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Comment mettre nos enfants à l'abri ?
Images de guerre à travers le petit écran
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 01 - 2009

Les guerres sont aujourd'hui une réalité indéniable dans ce monde dans lequel nous vivons. Sur le petit écran, les images de guerre déferlent incessamment au point de ne pouvoir les éviter. Mais, si face à ces images, les adultes assimilent la réalité, comprennent les rapports de force qui lient les protagonistes, la nature du conflits, les enfants, eux, n'ont aucune idée là-dessus. Et pourtant, qu'ils soient à l'école ou à la maison, nos enfants entendent parler incessamment de guerre, de conflits et de violence, assistent au spectacle de la déchéance humaine sans trop comprendre ce qui se déroule réellement. Comment les parents peuvent-ils aborder la problématique de la guerre avec leur enfant ? Comment pouvoir éviter au plus petit le traumatisme découlant des images de guerre ? S'agit-il de se garder de parler de ces histoires de violence, chargées de haine, d'hostilité et de crime eu égard à leur jeune âge ?
Cesser d'évoquer la guerre devant nos gosse relève de la pure chimère, car au menu de tous les jours figurent les conflagrations et des conflits qui emportent sur leur passage les vies de millions de victimes. Pour le psychiatre, H. Ahmed, tout est dans la manière d'évoquer les sujets épineux avec les enfants. «Tout comme la sexualité, les situations de guerre suscitent la curiosité des gosses, qui, confrontés à des scènes de violence, se retrouvent en état de choc », dit-il. Inutile que les parents ignorent cela, continue le spécialiste, car l'on a beau empêché à son rejeton de regarder ces horreurs, il finira un jour, profitant d'un moment d'étourderie des parents, de tomber sur des images de carnages engendrés par une guerre. De l'avis du spécialiste, «il est impératif de s'initier à l'art d'aborder ces questions belliqueuses aussi implicitement que possible. Par ailleurs, M. Ahmed, déplore le fait que les parents et les enseignants ne procèdent à ce type de discussion que par certitude et opiniâtreté, sans prise de... distance. Et ci il était plus nécessaire d'amener l'enfant à en parler, pour qu'il fasse la part des choses. Mais à une seule condition, c'est de lui en parler en présentant les avis des différents protagonistes, sans pour autant tenter de façonner sa propre opinion en lui imposant la nôtre». Les parents et les instituteurs doivent être les éléments clés du façonnage de l'opinion des tous petits. Les manuels scolaires sont de loin «la bible» des rejetons, «alors ne vaut-il mieux pas faire passé, à travers ces livres, des messages exempts de rancoeur, de haine et de racisme», insiste-t-il. Sur un autre chapitre, le spécialiste met en exergue le fait que plusieurs parents, ne peuvent s'empêcher d'émettre, à la vue des images choquantes, des jugements défavorables, si bien qu'ils portent atteinte, sans se rendre compte, à la sensibilité des enfants qui n'est pas une charge qui incombe uniquement au système éducatif. «Sur des questions aussi pernicieuses et maléfiques que les guerres et conflits, les parents se forgent une opinion; ce qui fait instinctivement que l'enfant s'identifie à eux et à leurs positions. De plus, les premiers à leur tour se reconnaissent en leurs rejetons qui se convertissent à leurs avis», explique-t-il.Le rôle des médias est non moins négligeable que celui des enseignants et des parents. En effet, les médias sont les «créateurs de ces images sanglantes» qui affectent la sensibilité des enfants et perturbe l'imaginaire des enfants qui doit être défendu à tous prix. «L'imaginaire des enfants est très riche. Ces derniers montent différents scénarios. Le fait d'assister à ses scènes horrifiantes porte directement atteinte à leur imaginaire», conclue-t-il. Et d'ajouter, qu'à l'instar des jeux vidéo violents qui représentent un danger imminent sur l'imaginaire des enfants, les images violentes doivent être bannit. «Ainsi, il serait judicieux d'envahir" le monde imaginaire de nos enfants de paix et de bons souvenirs afin de leur garantir une heureuse et bienveillante enfance», achève-t-il. Enfin, comme le note Mme F. Saliha, psychologue, les images de guerre risque de causer une réelle entorse dans l'imaginaire des enfants. La solution. En parler avec ses rejetons de la manière la plus simple qui puisse exister, les mettre à l'abri de ces images, nourrir leur imaginaire de fantaisies, de belles histoires et enfin, leur permettre de se forger leur propre opinion au fur et à mesure qu'il avance dans l'âge.
