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Cacophonie à l'APN
Une question orale «glisse» du bureau de l'assemblée
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2009

Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger reprochait au député Rachid Yaysi, élu dans la circonscription de Constantine, d'avoir ébruité le contenu de sa question sur les colonnes de quelques journaux avant que la question n'atterrisse sur son bureau au ministère.
Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger reprochait au député Rachid Yaysi, élu dans la circonscription de Constantine, d'avoir ébruité le contenu de sa question sur les colonnes de quelques journaux avant que la question n'atterrisse sur son bureau au ministère.
Ce qui s'est passé ce jeudi à l'APN risque fort bien de donner du grain à moudre aux partisans de la dissolution de l'Assemblée et renforcer leurs arguments en faveur de cette option. Avant-hier, en effet, et à l'occasion d'une séance plénière consacrée aux questions orales, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger, destinataire d'une question orale émanant d'un député du mouvement d'El Islah, s'est montré fort gêné et à même failli refuser d'y répondre. «Par respect pour l'Assemblée populaire nationale je vais répondre car la question a été déjà évoquée par la presse nationale», a-t-il indiqué du haut de la tribune. En termes plus clairs, le ministre reprochait au député Rachid Yaysi, élu dans la circonscription de Constantine, d'avoir ébruité le contenu de sa question sur les colonnes de quelques journaux avant que la question n'atterrisse sur son bureau au ministère. Pis encore, et c'est incontestablement ce point qui a suscité le courroux de Djamal Ould Abbès, l'affaire pour laquelle le ministre a été interpellé est entre les mains de la justice. Or, selon son règlement intérieur, l'APN ne doit en aucun cas examiner ou débattre une question qui relève de la justice. Benhalima Boutouiga, vice-président de l'APN qui, en l'absence de Abdelaziz Ziari, a présidé la séance plénière d'avant-hier, s'est lui aussi montré fort embarrassé face à cette situation. Rachid Yaysi a souligné de son côté que cette question a été déposée au niveau du bureau de l'assemblée il y a 8 mois.
«Le bureau de l'APN va faire toute la lumière sur cette question et voir pourquoi elle a été programmée alors que l'affaire est en justice», a déclaré Benhalima Boutouiga. Toutefois, c'est le bureau de l'APN, dont fait partie justement Boutouiga, qui a programmé cette question car cela relève de ses prérogatives exclusives. Que s'est-il donc passé ? Le bureau de l'APN n'est-il plus assez vigilant pour laisser passer pareille bourde ? Ces questions et bien d'autres encore s'imposent.
L'affaire en question, qui est selon Djamal Ould Abbas au niveau de la Cour suprême, concerne le CNFPH (Centre national de formation des personnes handicapées) qui se trouve à Constantine et dans laquelle le directeur de ce centre est accusé de licenciements abusifs et de dissolution illégale de la section syndicale.
Ould Abbès débusque 70.000 faussaires
Par ailleurs, le ministre de la Solidarité nationale a annoncé que les services de son département ont débusqué et radié plus de 70.000 faussaires inscrits sur les listes des bénéficiaires de l'AFS (Allocation forfaitaire de solidarité. Cette dernière, qui est passée de 1.000 à 3.000 DA, est octroyée aux personnes âgées et sans revenu. Djamal Ould Abbès, interrogé en marge de la plénière, a indiqué que son ministère a déclenché une enquête approfondie pour assainir le fichier des bénéficiares permettant de radier 42 personnes entre la fin février et le début mars alors que le nombre des bénéficiares était de l'ordre de 750.000 personnes. Il annonce aussi que son département se réserve le droit d'ester en justice ces faussaires avant de donner quelques exemples de certains fonctionnaires qui percevaient en toute illégalité l'AIG (Indemnité d'activité d'intérêt général) dont le montant oscille entre 3.000 et 4.200 DA. Une opération pour laquelle l'Etat a alloué 30 milliards de dinars. De son côté, le minitre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a eu à répondre à deux questions orales dont l'une concerne la bourse des étudiants, a défendu les réalisations de son secteur, notamment pour ce qui est des œuvres sociales. «La bourse dont bénéficient les étudiants n'est pas octroyée pour qu'ils aillent manger dans les restaurants privés ou qu'ils prennent le transport public», a déclaré Rachid Harraoubia avant d'ajouter que «cette bourse est octroyée aux étudiants pour qu'ils puissent poursuivre leurs études sans grandes contraintes matérielles». Il a fait cas de l'amélioration des conditions de transport avec la mobilisation de pas moins de 4.000 bus mais aussi de l'hébergement révélant l'existence de 583 résidences universitaires.
Pas d'allocation chômage !
