Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a déclaré qu' «il a été distribué jusqu'à aujourd'hui plus de 3 millions d'imprimés». Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a déclaré qu' «il a été distribué jusqu'à aujourd'hui plus de 3 millions d'imprimés». Les candidats à la candidature à l‘élection présidentielle du 9 avril prochain ne partagent pas l‘avis de Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d‘Etat, ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales qui a déclaré, samedi, qu‘ «il a été distribué jusqu‘à aujourd‘hui plus de 3 millions d‘imprimés ». Et en réponse à une question sur des contraintes administratives soulevées par certains candidats, notamment celles relatives à l‘obtention de ce formulaire, il a indiqué qu‘il était « curieux de connaître ces contraintes », puisque les candidats, a-t-il ajouté, « ne se sont pas prononcés » pour le moment. Ils avouent que depuis quelques jours, la situation a connu quelques améliorations. Mais, selon eux, il y a eu une perte de temps précieux qui pouvait être évitée. Les contraintes subsistent toujours, nonobstant les déclarations du premier responsable de l‘Intérieur, ont-ils souligné. Dur et très difficile est le chemin à parcourir pour les candidats à la candidature à l‘élection présidentielle afin de réunir les signatures de 75.000 citoyens à travers 25 wilayas du territoire national ou 600 élus des assemblées populaires. Ils s‘estiment « lésés par l‘administration » et pour l‘obtention des formulaires et pour la légalisation des signatures. Et ils le font savoir. Pour le Dr. Mohamed Hadef, président du MNE (Mouvement national d‘espérance), « la collecte des signatures se fait normalement », sauf, signale-t-il qu‘«il y a deux faux problèmes». Deux problèmes qu‘il qualifie tout de même de «sérieux». Le premier est, dit-il « l‘obtention des formulaires à légaliser auprès des services techniques du ministère de l‘Intérieur ». Ce problème, selon lui, connaît un début de résolution grâce, dit-il « à l‘intervention du ministre de l‘Intérieur et de son secrétaire général que j‘ai contacté par écrit sur cette problématique». Le second problème auquel est confronté le président du MNE est celui de la légalisation des signatures. « Nous arrivons difficilement à légaliser les signatures », avoue-t-il, insistant sur le cas de trois ou quatre wilayas, qu‘il refuse de citer, où «la tâche est particulièrement ardue». Il ne met pas en cause l‘administration, mais « la bureaucratie du personnel ». Il lance un appel «aux autorités locales compétentes pour faciliter le processus de légalisation des signatures» qu‘il juge « contraignant ». Il trouve contradictoire le fait d‘appeler les gens à aller voter d‘une part et mettre des entraves à la collecte des signatures de ces mêmes personnes d‘autre part. Ces entraves doivent, selon, lui «disparaître pour impliquer et encourager les citoyens à se rendre aux urnes dans le cadre du déroulement et de la réussite des élections présidentielles ». Le Dr. Hadef exprime son optimisme quant à sa capacité de réunir les signatures exigées par la loi pour être candidat le 9 avril, « à condition que les 3 ou 4 wilayas, qui totalisent quelque 16.000 signatures, adoptent la voie de la sagesse ». Devant les aléas qu‘il a affrontés durant 15 jours — autant de temps perdu — le Dr. Hadef souhaite et demande la prorogation, d‘une semaine, du délai de remise des signatures. Le candidat à la candidature engagé sous l‘étiquette «indépendant», chercheur et expert en astronomie et astrologie de son état, Loth Bounatiro n‘est pas loin de l‘avis du Dr. Hadef. Selon lui, le blocage des formulaires de signatures « persiste toujours, malgré l‘instruction du ministre le l‘Intérieur ». A une semaine du rendez-vous (remise des signatures légalisées), il avoue que « le travail se fait cahin caha » en raison « de la bureaucratie ». Il situe le problème, lui aussi « au niveau des APC et du chef de l‘exécutif communal » qui exigent la présence des personnes signataires, chose qu‘il estime « matériellement très difficile ». Pour contourner cet obstacle, il révèle qu‘il s‘est adressé aux « notaires et aux huissiers de justice pour remplir cette formalité », contre, il est vrai, contrairement aux APC, le versement des sommes sonnantes et trébuchantes. Des sommes qui ont été réunies grâce à des sponsors, a-t-il tenu à faire savoir. Il se plaint du temps perdu (15 jours) en raison de la non-disponibilité des formulaires et estime lui aussi qu‘il est très difficile de rattraper ce temps perdu à moins que « l‘administration acquiesce à notre souhait de proroger le délai de remise des signatures ». Dès le départ du processus, a-t-il tenu à souligner, « nous avons été lésé