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L'art zimbabwéen représenté essentiellement par des femmes
2e Festival Culturel Panafricain Alger 2009
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2009

Parmi une très large délégation de personnalités officielles, d'hommes de culture et de lettres, venue du Zimbabwe, la plus grande partie de ces invités du Festival panafricain est représentée par la frange féminine. Celle-ci participe à cet effet dans plusieurs et diverses disciplines artistiques, à savoir la peinture, le théâtre, la littérature, mais aussi le cinéma.
Parmi une très large délégation de personnalités officielles, d'hommes de culture et de lettres, venue du Zimbabwe, la plus grande partie de ces invités du Festival panafricain est représentée par la frange féminine. Celle-ci participe à cet effet dans plusieurs et diverses disciplines artistiques, à savoir la peinture, le théâtre, la littérature, mais aussi le cinéma.
Le Zimbabwe (autrefois connu comme Rhodésie du Sud, puis Rhodésie et Zimbabwe-Rhodésie) est un pays situé dans le sud de l'Afrique. Sans accès à la mer, le pays est entouré par l'Afrique du Sud, le Botswana à l'ouest, la Zambie au nord et le Mozambique à l'est.
La capitale est Harare, la langue officielle est l'anglais et la monnaie le dollar zimbabwéen
Arts plastiques
Les arts plastiques se font connaître au Zimbabwe par les Khoïsan. Ce sont les plus anciens habitants du pays et leur présence attestée en Afrique australe remonte à plus de 8.000 ans avant le début de notre ère. Essentiellement des agriculteurs, leur présence est attestée par les œuvres picturales préhistoriques que l'on retrouve dans quantité de sites de cette région du monde.
Les premiers artisans du fer et agriculteurs de type bantous sont les Gokomere, arrivés d'Afrique centrale vers 500 sur le site du futur «Grand Zimbabwe».
Entre le Ve et le Xe siècles, les Gokomere et leurs successeurs mirent en œuvre les techniques d'extraction de l'or et produisirent quantités d'objets en céramique, des bijoux, des sculptures en stéatite et des étoffes de bonne qualité.
C'est entre le IXe et le XIIIe siècles qu'une civilisation édifia le monument de pierre du «Grand Zimbabwe», à l'origine de la civilisation shona (le monument a longtemps fait l'objet de polémique sur son origine).
Vers 1440, l'empire de Monomatapa sous le règne du roi Mutota s'étendait à peu près sur le plateau de l'actuel Zimbabwe mais aussi sur une partie non négligeable de l'actuel Mozambique. Les ressources de cet empire reposaient essentiellement sur le contrôle des routes commerciales qui le reliait à la côte et sur les industries premières (or, fer, cuivre, ivoire, coton, agriculture) dont les extractions étaient revendues aux commerçants arabes et swahilis.
Le royaume shona des Torwa émergea vers 1480 et fut considéré comme le successeur direct du « Grand Zimbabwe ». A partir de cette date, des artisans s'intéressent à divers arts tels la sculpture sur la pierre, sur le bois mais aussi sur le bronze. Ils optent également pour la peinture où ils se consacrent généralement à mettre en valeur l'art rupestre.
Littérature
En littérature, le Zimbabwe peut se vanter de certains des plus éminents écrivains du continent, de langue anglaise comme Dambudzo Marechera, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Charles Mungoshi, Tsitsi Dangarembga et Shimmer Chinodya.
Le Zimbabwe peut également s'enorgueillir d'une dynamique de littérature dans les langues locales qui remonte aux années 1950.
A noter qu'en 1983, il y a eu la création de la Foire internationale du livre du Zimbabwe qui se veut la plus importante en l'Afrique.
Parmi les auteurs contemporains de ce pays, il y a lieu de citer Charles Mungoshi qui écrit aussi bien en shona, (la langue parlée par environ 80 pour cent de la population du Zimbabwe), et en anglais.
Son écriture porte sur le nombre de conflits et d'affrontements entre tradition et modernité.
De nombreuses entreprises ont été créées dans ce pays pour la promotion du livre dont le Zimbabwe Women's Writers (ZWW), dirigé par Chiedza Musengezi. Cette société a des sections locales dans un grand nombre de communautés rurales, et qui se veut un outil important pour encourager les femmes à mettre leurs empreintes dans la littérature zimbabwéenne.
ZWW a publié des livres sur les expériences des femmes, l'un d'eux sur les femmes ex-combattants dont le titre est "souvenirs».
D'illustres noms de la poésie se font connaître sur la scène africaine mais aussi ailleurs tels Kizito Muchemwa et Robert Muponde.
Cinéma
Le cinéma est l'une des formes d'art les plus coûteuses. Cela signifie qu'il est tributaire du financement, et sensibles à la récession économique.
