Moussa Touati n'a pas ménagé les différents partis qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain. Moussa Touati n'a pas ménagé les différents partis qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain. Après avoir annoncé avoir souscrit aux obligations de la loi en matière de collecte de signatures, le candidat Moussa Touati n'a pas ménagé les différents partis qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain. Le président du FNA, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse tenue au CIP (Centre international de presse), a en effet annoncé que son parti a collecté depuis le 12 janvier début de l'opération de collecte, plus de 96 000 signatures, soit largement plus que les 75.000 signatures qu'exige la loi pour tout candidat désirant participer à la course électorale. Le FNA ne compte pas s'arrêter à ce stade puisque, selon Touati, qui a révélé que son parti a demandé 400 000 formulaires auprès de l'administration, il ambitionne de poursuivre la collecte en vue de porter ce nombre à 150.000 signatures de formulaires. En outre, il a aussi annoncé avoir pu collecter les signatures de 1.500 élus locaux alors que le parti est représenté tant au niveau des APC que des APW par 1.837 élus. Selon la loi, pour qu'une candidature soit valide, il faut la collecte de 75.000 signatures de citoyens à travers au moins 25 wilayas ou, à défaut, avoir la caution de 600 élus nationaux ou locaux. "Le FNA est déterminé à se présenter au scrutin présidentiel avec une grande confiance et nous sommes convaincus qu'il ne peut y avoir de changement sans l'incitation du peuple algérien à exercer ses droits constitutionnels. Et neuf années après sa création, le parti a pu réaliser ses objectifs au delà de ses espérances, contrairement s à certains partis qui ont été agréés par l'administration. Nous voulons le changement et il faut que le peuple exerce son pouvoir" a souligné le conférencier. Réitérant à maintes reprises que le FNA est "un parti de pauvres et qu'il n'a pas de gros moyens financiers " Touati a plaidé pour la nécessité du changement. Tout au long de son intervention et durant le jeu de questions-réponses, Moussa Touati, qui a soutenu qu'il n'y a aucune crise interne dans son parti, a fustigé ceux qui ont opté pour le boycott du prochain scrutin et ceux qui ont préféré ne pas y prendre part. Sans citer ces partis, il dira que "le boycott favorise la fraude." "Depuis 1963 ils demandent le boycott sans rien obtenir et sans changer quoi que ce soit" a-t-il souligné avant de s'interroger : Qu'ont ils gagné les Algériens ?" Pour Moussa Touati, plus cru encore dans ces déclarations, " ils (les partisans du boycott) n'ont fait que perpétuer le système existant ". Affirmant qu'il ne craint pas l'abstention lors des élections présidentielles, il a affirmé qu'il est impératif de redonner confiance au peuple et de le convaincre que sa voix sera entendue. Il est allé jusqu'à demander un débat en direct à la télévision entre les partisans du boycott et ceux qui appellent à la participation. Révélant que son parti dispose de 300.000 adhérents, le conférencier dira que le FNA est favorable à un système politique de type parlementaire. A. S. Après avoir annoncé avoir souscrit aux obligations de la loi en matière de collecte de signatures, le candidat Moussa Touati n'a pas ménagé les différents partis qui ont appelé au boycott de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain. Le président du FNA, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse tenue au CIP (Centre international de presse), a en effet annoncé que son parti a collecté depuis le 12 janvier début de l'opération de collecte, plus de 96 000 signatures, soit largement plus que les 75.000 signatures qu'exige la loi pour tout candidat désirant participer à la course électorale. Le FNA ne compte pas s'arrêter à ce stade puisque, selon Touati, qui a révélé que son parti a demandé 400 000 formulaires auprès de l'administration, il ambitionne de poursuivre la collecte en vue de porter ce nombre à 150.000 signatures de formulaires. En outre, il a aussi annoncé avoir pu collecter les signatures de 1.500 élus locaux alors que le parti est représenté tant au niveau des APC que des APW par 1.837 élus. Selon la loi, pour qu'une candidature soit valide, il faut la collecte de 75.000 signatures de citoyens à travers au moins 25 wilayas ou, à défaut, avoir la caution de 600 élus nationaux ou locaux. "Le FNA est déterminé à se présenter au scrutin présidentiel avec une grande confiance et nous sommes convaincus qu'il ne peut y avoir de changement sans l'incitation du peuple algérien à exercer ses droits constitutionnels. Et neuf années après sa création, le parti a pu réaliser ses objectifs au delà de ses espérances, contrairement s à certains partis qui ont été agréés par l'administration. Nous voulons le changement et il faut que le peuple exerce son pouvoir" a souligné le conférencier. Réitérant à maintes reprises que le FNA est "un parti de pauvres et qu'il n'a pas de gros moyens financiers " Touati a plaidé pour la nécessité du changement. Tout au long de son intervention et durant le jeu de questions-réponses, Moussa Touati, qui a soutenu qu'il n'y a aucune crise interne dans son parti, a fustigé ceux qui ont opté pour le boycott du prochain scrutin et ceux qui ont préféré ne pas y prendre part. Sans citer ces partis, il dira que "le boycott favorise la fraude." "Depuis 1963 ils demandent le boycott sans rien obtenir et sans changer quoi que ce soit" a-t-il souligné avant de s'interroger : Qu'ont ils gagné les Algériens ?" Pour Moussa Touati, plus cru encore dans ces déclarations, " ils (les partisans du boycott) n'ont fait que perpétuer le système existant ". Affirmant qu'il ne craint pas l'abstention lors des élections présidentielles, il a affirmé qu'il est impératif de redonner confiance au peuple et de le convaincre que sa voix sera entendue. Il est allé jusqu'à demander un débat en direct à la télévision entre les partisans du boycott et ceux qui appellent à la participation. Révélant que son parti dispose de 300.000 adhérents, le conférencier dira que le FNA est favorable à un système politique de type parlementaire. A. S.
