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«Le 2E tour est inévitable»
Moussa Touati dénonce les dépassements et déclare
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 04 - 2009

Moussa Touati a soutenu qu'il «est impossible que l'élection présidentielle puisse consacrer un vainqueur dés le premier tour et ce, qu'il soit le candidat du pouvoir ou celui du peuple».
Moussa Touati a soutenu qu'il «est impossible que l'élection présidentielle puisse consacrer un vainqueur dés le premier tour et ce, qu'il soit le candidat du pouvoir ou celui du peuple».
Le candidat du FNA à l'élection présidentielle du 9 avril croit dur comme fer qu'aucun des six candidat n'est en mesure de l'emporter jeudi prochain et, par conséquent, il y aura forcément un deuxième tour pour départager les deux candidats qui restent en course. Moussa Touati a, en effet, soutenu qu'il «est impossible que l'élection présidentielle puisse consacrer un vainqueur dés le premier tour et ce, qu'il soit le candidat du pouvoir ou celui du peuple». Lors d'une conférence de presse qu'il a organisé hier au siège national de son parti, celui qui se considère justement comme le candidat des «zaoualias» (les pauvres) et qui est donc, selon lui, potentiellement partant pour la deuxième manche de ce scrutin présidentiel, estime alors qu' « il est naturel qu'il y ait un deuxième tour». Optimiste, il a soutenu que « le FNA va créer la surprise». Et quelle position adoptée si le nouveau président de la république, bénéficiant de la majorité des suffrages des 20 millions d'électeurs, est élu dés le premier le premier tour ? A cette question, Moussa Touati n'hésite pas un instant à brandir la menace de déclencher un vaste mouvement de grève et compte, pour se faire, sensibiliser les algériens ; Il y a juste quelques jours, lors d'un meeting tenu à Boumerdes, Touati a fait cas de cette action de protestation au cas il n'y aurait pas un deuxième tour. Le candidat du FNA, qui a sillonné pas moins de 41wilayas depuis le début de la campagne électorale le 19 mars dernier durant laquelle il a animé des dizaines de meetings, n'a pas caché sa satisfaction par rapport au travail accompli. «C'était une campagne réussie» s'est-il exclamé ajoutant que ces jours de campagne lui ont permis d'être au contact des algériens , les jeunes notamment, pour expliquer le programme de son parti, le FNA. Une campagne qui, curieusement, ne lui a coûté que la modeste somme de 270 millions de centimes , ceci au moment ou certains candidats, qui ont pourtant bénéficié au même titre que Touati d'une subvention de 1 ,5 milliards de centimes, ont clairement dit qu'ils font face à un flagrant manque de moyens financiers. Il a chargé le président-candidat, qu'il a qualifié de «candidat du pouvoir, des puissances de l'argent et des multiples appareils administratifs».
Ceci lui a permis d'enclencher sur la question des dépassements qu'il a pu constater lors de cette campagne électorale. A ce titre, il a cité l'affichage sauvage et la mobilisation de gigantesques moyens financiers ainsi que des moyens publics au profit d'un seul candidat, dénonçant les pressions et autres intimidations de la part de l'administration. Il a ainsi révélé que cette dernière lui a demandé de payer la somme de 76 millions de centimes pour pouvoir bénéficier de la salle Harcha en vue d'animer, demain, son dernier meeting électoral. Or, selon ses dires, le FNA a bénéficié de cette salle dans le cadre de la campagne électorale et après un tirage au sort. Il dit avoir saisi à ce sujet le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en sa qualité de président de la Commission nationale de préparation et d'organisation de l'élection présidentielle. En tout cas, il s'est dit déterminé à tenir le meeting comme prévu et à ne pas payer cette somme. «Qu'ils prennent leur responsabilités car nous sommes déterminés à tenir le meeting dans la rue s'il le faut» a-t-il souligné. Touati a indiqué qu'il n'a jamais saisi la Commission nationale politique d surveillance de l'élection présidentielle (CNPSEP), dont le coordinateur est Mohamed Teguia, parce que, a-t-il martelé «cela n'aurait servi à rien car il n'y a pas de commission».