Bien que capables de s'appuyer sur les traditions de la narration dans la culture orale, il est assez nouvelle forme culturelle au Zimbabwe qui a déjà produit une caractéristique intéressante de films.
Parmi les œuvres cinématographiques les plus connues du Zimbabwe : «Neria» (1992), réalisé par Maruru Godwin. Le film est basé sur une histoire de Tsitsi Dangarembga où la question des droits des femmes contre la coutume patriarcale a été abordée.
En 1996, le réalisateur, Ingrid Sinclair met en œuvre le film, «Flame». C'est le premier film du Zimbabwe dans la lutte de libération. Les personnages principaux sont deux amies, révolutionnaires et combattantes contre la guerre mais aussi et les abus sexuels.
Le dernier long métrage, sorti du Zimbabwe est «Carton Jaune» et qui a été réalisé par Jean et Louise Riber en l'an 2000.
En attente de temps meilleurs et plus de ressources pour les cinéastes indépendants, il y a eu récemment la naissance d'une nouvelle jeune génération de cinéastes, tels que Rumbi Katedza et autres amateurs de cinéma qui travaillent dans le Zimbabwe International Film Festival Trust, avec Farai Opfunya en tant que directeur. Ces amateurs du cinéma ont créé par la suite le Festival annuel du film. Il est consacré à la présentation des meilleurs courts métrages, en avant première. Il y a également chaque année un Women's Film Festival, initié par Tsitsi Dangarembga qui présente les films de courts métrages et de documentaires.
Gastronomie
La nourriture au Zimbabwe est exceptionnelle dans sa variété. Elle propose un mélange de spécialités anglaises et de plats traditionnels africains. La viande (nyama) accompagne généralement le «sadza », le plat traditionnel, (une sorte de porridge de maïs). On trouve le plus souvent dans le menu le bœuf, poulet, crocodile, koudou ou impala, parfois accompagnés d'une sauce (sadza ne nyama). Vous pourrez également déguster du poisson comme la brème, le kapenta et la truite.
Parmi les plats les plus populaires dans ce pays il y a aussi le «Nhedzi». C'est une soupe préparée avec des champignons sauvages, un blanc de farine de maïs porridge à base de semoule de maïs avec du beurre d'arachide, du lait et de la confiture.
La «Sadza» qu'on a déjà citée peut être servie, également, avec des haricots, des légumes verts comme les épinards et la viande qui est grillée, rôtie, ou en ragoût.
Cependant, les gens préfèrent avoir sadza de lait caillé (lacto) ou le poisson séché appelé kapenta.
Ceci dit, les plats les plus populaires sont : «Whawha», «Chibuku». Le «Mazoe» qui est une sorte de jus d'orange est aussi très apprécié.
Le Zimbabwe (autrefois connu comme Rhodésie du Sud, puis Rhodésie et Zimbabwe-Rhodésie) est un pays situé dans le sud de l'Afrique. Sans accès à la mer, le pays est entouré par l'Afrique du Sud, le Botswana à l'ouest, la Zambie au nord et le Mozambique à l'est.
La capitale est Harare, la langue officielle est l'anglais et la monnaie le dollar zimbabwéen
Arts plastiques
Les arts plastiques se font connaître au Zimbabwe par les Khoïsan. Ce sont les plus anciens habitants du pays et leur présence attestée en Afrique australe remonte à plus de 8.000 ans avant le début de notre ère. Essentiellement des agriculteurs, leur présence est attestée par les œuvres picturales préhistoriques que l'on retrouve dans quantité de sites de cette région du monde.
Les premiers artisans du fer et agriculteurs de type bantous sont les Gokomere, arrivés d'Afrique centrale vers 500 sur le site du futur «Grand Zimbabwe».
Entre le Ve et le Xe siècles, les Gokomere et leurs successeurs mirent en œuvre les techniques d'extraction de l'or et produisirent quantités d'objets en céramique, des bijoux, des sculptures en stéatite et des étoffes de bonne qualité.
C'est entre le IXe et le XIIIe siècles qu'une civilisation édifia le monument de pierre du «Grand Zimbabwe», à l'origine de la civilisation shona (le monument a longtemps fait l'objet de polémique sur son origine).
Vers 1440, l'empire de Monomatapa sous le règne du roi Mutota s'étendait à peu près sur le plateau de l'actuel Zimbabwe mais aussi sur une partie non négligeable de l'actuel Mozambique. Les ressources de cet empire reposaient essentiellement sur le contrôle des routes commerciales qui le reliait à la côte et sur les industries premières (or, fer, cuivre, ivoire, coton, agriculture) dont les extractions étaient revendues aux commerçants arabes et swahilis.