par l‘administration et nous continuons à l‘être et nous demandons à être traités sur un même pied d‘égalité qu‘un certain candidat». S. B. Les candidats à la candidature à l‘élection présidentielle du 9 avril prochain ne partagent pas l‘avis de Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d‘Etat, ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales qui a déclaré, samedi, qu‘ «il a été distribué jusqu‘à aujourd‘hui plus de 3 millions d‘imprimés ». Et en réponse à une question sur des contraintes administratives soulevées par certains candidats, notamment celles relatives à l‘obtention de ce formulaire, il a indiqué qu‘il était « curieux de connaître ces contraintes », puisque les candidats, a-t-il ajouté, « ne se sont pas prononcés » pour le moment. Ils avouent que depuis quelques jours, la situation a connu quelques améliorations. Mais, selon eux, il y a eu une perte de temps précieux qui pouvait être évitée. Les contraintes subsistent toujours, nonobstant les déclarations du premier responsable de l‘Intérieur, ont-ils souligné. Dur et très difficile est le chemin à parcourir pour les candidats à la candidature à l‘élection présidentielle afin de réunir les signatures de 75.000 citoyens à travers 25 wilayas du territoire national ou 600 élus des assemblées populaires. Ils s‘estiment « lésés par l‘administration » et pour l‘obtention des formulaires et pour la légalisation des signatures. Et ils le font savoir. Pour le Dr. Mohamed Hadef, président du MNE (Mouvement national d‘espérance), « la collecte des signatures se fait normalement », sauf, signale-t-il qu‘«il y a deux faux problèmes». Deux problèmes qu‘il qualifie tout de même de «sérieux». Le premier est, dit-il « l‘obtention des formulaires à légaliser auprès des services techniques du ministère de l‘Intérieur ». Ce problème, selon lui, connaît un début de résolution grâce, dit-il « à l‘intervention du ministre de l‘Intérieur et de son secrétaire général que j‘ai contacté par écrit sur cette problématique». Le second problème auquel est confronté le président du MNE est celui de la légalisation des signatures. « Nous arrivons difficilement à légaliser les signatures », avoue-t-il, insistant sur le cas de trois ou quatre wilayas, qu‘il refuse de citer, où «la tâche est particulièrement ardue». Il ne met pas en cause l‘administration, mais « la bureaucratie du personnel ». Il lance un appel «aux autorités locales compétentes pour faciliter le processus de légalisation des signatures» qu‘il juge « contraignant ». Il trouve contradictoire le fait d‘appeler les gens à aller voter d‘une part et mettre des entraves à la collecte des signatures de ces mêmes personnes d‘autre part. Ces entraves doivent, selon, lui «disparaître pour impliquer et encourager les citoyens à se rendre aux urnes dans le cadre du déroulement et de la réussite des élections présidentielles ». Le Dr. Hadef exprime son optimisme quant à sa capacité de réunir les signatures exigées par la loi pour être candidat le 9 avril, « à condition que les 3 ou 4 wilayas, qui totalisent quelque 16.000 signatures, adoptent la voie de la sagesse ». Devant les aléas qu‘il a affrontés durant 15 jours — autant de temps perdu — le Dr. Hadef souhaite et demande la prorogation, d‘une semaine, du délai de remise des signatures. Le candidat à la candidature engagé sous l‘étiquette «indépendant», chercheur et expert en astronomie et astrologie de son état, Loth Bounatiro n‘est pas loin de l‘avis du Dr. Hadef. Selon lui, le blocage des formulaires de signatures « persiste toujours, malgré l‘instruction du ministre le l‘Intérieur ». A une semaine du rendez-vous (remise des signatures légalisées), il avoue que « le travail se fait cahin caha » en raison « de la bureaucratie ». Il situe le problème, lui aussi « au niveau des APC et du chef de l‘exécutif communal » qui exigent la présence des personnes signataires, chose qu‘il estime « matériellement très difficile ». Pour contourner cet obstacle, il révèle qu‘il s‘est adressé aux « notaires et aux huissiers de justice pour remplir cette formalité », contre, il est vrai, contrairement aux APC, le versement des sommes sonnantes et trébuchantes. Des sommes qui ont été réunies grâce à des sponsors, a-t-il tenu à faire savoir. Il se plaint du temps perdu (15 jours) en raison de la non-disponibilité des formulaires et estime lui aussi qu‘il est très difficile de rattraper ce temps perdu à moins que « l‘administration acquiesce à notre souhait de proroger le délai de remise des signatures ». Dès le départ du processus, a-t-il tenu à souligner, « nous avons été lésé par l‘administration et nous continuons à l‘être et nous demandons à être traités sur un même pied d‘égalité qu‘un certain candidat». S. B.