Le ministre de la Solidarité nationale a été on ne peut plus catégorique à propos de l'allocation chômage. «L'attribution d'une allocation chômage n'est pas inscrite à l'ordre du jour» a t-il, en effet, indiqué jeudi à l'APN en réponse à la question orale d'un député. Et de poursuivre «si nous n'avons pas l'intention d'instituer une allocation chômage, c'est parce que l'on dispose de plusieurs mécanismes en direction des jeunes pour mieux lutter contre le chômage». Cependant, Djamal Ould Abbès, qui a cité les formules du microcrédit et du pré-emploi, a promis de soumettre cette proposition au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Ce qui s'est passé ce jeudi à l'APN risque fort bien de donner du grain à moudre aux partisans de la dissolution de l'Assemblée et renforcer leurs arguments en faveur de cette option. Avant-hier, en effet, et à l'occasion d'une séance plénière consacrée aux questions orales, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger, destinataire d'une question orale émanant d'un député du mouvement d'El Islah, s'est montré fort gêné et à même failli refuser d'y répondre. «Par respect pour l'Assemblée populaire nationale je vais répondre car la question a été déjà évoquée par la presse nationale», a-t-il indiqué du haut de la tribune. En termes plus clairs, le ministre reprochait au député Rachid Yaysi, élu dans la circonscription de Constantine, d'avoir ébruité le contenu de sa question sur les colonnes de quelques journaux avant que la question n'atterrisse sur son bureau au ministère. Pis encore, et c'est incontestablement ce point qui a suscité le courroux de Djamal Ould Abbès, l'affaire pour laquelle le ministre a été interpellé est entre les mains de la justice. Or, selon son règlement intérieur, l'APN ne doit en aucun cas examiner ou débattre une question qui relève de la justice. Benhalima Boutouiga, vice-président de l'APN qui, en l'absence de Abdelaziz Ziari, a présidé la séance plénière d'avant-hier, s'est lui aussi montré fort embarrassé face à cette situation. Rachid Yaysi a souligné de son côté que cette question a été déposée au niveau du bureau de l'assemblée il y a 8 mois.
«Le bureau de l'APN va faire toute la lumière sur cette question et voir pourquoi elle a été programmée alors que l'affaire est en justice», a déclaré Benhalima Boutouiga. Toutefois, c'est le bureau de l'APN, dont fait partie justement Boutouiga, qui a programmé cette question car cela relève de ses prérogatives exclusives. Que s'est-il donc passé ? Le bureau de l'APN n'est-il plus assez vigilant pour laisser passer pareille bourde ? Ces questions et bien d'autres encore s'imposent.
L'affaire en question, qui est selon Djamal Ould Abbas au niveau de la Cour suprême, concerne le CNFPH (Centre national de formation des personnes handicapées) qui se trouve à Constantine et dans laquelle le directeur de ce centre est accusé de licenciements abusifs et de dissolution illégale de la section syndicale.
Ould Abbès débusque 70.000 faussaires
Par ailleurs, le ministre de la Solidarité nationale a annoncé que les services de son département ont débusqué et radié plus de 70.000 faussaires inscrits sur les listes des bénéficiaires de l'AFS (Allocation forfaitaire de solidarité. Cette dernière, qui est passée de 1.000 à 3.000 DA, est octroyée aux personnes âgées et sans revenu. Djamal Ould Abbès, interrogé en marge de la plénière, a indiqué que son ministère a déclenché une enquête approfondie pour assainir le fichier des bénéficiares permettant de radier 42 personnes entre la fin février et le début mars alors que le nombre des bénéficiares était de l'ordre de 750.000 personnes. Il annonce aussi que son département se réserve le droit d'ester en justice ces faussaires avant de donner quelques exemples de certains fonctionnaires qui percevaient en toute illégalité l'AIG (Indemnité d'activité d'intérêt général) dont le montant oscille entre 3.000 et 4.200 DA. Une opération pour laquelle l'Etat a alloué 30 milliards de dinars. De son côté, le minitre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a eu à répondre à deux questions orales dont l'une concerne la bourse des étudiants, a défendu les réalisations de son secteur, notamment pour ce qui est des œuvres sociales. «La bourse dont bénéficient les étudiants n'est pas octroyée pour qu'ils aillent manger dans les restaurants privés ou qu'ils prennent le transport public», a déclaré Rachid Harraoubia avant d'ajouter que «cette bourse est octroyée aux étudiants pour qu'ils puissent poursuivre leurs études sans grandes contraintes matérielles». Il a fait cas de l'amélioration des conditions de transport avec la mobilisation de pas moins de 4.000 bus mais aussi de l'hébergement révélant l'existence de 583 résidences universitaires.
Pas d'allocation chômage !
Le ministre de la Solidarité nationale a été on ne peut plus catégorique à propos de l'allocation chômage. «L'attribution d'une allocation chômage n'est pas inscrite à l'ordre du jour» a t-il, en effet, indiqué jeudi à l'APN en réponse à la question orale d'un député. Et de poursuivre «si nous n'avons pas l'intention d'instituer une allocation chômage, c'est parce que l'on dispose de plusieurs mécanismes en direction des jeunes pour mieux lutter contre le chômage». Cependant, Djamal Ould Abbès, qui a cité les formules du microcrédit et du pré-emploi, a promis de soumettre cette proposition au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.


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