D. S.
Les guerres sont aujourd'hui une réalité indéniable dans ce monde dans lequel nous vivons. Sur le petit écran, les images de guerre déferlent incessamment au point de ne pouvoir les éviter. Mais, si face à ces images, les adultes assimilent la réalité, comprennent les rapports de force qui lient les protagonistes, la nature du conflits, les enfants, eux, n'ont aucune idée là-dessus. Et pourtant, qu'ils soient à l'école ou à la maison, nos enfants entendent parler incessamment de guerre, de conflits et de violence, assistent au spectacle de la déchéance humaine sans trop comprendre ce qui se déroule réellement. Comment les parents peuvent-ils aborder la problématique de la guerre avec leur enfant ? Comment pouvoir éviter au plus petit le traumatisme découlant des images de guerre ? S'agit-il de se garder de parler de ces histoires de violence, chargées de haine, d'hostilité et de crime eu égard à leur jeune âge ?
Cesser d'évoquer la guerre devant nos gosse relève de la pure chimère, car au menu de tous les jours figurent les conflagrations et des conflits qui emportent sur leur passage les vies de millions de victimes. Pour le psychiatre, H. Ahmed, tout est dans la manière d'évoquer les sujets épineux avec les enfants. «Tout comme la sexualité, les situations de guerre suscitent la curiosité des gosses, qui, confrontés à des scènes de violence, se retrouvent en état de choc », dit-il. Inutile que les parents ignorent cela, continue le spécialiste, car l'on a beau empêché à son rejeton de regarder ces horreurs, il finira un jour, profitant d'un moment d'étourderie des parents, de tomber sur des images de carnages engendrés par une guerre. De l'avis du spécialiste, «il est impératif de s'initier à l'art d'aborder ces questions belliqueuses aussi implicitement que possible. Par ailleurs, M. Ahmed, déplore le fait que les parents et les enseignants ne procèdent à ce type de discussion que par certitude et opiniâtreté, sans prise de... distance. Et ci il était plus nécessaire d'amener l'enfant à en parler, pour qu'il fasse la part des choses. Mais à une seule condition, c'est de lui en parler en présentant les avis des différents protagonistes, sans pour autant tenter de façonner sa propre opinion en lui imposant la nôtre». Les parents et les instituteurs doivent être les éléments clés du façonnage de l'opinion des tous petits. Les manuels scolaires sont de loin «la bible» des rejetons, «alors ne vaut-il mieux pas faire passé, à travers ces livres, des messages exempts de rancoeur, de haine et de racisme», insiste-t-il. Sur un autre chapitre, le spécialiste met en exergue le fait que plusieurs parents, ne peuvent s'empêcher d'émettre, à la vue des images choquantes, des jugements défavorables, si bien qu'ils portent atteinte, sans se rendre compte, à la sensibilité des enfants qui n'est pas une charge qui incombe uniquement au système éducatif. «Sur des questions aussi pernicieuses et maléfiques que les guerres et conflits, les parents se forgent une opinion; ce qui fait instinctivement que l'enfant s'identifie à eux et à leurs positions. De plus, les premiers à leur tour se reconnaissent en leurs rejetons qui se convertissent à leurs avis», explique-t-il.Le rôle des médias est non moins négligeable que celui des enseignants et des parents. En effet, les médias sont les «créateurs de ces images sanglantes» qui affectent la sensibilité des enfants et perturbe l'imaginaire des enfants qui doit être défendu à tous prix. «L'imaginaire des enfants est très riche. Ces derniers montent différents scénarios. Le fait d'assister à ses scènes horrifiantes porte directement atteinte à leur imaginaire», conclue-t-il. Et d'ajouter, qu'à l'instar des jeux vidéo violents qui représentent un danger imminent sur l'imaginaire des enfants, les images violentes doivent être bannit. «Ainsi, il serait judicieux d'envahir" le monde imaginaire de nos enfants de paix et de bons souvenirs afin de leur garantir une heureuse et bienveillante enfance», achève-t-il. Enfin, comme le note Mme F. Saliha, psychologue, les images de guerre risque de causer une réelle entorse dans l'imaginaire des enfants. La solution. En parler avec ses rejetons de la manière la plus simple qui puisse exister, les mettre à l'abri de ces images, nourrir leur imaginaire de fantaisies, de belles histoires et enfin, leur permettre de se forger leur propre opinion au fur et à mesure qu'il avance dans l'âge.
D. S.


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