Touati dira en outre que la participation ne peut dépasser le taux de 40% tout en ajoutant, sur un ton de regret, que «nous n'avons pas pu convaincre les algériens sur la nécessité d'aller aux urnes». «Comment voulez- vous que les algériens aillent voter alors qu'ils font face à une flambée vertigineuse des prix de plusieurs produits de première nécessité ? » s'est interrogé le candidat du FNA.
Le candidat du FNA à l'élection présidentielle du 9 avril croit dur comme fer qu'aucun des six candidat n'est en mesure de l'emporter jeudi prochain et, par conséquent, il y aura forcément un deuxième tour pour départager les deux candidats qui restent en course. Moussa Touati a, en effet, soutenu qu'il «est impossible que l'élection présidentielle puisse consacrer un vainqueur dés le premier tour et ce, qu'il soit le candidat du pouvoir ou celui du peuple». Lors d'une conférence de presse qu'il a organisé hier au siège national de son parti, celui qui se considère justement comme le candidat des «zaoualias» (les pauvres) et qui est donc, selon lui, potentiellement partant pour la deuxième manche de ce scrutin présidentiel, estime alors qu' « il est naturel qu'il y ait un deuxième tour». Optimiste, il a soutenu que « le FNA va créer la surprise». Et quelle position adoptée si le nouveau président de la république, bénéficiant de la majorité des suffrages des 20 millions d'électeurs, est élu dés le premier le premier tour ? A cette question, Moussa Touati n'hésite pas un instant à brandir la menace de déclencher un vaste mouvement de grève et compte, pour se faire, sensibiliser les algériens ; Il y a juste quelques jours, lors d'un meeting tenu à Boumerdes, Touati a fait cas de cette action de protestation au cas il n'y aurait pas un deuxième tour. Le candidat du FNA, qui a sillonné pas moins de 41wilayas depuis le début de la campagne électorale le 19 mars dernier durant laquelle il a animé des dizaines de meetings, n'a pas caché sa satisfaction par rapport au travail accompli. «C'était une campagne réussie» s'est-il exclamé ajoutant que ces jours de campagne lui ont permis d'être au contact des algériens , les jeunes notamment, pour expliquer le programme de son parti, le FNA. Une campagne qui, curieusement, ne lui a coûté que la modeste somme de 270 millions de centimes , ceci au moment ou certains candidats, qui ont pourtant bénéficié au même titre que Touati d'une subvention de 1 ,5 milliards de centimes, ont clairement dit qu'ils font face à un flagrant manque de moyens financiers. Il a chargé le président-candidat, qu'il a qualifié de «candidat du pouvoir, des puissances de l'argent et des multiples appareils administratifs».
Ceci lui a permis d'enclencher sur la question des dépassements qu'il a pu constater lors de cette campagne électorale. A ce titre, il a cité l'affichage sauvage et la mobilisation de gigantesques moyens financiers ainsi que des moyens publics au profit d'un seul candidat, dénonçant les pressions et autres intimidations de la part de l'administration. Il a ainsi révélé que cette dernière lui a demandé de payer la somme de 76 millions de centimes pour pouvoir bénéficier de la salle Harcha en vue d'animer, demain, son dernier meeting électoral. Or, selon ses dires, le FNA a bénéficié de cette salle dans le cadre de la campagne électorale et après un tirage au sort. Il dit avoir saisi à ce sujet le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en sa qualité de président de la Commission nationale de préparation et d'organisation de l'élection présidentielle. En tout cas, il s'est dit déterminé à tenir le meeting comme prévu et à ne pas payer cette somme. «Qu'ils prennent leur responsabilités car nous sommes déterminés à tenir le meeting dans la rue s'il le faut» a-t-il souligné. Touati a indiqué qu'il n'a jamais saisi la Commission nationale politique d surveillance de l'élection présidentielle (CNPSEP), dont le coordinateur est Mohamed Teguia, parce que, a-t-il martelé «cela n'aurait servi à rien car il n'y a pas de commission».
Touati dira en outre que la participation ne peut dépasser le taux de 40% tout en ajoutant, sur un ton de regret, que «nous n'avons pas pu convaincre les algériens sur la nécessité d'aller aux urnes». «Comment voulez- vous que les algériens aillent voter alors qu'ils font face à une flambée vertigineuse des prix de plusieurs produits de première nécessité ? » s'est interrogé le candidat du FNA.


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