que même les gouvernements des pays arabes et musulmans se sont, encore une fois de plus, montrés inexistants et sourds à l'appel et aux cris de leurs frères Ghazouis.
K. L. C.


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