Le royaume shona des Torwa émergea vers 1480 et fut considéré comme le successeur direct du « Grand Zimbabwe ». A partir de cette date, des artisans s'intéressent à divers arts tels la sculpture sur la pierre, sur le bois mais aussi sur le bronze. Ils optent également pour la peinture où ils se consacrent généralement à mettre en valeur l'art rupestre.
Littérature
En littérature, le Zimbabwe peut se vanter de certains des plus éminents écrivains du continent, de langue anglaise comme Dambudzo Marechera, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Charles Mungoshi, Tsitsi Dangarembga et Shimmer Chinodya.
Le Zimbabwe peut également s'enorgueillir d'une dynamique de littérature dans les langues locales qui remonte aux années 1950.
A noter qu'en 1983, il y a eu la création de la Foire internationale du livre du Zimbabwe qui se veut la plus importante en l'Afrique.
Parmi les auteurs contemporains de ce pays, il y a lieu de citer Charles Mungoshi qui écrit aussi bien en shona, (la langue parlée par environ 80 pour cent de la population du Zimbabwe), et en anglais.
Son écriture porte sur le nombre de conflits et d'affrontements entre tradition et modernité.
De nombreuses entreprises ont été créées dans ce pays pour la promotion du livre dont le Zimbabwe Women's Writers (ZWW), dirigé par Chiedza Musengezi. Cette société a des sections locales dans un grand nombre de communautés rurales, et qui se veut un outil important pour encourager les femmes à mettre leurs empreintes dans la littérature zimbabwéenne.
ZWW a publié des livres sur les expériences des femmes, l'un d'eux sur les femmes ex-combattants dont le titre est "souvenirs».
D'illustres noms de la poésie se font connaître sur la scène africaine mais aussi ailleurs tels Kizito Muchemwa et Robert Muponde.
Cinéma
Le cinéma est l'une des formes d'art les plus coûteuses. Cela signifie qu'il est tributaire du financement, et sensibles à la récession économique.
Bien que capables de s'appuyer sur les traditions de la narration dans la culture orale, il est assez nouvelle forme culturelle au Zimbabwe qui a déjà produit une caractéristique intéressante de films.
Parmi les œuvres cinématographiques les plus connues du Zimbabwe : «Neria» (1992), réalisé par Maruru Godwin. Le film est basé sur une histoire de Tsitsi Dangarembga où la question des droits des femmes contre la coutume patriarcale a été abordée.
En 1996, le réalisateur, Ingrid Sinclair met en œuvre le film, «Flame». C'est le premier film du Zimbabwe dans la lutte de libération. Les personnages principaux sont deux amies, révolutionnaires et combattantes contre la guerre mais aussi et les abus sexuels.
Le dernier long métrage, sorti du Zimbabwe est «Carton Jaune» et qui a été réalisé par Jean et Louise Riber en l'an 2000.
En attente de temps meilleurs et plus de ressources pour les cinéastes indépendants, il y a eu récemment la naissance d'une nouvelle jeune génération de cinéastes, tels que Rumbi Katedza et autres amateurs de cinéma qui travaillent dans le Zimbabwe International Film Festival Trust, avec Farai Opfunya en tant que directeur. Ces amateurs du cinéma ont créé par la suite le Festival annuel du film. Il est consacré à la présentation des meilleurs courts métrages, en avant première. Il y a également chaque année un Women's Film Festival, initié par Tsitsi Dangarembga qui présente les films de courts métrages et de documentaires.
Gastronomie
La nourriture au Zimbabwe est exceptionnelle dans sa variété. Elle propose un mélange de spécialités anglaises et de plats traditionnels africains. La viande (nyama) accompagne généralement le «sadza », le plat traditionnel, (une sorte de porridge de maïs). On trouve le plus souvent dans le menu le bœuf, poulet, crocodile, koudou ou impala, parfois accompagnés d'une sauce (sadza ne nyama). Vous pourrez également déguster du poisson comme la brème, le kapenta et la truite.
Parmi les plats les plus populaires dans ce pays il y a aussi le «Nhedzi». C'est une soupe préparée avec des champignons sauvages, un blanc de farine de maïs porridge à base de semoule de maïs avec du beurre d'arachide, du lait et de la confiture.
La «Sadza» qu'on a déjà citée peut être servie, également, avec des haricots, des légumes verts comme les épinards et la viande qui est grillée, rôtie, ou en ragoût.
Cependant, les gens préfèrent avoir sadza de lait caillé (lacto) ou le poisson séché appelé kapenta.
Ceci dit, les plats les plus populaires sont : «Whawha», «Chibuku». Le «Mazoe» qui est une sorte de jus d'orange est aussi très apprécié.


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