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Le petit "job" des jeunes du Sud
Vendeurs ambulants de thé dans Alger
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 04 - 2009

L'apparition de ces vendeurs de thé dans la capitale est plutôt récente, mais les Algérois se sont très vite habitués au goût assez particulier de ce thé préparé selon des petits secrets venus de notre grand Sud.
L'apparition de ces vendeurs de thé dans la capitale est plutôt récente, mais les Algérois se sont très vite habitués au goût assez particulier de ce thé préparé selon des petits secrets venus de notre grand Sud.
Théières attachées solidement sur un lit de braises d'une main, couffin contenant gobelets, menthe fraîche et cacahuètes dans l'autre, ils arpentent sans relâche les différentes artères de la capitale.
Ils viennent de différentes régions du Sud algérien : Aïn Salah, Timimoun, Adrar… «Je suis ici depuis sept mois, et je vient de Aïn Salah» nous confie un jeune vendeur abordé à Ben Aknoun. L'apparition de ces vendeurs de thé dans la capitale est plutôt récente, mais les Algérois se sont très vite habitués au goût assez particulier de ce thé préparé selon des petits secrets venus de notre grand Sud. «C'est bien de les retrouver un peu partout dans la capitale, cela nous donne un nouvel touristique.
Les vendeurs de thé à Istanbul sont très appréciés, sauf que je suis sûr que notre thé est meilleur», estime un citoyen. Chaque vendeur a son propre territoire, qui restera son propre circuit ou son lieu de vente. On les retrouve sur les grandes rues, aux stations-service, près des restaurants et des cafeterias. D'ailleurs certains gérants de restaurants ont pris l'initiative d'employer ces vendeurs dans leurs établissements ayant constaté l'attrait de leur clientèle pour ce breuvage. Tenant à en connaitre un peu plus sur la vie de ces experts en matière de préparation de thé, nous nous sommes rapprochés de l'un d'eux, justement un employé par le propriétaire d'une gargote.
Le jeune Sahraoui, nous a aimablement reçu, il nous a même expliqué la manière dont il prépare ce fameux «A'shai», les feuilles de thé sont bien sûr importées de Chine, «mais la main d'œuvre est locale», nous affirmera notre interlocuteur lequel ajoutera continuant ses explications nous dira: «Pour avoir du bon thé, on met d'abord les feuilles de thé dans de l'eau chaude afin de les nettoyer et cela à plusieurs reprises, on laisse ensuite le thé sur un feu très doux après l'avoir sucré, quand il est prêt on procède au transvasage.» Devant nous le jeune Sahraoui procédera à cette délicate opération, laissant couler le liquide doré en maintenant le premier récipient à bonne hauteur et cela à plusieurs reprises. Enfin notre jeune hôte, nous fait goûter à sa précieuse mixture, croyez-moi c'était très bon ! Malheureusement notre petit intermède aux couleurs de l'hospitalité sera interrompu, par le gérant de la gargote. Ce dernier n'a guère accepté notre présence, et notre entretien avec son employé, il nous le fera comprendre en nous mettant avec fracas à la porte. Il s'en prendra également avec violence à son employé. Nous n'avons pas insisté pour des raisons évidentes, mais nous sommes repartis avec une impression de malaise profond après avoir assister au spectacle de ce fier Sahraoui se faisant insulter et malmener, en silence, pour pouvoir conserver son emploi de misère.
Théières attachées solidement sur un lit de braises d'une main, couffin contenant gobelets, menthe fraîche et cacahuètes dans l'autre, ils arpentent sans relâche les différentes artères de la capitale.
Ils viennent de différentes régions du Sud algérien : Aïn Salah, Timimoun, Adrar… «Je suis ici depuis sept mois, et je vient de Aïn Salah» nous confie un jeune vendeur abordé à Ben Aknoun. L'apparition de ces vendeurs de thé dans la capitale est plutôt récente, mais les Algérois se sont très vite habitués au goût assez particulier de ce thé préparé selon des petits secrets venus de notre grand Sud. «C'est bien de les retrouver un peu partout dans la capitale, cela nous donne un nouvel touristique.
Les vendeurs de thé à Istanbul sont très appréciés, sauf que je suis sûr que notre thé est meilleur», estime un citoyen. Chaque vendeur a son propre territoire, qui restera son propre circuit ou son lieu de vente. On les retrouve sur les grandes rues, aux stations-service, près des restaurants et des cafeterias. D'ailleurs certains gérants de restaurants ont pris l'initiative d'employer ces vendeurs dans leurs établissements ayant constaté l'attrait de leur clientèle pour ce breuvage. Tenant à en connaitre un peu plus sur la vie de ces experts en matière de préparation de thé, nous nous sommes rapprochés de l'un d'eux, justement un employé par le propriétaire d'une gargote.
Le jeune Sahraoui, nous a aimablement reçu, il nous a même expliqué la manière dont il prépare ce fameux «A'shai», les feuilles de thé sont bien sûr importées de Chine, «mais la main d'œuvre est locale», nous affirmera notre interlocuteur lequel ajoutera continuant ses explications nous dira: «Pour avoir du bon thé, on met d'abord les feuilles de thé dans de l'eau chaude afin de les nettoyer et cela à plusieurs reprises, on laisse ensuite le thé sur un feu très doux après l'avoir sucré, quand il est prêt on procède au transvasage.» Devant nous le jeune Sahraoui procédera à cette délicate opération, laissant couler le liquide doré en maintenant le premier récipient à bonne hauteur et cela à plusieurs reprises. Enfin notre jeune hôte, nous fait goûter à sa précieuse mixture, croyez-moi c'était très bon ! Malheureusement notre petit intermède aux couleurs de l'hospitalité sera interrompu, par le gérant de la gargote. Ce dernier n'a guère accepté notre présence, et notre entretien avec son employé, il nous le fera comprendre en nous mettant avec fracas à la porte. Il s'en prendra également avec violence à son employé. Nous n'avons pas insisté pour des raisons évidentes, mais nous sommes repartis avec une impression de malaise profond après avoir assister au spectacle de ce fier Sahraoui se faisant insulter et malmener, en silence, pour pouvoir conserver son emploi de misère.


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