Les demandeurs d'emploi ont perdu tout espoir de voir leurs doléances prises en considération. Et pour cause, à chaque qu'ils se présentent devant un préposé du guichet , le préposé leur réplique laconiquement sans même jeter un coup d'œil sur leurs dossiers : «Revenez la prochaine fois, le directeur est absent.» En réalité, ce dernier est derrière son bureau feutré ne se souciant guère des problèmes de ces jeunes diplômés des universitaires de grandes écoles ou de centres de formation. En outre, il est utile de signaler que de nombreux citoyens sont sceptiques quant à ces procédures de recrutement. Rares sont les dossiers qui aboutissent. On exige trop de paperasse pour rien. Au point où le demandeur au bout d'un temps désespère. La complexité des procédures est en elle-même un véritable parcours du combattant nécessitant du demandeur de l'endurance. Ces quelques bribes d'une réalité vécue aussi bien à El Tarf qu'ailleurs émanent à juste titre d'un responsable. Les citoyens se perdent et n'en sortent du labyrhinte de la constitution de papier pour un éventuel recrutement après de dures épreuves. La bureaucratie dans notre pays fait ses siennes, elle pèse lourdement. Au niveau d'un préposé de guichet, il y avait une file indienne qui obstruait même le passage. Un citoyen nous avoue que l'administration lui a exigé plus de 15 pièces pour la constitution d'un dossier de prêt. ‘'Après les avoir fourni, on m'a tenu avisé que certaines des pièces sont périmées. Je les ai alors déchirées. A mon avis, les autorités doivent songer à alléger les procédures. Sinon, tous les demandeurs d'embauche boiront le calice jusqu'à la lie avec toute cette bureaucratie. Les pauvres étudiants connaissent quelque chose. "Lors de mon inscription, j'ai été soumis commme tous mes collègues à un véritable parcours du combattant. Il fallait constituer un dossier pour la chambre, un autre pour le resto, un pour la bourse et un autre pour l'inscription elle-même», dira Dlillali B. Un autre jeune rencontré aux abords de l'hôpital Hamid. S nous révèle : «Les papiers demandés ne servent à rien mis à part ceux relatifs à l'affiliation. Autrement dit, le certificat médical exigé n'a aucune importance. La preuve, plusieurs fonctionnaires présentent des handicaps incompatibles avec la fonction pour laquelle ils ont été recrutés.» Pour Dalila, une jeune ingénieur sortie fraichement de l'université, la bureaucratie pèse lourdement sur le quotidien des mortels. Son mal est profond. Elle nous confie les péripéties vécues confirmés un peu plutard par un chef de service d'une administration locale. Une simple compréhension permettra incontestablement de soulager le citoyen. Les solutions pourraient être dans la suppression de certaines pièces de dossiers demandées, la réduction des temps d'attente, le renforcement en moyens humains. Ce que les bureaucrates refusent de faire pour faire durer le plaisir. M. S. Les demandeurs d'emploi ont perdu tout espoir de voir leurs doléances prises en considération. Et pour cause, à chaque qu'ils se présentent devant un préposé du guichet , le préposé leur réplique laconiquement sans même jeter un coup d'œil sur leurs dossiers : «Revenez la prochaine fois, le directeur est absent.» En réalité, ce dernier est derrière son bureau feutré ne se souciant guère des problèmes de ces jeunes diplômés des universitaires de grandes écoles ou de centres de formation. En outre, il est utile de signaler que de nombreux citoyens sont sceptiques quant à ces procédures de recrutement. Rares sont les dossiers qui aboutissent. On exige trop de paperasse pour rien. Au point où le demandeur au bout d'un temps désespère. La complexité des procédures est en elle-même un véritable parcours du combattant nécessitant du demandeur de l'endurance. Ces quelques bribes d'une réalité vécue aussi bien à El Tarf qu'ailleurs émanent à juste titre d'un responsable. Les citoyens se perdent et n'en sortent du labyrhinte de la constitution de papier pour un éventuel recrutement après de dures épreuves. La bureaucratie dans notre pays fait ses siennes, elle pèse lourdement. Au niveau d'un préposé de guichet, il y avait une file indienne qui obstruait même le passage. Un citoyen nous avoue que l'administration lui a exigé plus de 15 pièces pour la constitution d'un dossier de prêt. ‘'Après les avoir fourni, on m'a tenu avisé que certaines des pièces sont périmées. Je les ai alors déchirées. A mon avis, les autorités doivent songer à alléger les procédures. Sinon, tous les demandeurs d'embauche boiront le calice jusqu'à la lie avec toute cette bureaucratie. Les pauvres étudiants connaissent quelque chose. "Lors de mon inscription, j'ai été soumis commme tous mes collègues à un véritable parcours du combattant. Il fallait constituer un dossier pour la chambre, un autre pour le resto, un pour la bourse et un autre pour l'inscription elle-même», dira Dlillali B. Un autre jeune rencontré aux abords de l'hôpital Hamid. S nous révèle : «Les papiers demandés ne servent à rien mis à part ceux relatifs à l'affiliation. Autrement dit, le certificat médical exigé n'a aucune importance. La preuve, plusieurs fonctionnaires présentent des handicaps incompatibles avec la fonction pour laquelle ils ont été recrutés.» Pour Dalila, une jeune ingénieur sortie fraichement de l'université, la bureaucratie pèse lourdement sur le quotidien des mortels. Son mal est profond. Elle nous confie les péripéties vécues confirmés un peu plutard par un chef de service d'une administration locale. Une simple compréhension permettra incontestablement de soulager le citoyen. Les solutions pourraient être dans la suppression de certaines pièces de dossiers demandées, la réduction des temps d'attente, le renforcement en moyens humains. Ce que les bureaucrates refusent de faire pour faire durer le plaisir. M. S.