Nouveau coup dur pour le groupe égyptien Orascom Telecom. Il vient, tout simplement, de perdre son leadership sur son marché naturel, l'Egypte. Le holding Telecom vient, en effet, d'être condamné par une cour d'arbitrage internationale à vendre sa participation dans la holding égyptienne MobiNil à France Télécom, a rapporté l'agence Reuters reprenant une annonce faite par les deux groupes. Par conséquent, l'opérateur leader dans l'Hexagone prend le contrôle du premier opérateur mobile égyptien. La sentence est exécutoire dans moins de 72 heures. Nouveau coup dur pour le groupe égyptien Orascom Telecom. Il vient, tout simplement, de perdre son leadership sur son marché naturel, l'Egypte. Le holding Telecom vient, en effet, d'être condamné par une cour d'arbitrage internationale à vendre sa participation dans la holding égyptienne MobiNil à France Télécom, a rapporté l'agence Reuters reprenant une annonce faite par les deux groupes. Par conséquent, l'opérateur leader dans l'Hexagone prend le contrôle du premier opérateur mobile égyptien. La sentence est exécutoire dans moins de 72 heures. Nouveau coup dur pour le groupe égyptien Orascom Telecom. Il vient, tout simplement, de perdre son leadership sur son marché naturel, l'Egypte. Le holding Telecom vient, en effet, d'être condamné par une cour d'arbitrage internationale à vendre sa participation dans la holding égyptienne MobiNil à France Télécom, a rapporté l'agence Reuters reprenant une annonce faite par les deux groupes. Par conséquent, l'opérateur leader dans l'Hexagone prend le contrôle du premier opérateur mobile égyptien. La sentence est exécutoire dans moins de 72 heures. Le communiqué émis par France Télécom, déjà détentrice de 71,25% de MobilNil, souligne qu' «Orascom devrait lui transférer d'ici le 10 avril sa participation de 28,75% au prix de 441,658 Livres égyptiennes par action pour un montant total d'environ 530 millions d'euros». Il est utile de préciser que la holding MobiNil contrôle à 51% ECMS, opérateur mobile commercialisant ses services sous la marque MobiNil. France Télécom précise que la participation directe de 20% d'Orascom dans ECMS et le flottant de celui-ci ne sont pas concernés par le jugement de la cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale. Orascom, premier opérateur mobile arabe en termes de nombre d'abonnés, estime de son côté que la cession des actions ECMS à un prix équivalent à 273,26 Livres égyptiennes par titre - à comparer à un cours de clôture de 149,50 livres dimanche - lui permettant de lever environ 1,7 milliard de dollars US (1,26 milliard d'euros). En fait, ce montant ne couvre même pas les intérêts générés par les emprunts du groupe. La dette s'élève à 15,8 milliards d'euros avec des intérêts estimés à 1,5 milliard d'euros et une chute ininterrompue de la valeur de son action en Bourse plombée par un déclassement des principaux organismes de notation. Le conglomérat des Sawiriss, empêtré dans des dettes gigantesques à travers le monde, n'a pas fini de broyer son pain noir. La filiale algérienne de l'opérateur, en l'occurrence Orascom Telecom Algérie (connu sous le nom commercial de Djezzy) a subi de plein fouet les difficultés du groupe à l'international. Un désinvestissment inégalé a eu lieu en 2008 et devrait se poursuivre en 2009, avait annoncé récemment le groupe dans son bilan financier. Orascom Telecom tente difficilement de se voiler la face car l'affaire qu'il vient de perdre est autrement plus «juteuse» à court, moyen et long termes que ce qu'il en gagne dans l'immédiat. D'après France Télécom, la consolidation à 100% de MobiNil devrait lui apporter 360 millions d'euros de chiffre d'affaires et 165 millions d'euros d'Ebitda supplémentaires par an sur la base de ses résultats de 2008, et avoir un effet "positif" en termes de génération de cash flow organique. Autrement dit, MobiNil est une mine d'or. A la clôture de l'exercice 2008, MobiNil qui comptabilisait 20,1 millions de clients, a enregistré une croissance de 21% de son chiffre d'affaires, soit 1,32 milliard d'euros. Cependant, grâce aux revenus générés sur le marché algérien, Orascom Telecom peut continuer à investir dans ces nouveaux marchés. Nouveau coup dur pour le groupe égyptien Orascom Telecom. Il vient, tout simplement, de perdre son leadership sur son marché naturel, l'Egypte. Le holding Telecom vient, en effet, d'être condamné par une cour d'arbitrage internationale à vendre sa participation dans la holding égyptienne MobiNil à France Télécom, a rapporté l'agence Reuters reprenant une annonce faite par les deux groupes. Par conséquent, l'opérateur leader dans l'Hexagone prend le contrôle du premier opérateur mobile égyptien. La sentence est exécutoire dans moins de 72 heures. Le communiqué émis par France Télécom, déjà détentrice de 71,25% de MobilNil, souligne qu' «Orascom devrait lui transférer d'ici le 10 avril sa participation de 28,75% au prix de 441,658 Livres égyptiennes par action pour un montant total d'environ 530 millions d'euros». Il est utile de préciser que la holding MobiNil contrôle à 51% ECMS, opérateur mobile commercialisant ses services sous la marque MobiNil. France Télécom précise que la participation directe de 20% d'Orascom dans ECMS et le flottant de celui-ci ne sont pas concernés par le jugement de la cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale. Orascom, premier opérateur mobile arabe en termes de nombre d'abonnés, estime de son côté que la cession des actions ECMS à un prix équivalent à 273,26 Livres égyptiennes par titre - à comparer à un cours de clôture de 149,50 livres dimanche - lui permettant de lever environ 1,7 milliard de dollars US (1,26 milliard d'euros). En fait, ce montant ne couvre même pas les intérêts générés par les emprunts du groupe. La dette s'élève à 15,8 milliards d'euros avec des intérêts estimés à 1,5 milliard d'euros et une chute ininterrompue de la valeur de son action en Bourse plombée par un déclassement des principaux organismes de notation. Le conglomérat des Sawiriss, empêtré dans des dettes gigantesques à travers le monde, n'a pas fini de broyer son pain noir. La filiale algérienne de l'opérateur, en l'occurrence Orascom Telecom Algérie (connu sous le nom commercial de Djezzy) a subi de plein fouet les difficultés du groupe à l'international. Un désinvestissment inégalé a eu lieu en 2008 et devrait se poursuivre en 2009, avait annoncé récemment le groupe dans son bilan financier. Orascom Telecom tente difficilement de se voiler la face car l'affaire qu'il vient de perdre est autrement plus «juteuse» à court, moyen et long termes que ce qu'il en gagne dans l'immédiat. D'après France Télécom, la consolidation à 100% de MobiNil devrait lui apporter 360 millions d'euros de chiffre d'affaires et 165 millions d'euros d'Ebitda supplémentaires par an sur la base de ses résultats de 2008, et avoir un effet "positif" en termes de génération de cash flow organique. Autrement dit, MobiNil est une mine d'or. A la clôture de l'exercice 2008, MobiNil qui comptabilisait 20,1 millions de clients, a enregistré une croissance de 21% de son chiffre d'affaires, soit 1,32 milliard d'euros. Cependant, grâce aux revenus générés sur le marché algérien, Orascom Telecom peut continuer à investir dans ces nouveaux marchés.
